Pré requis:
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Inégalité triangulaire |
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Soustraction de deux nombres relatifs |
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ENVIRONNEMENT du dossier:
Objectif précédent : 1°) Etudie
précédente : la somme de deux ou trois vecteurs. 2°)
revoir : multiplication d’un vecteur par un scalaire. |
Objectif suivant : |
Info
générales : |
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Objectif suivant 1°)
Composantes d’un vecteur dans un repère . 2°) Somme
de vecteurs "colinéaires" |
Module :
LES VECTEURS
DOSSIER ADDITION GEOMETRIQUE DE PLUSIEURS VECTEURS.
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Somme
géométrique : « contour polygonal » ; « résultante » ;
« propriétés » |
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Somme de
deux vecteurs. |
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22 Exemples
d’ applications : |
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Voir : pb n°
11 ( la
droite d’ Euler) ; suite( d’une
application du théorème sur la droite d’Euler) |
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TEST |
COURS |
Interdisciplinarité |
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COURS
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On sait
que la somme géométrique de plusieurs vecteurs quelconques est définie au
moyen de la construction suivante, basée sur l’emploi des vecteurs équipollents, c'est-à-dire des
vecteurs dont les supports sont parallèles et qui ont même grandeur et même
sens. |
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Exemple : Par un
point « O »de l’espace on même un vecteur équipollent à l’un des vecteurs donnés , par
« A » les vecteur équipollent à un autre des
vecteurs donnés et ainsi de suite… On forme
ainsi une ligne brisée dont les côtés sont des vecteurs tels que l’origine de
chacun d’eux coïncide avec l’extrémité du précédent .
(les vecteurs sont placés bout à bout). Cette
ligne brisée s’appelle un « contour
polygonal ». Le
vecteur qui a pour origine et extrémité celles du contour s’appelle « résultante » du contour polygone
ou « somme géométrique »
des vecteurs proposés : Ainsi :
(relation1) |
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Si on
change le point de départ « O » , le
vecteur est remplacé par un vecteur
équipollent. Notez que
dans la relation 1 (
égalité) les signes + sont les
symboles d’une construction à effectuer. Si le
contour (polygone des vecteurs) se ferme , la somme
géométrique est dite « nulle » ? On
écrit ou Le
symbole se lit : « vecteur
zéro ». On
appelle « vecteur zéro », tout vecteur dont l’origine coïncide avec
l’extrémité. On sait
que la somme géométrique est commutative
et associative. |
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Info : |
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La
multiplication par un scalaire est également distributive par rapport à l’addition géométrique. |
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Ainsi :
= Et en sens inverse : = |
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La somme
géométrique est commutative. |
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= |
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La somme
géométrique est associative. |
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= + = + |
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Les
propriétés |
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= + associativité |
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+ = + = |
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+ = + = permettent
de dire que les vecteurs étudiés ici possèdent la « structure de groupe
relativement à l’addition » |
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La
notation désigne le vecteur de en permutant l’origine et l’extrémité
. Par exemple : c’est : |
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Somme
de deux vecteurs : |
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Dans le
cas de deux vecteurs la somme géométrique est la diagonale du parallélogramme
construit sur ces deux vecteurs ramenés à la même origine. = + ( relation 2) comme les
diagonales se coupent en leurs milieux « I » ,
on a : = 2 ( relation 3) D’où
l’égalité très importante : + = 2
( relation 4) |
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Exemples d’
applications : |
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PB 1 :
On divise le côté « BC » d’un triangle « ABC » en quatre
parties égales par les points successifs : « M 1 » ;
« I » ; « M 2 » ,
« I » étant le milieu de « BC ». Préciser la somme
géométrique : = + + + +
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Solution : On note
que « I » est à la fois le milieu de « BC » et de
« M1 M2 ». En
utilisant la commutativité et l’associativité , nous
écrivons : = ( + )
+ ( + ) + Nous
appliquons alors les remarques de la relation 4 . ( + )
= 2 ;
et ; ( + ) = 2 Nous
avons donc : = 2 + 2 + = 5 Pour construire , joindre
« AI » et quadrupler cette largeur à partir de
« I ». |
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PB 2 :
On divise le côté « BC » d’un triangle « ABC » en
cinq parties égales par les points
successifs : « M 1 » ; « M3 » ; « M 2 » ; »M4 »
, «se succédant dans cet ordre à
partir de « B ». Préciser la somme géométrique : = + +
+ + + |
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Début de
solution : |
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1°)
Ecrire : = (+ ) + (
+ ) + ( + )
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2°)
introduire le milieu
« I » de « BC »
et appliquer la relation 4 = 2 + 2 +2 = 6 Voir la solution en statique
graphique avec 6 vecteurs
forces.… |
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PB 3 :
généraliser les deux questions ci-
dessus en divisant le côté
« BC » en « n »
parties égales . Il y aura lieu de distinguer deux
cas de figure selon que « n » est pair ou impair. |
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Parfois
la solution résulte de l’introduction d’un point arbitraire « O ». |
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Pb
4 : On
considère quatre points « A,B,C,D » non situés tous les quatre dans un même
plan. Evaluer la somme géométrique. |
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= + + + |
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Solution :
Introduisons un point « O » arbitrairement et écrivons : = + ;
= + ; = + ; = +
Il
deviendra : = + + + + + + +
Nous
opérons un regroupement de termes ( application des
propriétés : commutativité et associativité) =( + )
+ ( + )+
( + )
+ ( + ) ; rappel ( + ) = et ainsi de suite !!! = +
++ = remarque :
En permettant « CD » et « BC » on a tout de suite : ( + )+ ( + ) = + = |
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Pb 5 : Etant donné un triangle « ABC » ,
déterminer le point « G » de ce triangle ,
tel que : + + = ( 1
) |
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Solution :
Désignons
par « M » le milieu de « BC ». D’après le relation
4 : + = 2 ( 2
) Et la
relation de l’énoncé devient : +2 = ( 3 ) (D’après ce que nous avons vu dans le division harmonique ) Cette relation montre que les
trois points AGM sont alignés et que : Le point
« G » est situé sur la médiane « AM » ,
au tiers de celle –ci à partir du côté « BC » |
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Si on
avait introduit le milieu
« N » de « AC »
ou le milieu « P » de « AB » on aurait eu : + 2 = ou + 2 = et on en
conclut que les trois médianes d’un triangle sont concourantes. |
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PB
6 : Soit « M » et « N » les milieux respectifs des côtés
« AB » et « AC »
d’un triangle « ABC » . Démontrez que « MN » est parallèle à
« BC » et égal à
. |
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Solution : Ecrire :
= + = 2
+ 2 =
2 |
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Pb7 : Etant donné quatre points de l’espace « A , B , C , D » non
coplanaires ( non situés tous les quatre dans un même plan). Démontrer
que l’on peut trouver un point « G » tel que : + + + = (généralisation du pb. 5
) On aura
avantage à introduire le point « g » tel que : + + = |
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Cours : Les propriétés de la somme géométrique
apparaissent comme un outil de premier plan pour donner des démonstrations….. Voir à la
suite d’autres exemples. |
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Pb
8 : Démontrer que le segment de droite qui joint
les milieux des côtés non parallèles d’un trapèze (non croisé) est parallèles aux bases et égal à leur demi- somme. |
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Solution : « I » étant le milieu de « BC » et « H »
celui de « AD » : + = ( 1 ) (voir info
) Mais :
= + ( 2 ) et = + ( 3 ) En
substituant dans ( 1
) : |
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+ + + = 2 ( 4
) ou + + + = 2 et comme
« H » est le milieu de « AD » ,
la première parenthèse est nulle. Il reste : + = 2 ( 5 ) qui , eu égard au parallélisme de « AB » et
« CD » , établit la
propriété. |
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Pb
9 : On considère quatre points « A B C
D » non situés dans un même plan ( tétraèdre )
Démontrer
que les segments de droites définis par les milieux de « AB » et
« CD » ; de
« AC » et « BD » ; de « AD » et
« BC », sont concourantes en un points
« G » qui est le milieu de chacun d’eux. ( faire la figure) Indications :
« M » milieu de « BC » ; « N » milieu de
« CD » ; « P » milieu de « DB » ;
« Q » de « AD » ; « R » de
« AC » ; « S » de
« AB ». |
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Solution : |
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1°)
Introduire le point « G » tel que : + + + = ( voir pb. 7 ) |
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2°) + = ; + = d’où : =
« G »
est milieu de « SN » |
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3°) les
autres regroupements + ; +
montrent que « G » est le milieu
de « QP » . De même pour le troisième
segment. |
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Pb
10 : Soit un trapèze « A M M’ A’ » dont les bases sont « AA’ » et « M M’ » . On considère
les points « G » de « AM » et « G’ » de
« A’M’ » tels que : + 2 = 0 ;
+ 2 1°)
Montrer que « GG’ » est parallèle à « AA’ » . Soit un
triangle « ABC » situé d’un même côté d’un plan « P » Soit
« G » le point de concours des médianes .
On projette les points « ABCG »
sur le plan « P » en « A’B’C’G’ » Démontrer : 3 GG’ =
AA’ + B B’
+ C C’ Nous
terminons ces exemples par un problème proposé à une épreuve de niveau 4 . |
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Pb 11 : On considère un triangle « ABC » ( pré requis : le tracé du
cercle et de la droite d’Euler)
1°)
« G » étant le centre de gravité du triangle, démontrer que : + + = 0 « M »
étant un point quelconque du plan ,démontrer
que : + + = 3 |
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2°) « O » et « H » étant
respectivement le centre du
cercle circonscrit et l’orthocentre
du triangle, ( voir figure ci contre) Démontrer
que : = + +
En
déduire que si « A’ B’ C’ » sont les projections de
« O » sur « BC » ,
« CA », « AB ». |
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On a = 2 ; = 2 ; =
2 En
déduire la valeur de la somme géométrique : + + + + +
Cette
somme peut-elle être nulle ? 3°)
Déduire des « 1° » et
« 2° » que les points « OHG » sont alignés et
indiquer leurs positions respectives sur la droite qui les joint. ( devoir niveau 4) |
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Solution : Certains
points ont été déjà envisagés dans ce qui précède .
Nous reprenons cependant une solution d’ensemble : |
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1°)
« M » étant le milieu du côté « BC » ; on
écrira :
+ = 2 et la somme géométrique à évaluer
sera : 2 + Elle est
nulle puisque « G » est le point de concours des médianes du triangle. En outre , « M » étant un point quelconque du
point. |
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+ + = + + + + + = + + + ; puisque
+ + = 0 + + =
3 |
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Projetons
la somme géométrique : = + +
(1)
sur le côté « BC » les
vecteurs et étant symétriques par
rapport à la médiatrice « OA’ » de « BC » , ont les projections dont les mesures algébriques se
détruisent. Il ne
reste que la projection de qui est . L’extrémité
de appartient donc à la hauteur
« A’K » . On montrerait de même en
projetant sur « AC » que l’extrémité de appartient à la hauteur « BL » . Donc l’extrémité de est
l’orthocentre du triangle et l’on a : = + +
( 2 ) |
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Mais « A’ » étant le milieu de
« BC » : +
=
2 ( 3 ) Et la
relation (2) s’écrit : + = + 2 2 = ( 4
) On
verrait de même que : 2 = ( 5 ) ;
2 = ( 6 ) Evaluons
la somme : = + + + + +
( 7
) En tenant
compte de ( 4 ) , ( 5 ) , ( 6 ) nous aurons : = + + + + + ou = ( + + ) ( 8 ) Appliquons
la relation qui termine ( 1°) au cas ou « M »
est en « H » . Nous
aurons : + + = 3 Finalement ,
d’après ( 8 ) et ( 9 ) : = Cette
somme géométrique ne peut être nulle que si les points « H » et
« G » coïncident , c'est-à-dire si le
triangle est équilatéral.. 3°) On a
trouvé deux expressions de + +
, savoir : |
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+ +
=
3 + +
= |
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On en
conclut : = 3 Les
vecteurs et ont même support. Les points « O , G , H »
sont alignés et « G »
est entre « O » et « H »
au tiers du segment « OH » à partir de « O ». Ce qui donne
le théorème : ( droite d’ Euler
) ……………… (application : triangle…) |
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Dans tout triangle , le
centre du cercle circonscrit, le point de concours des médianes ( centre de gravité) et l’orthocentre , sont alignés ; ( droite d’Euler) . Le centre de gravité est au tiers du segment
d’Euler à partir du centre du cercle circonscrit. |
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Cours |
On
rencontre fréquemment le problème inverse, celui de la décomposition d’un
vecteur donné, en deux (dans un plan) ou trois (dans l’espace) autres vecteurs ayant la même origine et remplissant
certaines conditions imposées. Dans
le cas de la décomposition en deux vecteurs, il
faut songer au fait que le vecteur donné sera la diagonale d’un parallélogramme ,ayant les vecteurs cherchés pour côtés. Dans
le cas de la décomposition en trois vecteurs on n’oubliera pas que le vecteur
donné doit être la diagonale d’un
parallélépipède dont trois arêtes concourantes seront les vecteurs
cherchés. |
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Dans les
exemples qui suit , commençons en faisant intervenir que des constructions
géométriques. |
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Pb
12 : Décomposer un vecteur donné en deux autres connaissant la
longueur de l’un d’eux et le support de l’autre. On donne le vecteur ( fig
1) , en « O » on trace (ou
on donne) l’axe « Ox » (fig.2) , on cherche ( d’abord) |
( fig 1) |
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(fig.2) |
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Solution :Soit le vecteur donné . Le vecteur dont on
ignore la longueur doit être porté sur
« ox » . Si
« A » est son extrémité , on doit
avoir : « = + »
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Et ,comme par hypothèse, on connaît la longueur
« AR », il suffit de tracer l’arc de cercle de centre « R » ,ayant pour rayon la
longueur donnée. (si) Le
cercle coupe « Ox » ,
on a deux solutions : , et et . étant équipollent à et équipollent à . Si le
cercle ne coupe pas , il n’y a pas de solution. |
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PB
13 : Décomposer un vecteur en deux vecteurs de longueurs
respectives données « m » et
« p ». |
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Début de
solution : On est ramené à construire
un parallélogramme dont la diagonale est « OR » et dont les
côtés ont des longueurs donnés , c'est-à-dire un
triangle dont les côtés mesurent « OR3 , « m » , et
« p » . |
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Pb
14 : Décomposer
un vecteur donné en deux vecteurs rectangulaires
, connaissant la somme des longueurs « m » de ces derniers. |
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Solution : Dans la
figure d’étude ci-dessous , « AR » est
perpendiculaire à « OA » et l’on connaît ;
« OR » ; « OA + OB = OA + AR » . On est
ramené à construire un triangle rectangle connaissant l’hypoténuse et la
somme des côtés de l’angle droit. Si l’on
rabat « AR » en « AE » sur le prolongement de
« OA » , le triangle « ORE » est
constructible parce que l’on connaît : OR ; OA + AE = m ; =
45 °. |
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« OR »
étant mis en place, on tracera l’ un des arcs
capables de « 45° » décrit sur « OR » comme corde
et on coupera par le cercle de centre « O » et de rayon
« m » . On peut
obtenir ainsi deux points « E1 » et
« E2 » , donnant deux
support possible par « OA » . Le point
« A1 » est la
projection de « R »
sur « OE1 » ;
« B1 » s’en déduit comme quatrième sommet du rectangle
« O A1 R B1 ». De
même pour le point « A2 » est la projection de « R » sur
« OE2 » |
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Remarque : Il est possible d’utiliser le second arc capable ; on a des
solutions symétriques par rapport
à |
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Pb
15 : Décomposer un vecteur donné en deux autres , connaissant la somme des
longueurs de ces deux autres et
l’angle aigu de leurs supports. |
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Début de
solution : Suivre pas à pas la solution du problème « 14 » . On est ramené à construire un triangle connaissant un côté , la valeur de l’angle opposé et la somme des
longueurs des deux autres côtés. |
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Pb
16 : Décomposer
un vecteur donné en deux autres , connaissant le support du
plus petit et sachant que le plus grand module est le double du plus petit. |
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Solution : |
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Si est le vecteur de plus petit module, porté
par « Ox » ; l’autre se retrouve en dans le parallélogramme « OARB »,
et l’on a : Le point
« A » appartient au cercle d’Apollonius attaché au segment
« OR » dans le rapport (voir info : pb 1 de la division
harmonique) On
prendra donc les conjugués harmoniques de « O » et « R »
tels que : et « A »
est le support « Ox » et sur le cercle de
diamètre « EF » « B »
s’en déduit en prenant équipollent à |
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Pb
17 : Décomposer un vecteur donné en deux autres vecteurs , connaissant le
support du plus long et le plus petit module vaut les de celui du plus grand. |
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Début de solution : L’extrémité
du vecteur de plus grand module est sur le support donné « Ox » et sur le cercle de diamètre « EF » , « E » et « F » étant tels
que : et |
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Pb
18 : Décomposer un vecteur donné en deux autres vecteurs , connaissant le
support de l’un d’eux et le rapport
« k » de leurs modules. |
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Cours
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Etant
donné deux axes « Ox » et
« Oy » munis de vecteurs unitaires : et
et un
vecteur , la décomposition de ce vecteur en deux
autres et ,
portés respectivement par « Ox » et « Oy »
peut revêtir une forme toute
particulièrement importante. |
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Pb
19 : |
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Etant
donné deux axes « Ox » et « Oy »
munis de vecteurs unitaires et
et un vecteur du même plan
, montrer qu’il existe un couple « x , y » de nombres
algébriques tels que : = x +
y et que le
couple « x , y » est unique. Les
longueurs de et prises pour unités ne sont pas forcément
les mêmes. |
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Solution : Le
vecteur se décompose en deux vecteurs et portés respectivement par « Ox » et « Oy »
et l’on a : = + ( 1 ) Mais et sont colinéaires
. Si l’on désigne par « x » la mesure
algébrique de , c'est-à-dire : = = x
; =
x ( « x » peut être positif ou négatif ) |
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Si l’on
désigne par « y » la mesure algébrique de : = y ;
= y . la
relation (1 ) devient : = x
. + y . ( 2 ) |
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Les
nombres « x » et « y » sont uniques, car si l’on avait un
autre couple « x ‘ y ‘ »il faudrait écrire : = x
‘ . + y ‘ . D’où par soustraction géométrique « membre
à membre » : ( x – x ‘ ) + ( y - y ‘ ) = Ceci
indiquerait que les vecteurs et sont colinéaires ( même support ) ; ce qui n’est pas. Donc : x ‘ = x et
y ‘ = y |
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Remarque : le cas où serait porté par « Oz » ou par « Oy »
ne fait pas exception. On aurait alors : Soit = x . + O . Soit = O . + y. |
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Suite :
pré requis Nous
avons déjà vu que les vecteurs possèdent la structure de
groupe relativement à l’addition géométrique. |
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(1) |
( + ) + = + ( + ) = + + + = + = + ( - ) = ( - ) + = en
outre : + = + |
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On dit
que le groupe est donc « commutatif » , on dit aussi « abélien » Nous
avons aussi déjà vu la multiplication d’un vecteur par un scalaire et vu
que : |
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( 2 ) |
k( + ) = k + k ( h + k ) = h + k h( k .) = ( h . k ) 1 . = |
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L’ensemble de ces deux listes de propriétés ( 1 )
dite loi de composition interne ( addition géométrique) , et ( 2 ) dite loi de composition externe
(multiplication par un scalaire) permet d’affirmer que les vecteurs que nous
étudions ici ( vecteurs définis à une équipollence prés ) admettent la
structure dite de l’espace vectoriel . ET : la décomposition = x . + y . qui résulte du
problème « 19 » exprime
que et. constituent une
base. |
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Pb
20 : On
considère un triangle « OAB » fixe ,
quelconque . On
demande : 1°)
Montrer qu’ à tout point « P » du plan de
ce triangle on peut associer un couple de nombres « x » et
« y » et un seul tel que : = x .+ y . 2°)
soit lambda : un nombre quelconque . On considère le point « P » de la
droite « AB » défini
par = ; mettre sous la forme : = x .+ y . « x »
et « y » étant exprimés au moyen de
« » 3°)
Quelle relation faut-il imposer aux nombres « »et « ’ »correspondant à deux points « P » et
« P’ » pour que ces points soient conjugués harmoniques par rapport
à « A » et « B ». ? (Sujet de
baccalauréat , niveau 4 ) |
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Début de
solution : Le 1°)
est identique au problème 19, et jouant le rôle de
vecteurs unitaires et
sur
« OA » et « OB ». 2°) = x .+ y . = + = + . = + + = + (
1 - ) Donc :
x = et y =
1 - 3°)
Conjugaison harmonique : ou : = Réponses : 2
’ = +’ |
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Pb
21 : « OAB » étant un triangle quelconque , « P » un
point de son plan et « » un nombre algébrique , quel est le lieu du point
« P » tel que : = + (
1 - ) ? (1) Solution indication : Ramener ( 1 ) à la forme = . en écrivant : + = (
+ ) + ( 1
- ) · et sont colinéaires. · Le lieu « P » est la droite « AB » |
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Pb
22 : Soit deux systèmes d’axes « Ox » , « Oy » de
vecteurs unitaires et et « Ox 1
» , « Oy 1» de vecteurs
unitaires et , On suppose : |
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= 3 - 2 = - 3 + 4 |
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Soit
« M » au point du plan tel
que : = 2 - ( 1 ) Relativement
à « Ox 1 » ,
« Oy 1» on a aussi : = X + Y ( 2 ) Calculer « X » et « Y » |
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Solution :
La
comparaison de (1 ) et ( 2 ) donne : X + Y = 2 - ( 3 ) Tenons
compte des expressions de et en fonction
de et : X (3
- 2
) + Y (-
3 + 4 ) = 2
- ( 4 ) Egalons
alors les coefficients de et : |
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3 X – 3 Y = 2 - 2 X + 4 Y = - 1 |
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Et il n’y
a plus qu’à résoudre ce système pour avoir : |
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De
nombreuses application de cette décomposition d’un vecteur apparaîtront dans le cours sur : axes de coordonnées. |
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TRAVAUX
AUTO FORMATIFS. |
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CONTROLE |
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EVALUATION. |
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