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ENVIRONNEMENT du
dossier :
Objectif
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Objectif suivant : |
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INFORMATIONS : Module : calcul algébrique
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LES CALCULS FRACTIONNAIRES : LES
PROPORTIONS algébriques : APPLICATIONS .
· LES GRANDEURS PROPORTIONNELLES.
· REGLE DE TROIS. ( dont : réduction à l’unité)
· PARTAGE
PROPORTIONNEL.
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Travaux
auto formatifs. |
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Corrigé |
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TEST |
COURS
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Deux
grandeurs « A » et « B » sont « directement
proportionnelles » , ou simplement
« proportionnelles » , ou « en raison directe » l’une de
l’autre, lorsque deux valeurs quelconques de l’une sont dans le même rapport
que les deux valeurs correspondantes de l’autre. Deux
grandeurs « A » et « B » sont « inversement
proportionnelles » , ou « en raison
inverse » l’une de l’autre, lorsque deux valeurs quelconques de l’une
sont dans le même rapport inverse que
les deux valeurs correspondantes de l’autre. |
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Exemples :
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Série
N°1 : sur des situations
proportionnelles. · Le salaire d’un
ouvrier est généralement , par convention,
proportionnel au nombre de ses journées de travail. · La quantité de
vivres nécessaire à l’approvisionnement d’un navire est évidemment en
proportion avec la durée du voyage à entreprendre. · En physique , on établit que la masse d’un corps homogène est en
raison direct de son volume. · En géométrie :
on démontre que la circonférence , l’air et le
volume d’une sphère
sont respectivement proportionnels à la longueur du rayon de la sphère, au
carré de cette longueur et au cube de cette longueur. |
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Série 2 : sur des situations inversement proportionnelles. |
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· Le temps nécessaire à une escouade
d’ouvrier pour couler une dalle de béton est ,
en général, inversement proportionnel au nombre d’ouvriers employés. · En physique , on établit que le volume d’un
corps est en raison inverse de sa densité. · En physique encore , on démontre que
l’intensité de la lumière reçue par une surface donnée est en raison inverse
du carré de la distance entre cette surface et la source de la lumière :
à « 2 ; 3 ; 4 ;…n » mètres de cette source , la
surface est « 4 ; 9 ; 16 ; …..n² » fois moins
éclairée qu’à un mètre. · En algèbre et en arithmétique , on n’a pas à
démontrer la proportionnalité , directe ou indirecte , des grandeurs
considérées dans une question : cette proportionnalité est un fait
acquis à l’avance , soit qu’elle résulte d’une convention, soit qu’elle
s’impose évidemment par la force même des choses, soit qu’elle ait été
établie ailleurs par une démonstration spéciale. |
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Autre cas : Une grandeur peut être , à la fois , proportionnelles directement à
certaines grandeurs et proportionnelle inversement à certaines autres. |
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Exemple : Le temps nécessaire pour le creusement
d’une tranchée est , à la fois , en raison directe
de la longueur de la tranchée et en raison inverse du nombre d’ouvriers
employés. |
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On établit en
arithmétique ces deux principes : |
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· Pour que deux grandeurs soient proportionnelles l’une à l’autre, il
faut et il suffit qu’elles varient dans le même rapport ; c'est-à-dire
que si l’une devient « n » fois plus grande qu’elle n’était,
l’autre devienne aussi « n » fois plus grande. |
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· Pour que deux grandeurs soient inversement proportionnelles l’une à
l’autre, il faut et il suffit qu’elles varient dans le rapport inverse ;
c'est-à-dire que si l’une devient « n » fois plus grande qu’elle
n’était, l’autre devienne aussi « n » fois plus petite qu’elle
n’était. · On prouve aussi, en arithmétique que si « deux grandeurs sont
proportionnelles », le rapport de leurs valeurs correspondantes est constante : |
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Et que si « deux grandeurs sont inversement proportionnes », le produit de leurs valeurs
correspondantes est constante : |
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Il est utile de remarquer que cette constante est , dans l’un et l’autre cas , la valeur numérique de
« a » lorsque « b » devient égal à l’unité. |
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Règle de trois. |
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La
règle de trois
simple a pour objet de fournir le
terme inconnu d’une proportion dont les autres termes sont donnés. Elle
s’applique aux questions dont voici l’énoncé général est : « Connaissant
deux valeurs « a » et « b » de deux grandeurs directement
ou inversement proportionnelles « A » et « B » , trouver
la valeur « x » de la première grandeur « A » qui
correspond à une nouvelle valeur « b’ » attribuée à l’autre
grandeur « B ». |
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Exemples :
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N°1 :
On achète pour « a » euros « b » mètres d’étoffe, combien
coûteront « b’ » mètres ? |
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Admettant la proportionnalité entre le prix et la longueur ,
on a : |
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N°2 :
Il a fallu « n » ouvriers pour exécuter en « t » jours un
certain ouvrage , combien d’ouvriers eût-il fallu pour
exécuter en « t’ » jours ?. |
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Si l’on admet que le nombre des ouvriers et le nombre des
journées varie en raison inverse , on a : |
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La « règle de trois
composée » a pour objet le calcul d’une quantité qui entre comme
terme inconnu dans plusieurs proportions à trois termes connus. Cette règle sert
à résoudre des problèmes du type général suivant : |
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Exemple : |
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Il
a fallut « t » jours à « n »
ouvriers, travaillant « h » heures par jour, pour exécuter un
terrassement de « m » mètres cubes ; combien d’ouvriers
faudra-t-il pour exécuter en « t’ » journées de « h’ »
heures un terrassement de « m’ » mètres cubes ? |
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Formons
le tableau des éléments de la question : |
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« t »
jours |
« n »
ouvriers |
« h »
heures |
« m »
mètres |
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« t’» jours |
« x »
ouvriers |
« h’ »
heures |
« m’ » mètres |
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Ramenons
la question à une suite de règles de trois simples. |
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Soit
« x’ » le nombre d’ouvriers nécessaire pour exécuter en
« t’ » jours l’ouvrage primitif, la journée de travail restant de
« h » heures ; on a d’où « x’ = n ». Soit
« x’’ » le nombre d’ouvriers nécessaire pour exécuter en
« t’ » jours l’ouvrage primitif , à raison
de « h’ » heures de travail par jour ; on a « » ; d’où « x’’= » Soit
« x » le nombre d’ouvriers nécessaire pour exécuter en
« t’ » journées de « h’ » heures le nouvelle ouvrage de
« m’ » mètres cubes , on a « » , d’où
« x = » . On
voit que , dans la règle de trois composée,
l’inconnue est égale au produit de la valeur primitive de même espèce
qu’elle, par les rapports, les uns directs , les autres inverses, entre les
valeurs nouvelles et les valeurs primitives des autres grandeurs , -rapports
directs , si ces grandeurs sont directement proportionnelles à l’inconnue,
rapports inverses, si ces grandeurs lui sont inversement proportionnelles. |
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Réduction à l’ UNITE. |
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Les
questions qui se ramènent aux règles de trois peuvent se traiter par la
« réduction » à l’unité. Dans cette méthode ,
on calcule préalablement la valeur de la grandeur de même espèce que
l’inconnue qui correspond à l’hypothèse où toutes les autres grandeurs
deviennent égales à l’unité ; en d’autres termes, on détermine la
« constante (k) » qui permet d’établir une relation générale entre
les grandeurs considérées. |
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Exemples : |
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N°1 : On achète pour « a »
euros « b » mètres d’étoffe, combien coûteront « b’ »
mètres ? « b »
mètres coûtent « a » euros ; « 1 »
mètre coûte « » euros ; « b’ »
mètres coûtent « b’ x » euros , d’où « x = » |
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N°2 :Il a fallut
« t » jours à « n » ouvriers, travaillant « h »
heures par jour, pour exécuter un ouvrage
de « m » mètres cubes ; combien d’ouvriers faudra-t-il
pour exécuter en « t’ » journées de « h’ » heures un
terrassement de « m’ » mètres cubes ? |
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« n »
ouvriers en « t » journées de « h » heures font
« m » mètres cubes. |
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« n
t » ouvriers en « 1 » journées de « h » heures font
« m » mètres cubes. |
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« n
t h » ouvriers en « 1 » journées de « 1 » heures
font « m » mètres cubes. |
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« » ouvriers en « 1 » journées de
« 1 » heures font « 1 » mètre cube. |
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On
obtiendra « x » en multipliant par « m’ » et en divisant par
« t’ » et par « h’ » la constante « » ; il viendra « x = |
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Partages proportionnels. |
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Partager
une quantité « A » en parties « x ; y ;z ;.. »proportionnelles à des quantités données
« a ; b ; c ; .. » c’est la partager en parties
telles que les rapports respectifs entre ces parties et ces quantités données
soient égaux, c’est – à – dire en sorte que l’on ait : «
x + y + z + ..= A » ;
« » |
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En
vertu des propriétés des suites de rapports égaux (info
+++) on a : « » = « » ; d’
où : ; ; |
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Exemple :
Trouver la composition de 32 kg de poudre de guerre , sachant que la poudre
est un mélange de 75 parties , sur 100, de salpêtre ou azotate de potasse ,, de
12,5 partie de soufre et de 12,5 partie de charbon . |
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Solution : ;
donc : x= 24 ; y = 4 ; z = 4 Remarquons
qu’en vertu de ces formules on peut , sans altérer
les résultats , multiplier ou diviser à l’avance par une même quantité
les quantités données « a ; b ; c » |
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