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ENVIRONNEMENT du dossier :
Objectif
précédent : |
Objectif suivant : |
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INFORMATIONS : Module : calcul algébrique
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LES
CALCULS FRACTIONNAIRES : LES
PROPORTIONS algébriques
.
· Définitions.
( rapport ; proportion)
· Propriétés généralités des proportions. ( les 6 théorèmes
)
· Problèmes.
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Travaux
auto formatifs. |
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Corrigé |
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TEST |
COURS
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Interdisciplinarité :
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Définitions : |
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« Rapport » : On
appelle « rapport
géométrique » de « a » à « b » ; ou
simplement « rapport » de « a » à « b » ;
l’expression « a : b » ou « » de la division de « a » par
« b » . « Rapports » ;
« fractions » et « quotients » sont choses identiques en
algèbre. Il
en résulte qu’on doit appliquer aux rapports le principe fondamental des fractions
algébriques , avec toutes ses conséquences. On
peut , sans altérer la valeur d’un rapport ,
multiplier ou diviser les deux termes par une même quantité. |
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Deux
rapports : et dont chacun a pour
dividende le diviseur de l’autre, sont dits « inverses » ou « réciproques » . Le produit de
deux rapports inverses est l’unité ; car on a x = = 1
. Cette propriété caractéristique peut servir à définir les rapports
inverses et justifie leur nom : à proprement parler ,
c’est une conséquence de leur définition naturelle. |
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Proportions : On appelle
« proportion
géométrique » , ou simplement « proportion » , une égalité
entre deux rapports. Ex : |
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Les
dividendes ou numérateurs « a » et « c » s’appellent les
« antécédents » ; les diviseurs ou dénominateurs
« b » et « d » , les
« conséquents » ; « a » et « d » sont les
« extrêmes » et « b » et « d » sont les
« moyens ». |
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On
énonce souvent une proportion, surtout en géométrie ,
en disant : « a » est à « b » comme « c »
est à « d ». Chacun
des quatre termes d’une proportion est une « quatrième
proportionnelle » par rapport aux trois autres termes., Une
proportion dont les moyens sont égaux est dite « continue » et le
terme moyen s’appelle la « moyenne géométrique » ou la
« moyenne proportionnelle » entre les termes extrêmes. Chacun des
extrêmes est alors une « troisième proportionnelle » par rapport à
l’autre extrême et à la moyenne. |
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Ainsi , la proportion = donne
« 4 » pour moyenne proportionnelle entre « 8 » et
« 2 » . ; de même, d’après la proportion = ; la moyenne proportionnelle entre « 9 a4 »
et « 6a² » est « 6 a3 » . |
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Propriétés générales des proportions. |
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Théorème 1 : la condition nécessaire et suffisante pour que quatre quantités
« a ; b ; c ; d »soient en proportion est que le
produit des extrêmes soit égal au produit des moyens. |
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1°)
En effet , soit
; réduisant les deux rapports au même dénominateur ,
on obtient : ; d’où
« ad = bc » |
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2°) Réciproquement ,
soit « ad = bc » : divisant de part
et d’autre par « bd » , on a : ; d’où , en simplifiant : |
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Corollaires : N°1 : Toute égalité
entre deux quotients peut se transformer en une égalité entre deux produits,
et réciproquement. |
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N°2 : On peut
faire subir à une proportion toutes les transformations qu’on voudra , à la condition que le produit des extrêmes reste
constamment égal au produit des moyens. |
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N° 3 : Dans une
proportion, on peut : 1°)
intervertir l’ordre des rapports ; 2°)
échanger les moyens ; 3°)
échanger les extrêmes ; 4°)
remplacer chaque rapport par son inverse. L’équivalence entre
et est évidente . |
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Quant
aux autres transformations
, considérons la proportion : : elle donne , en vertu du théorème fondamental,
« ad = bc » .Or , chacune des
proportions : ; ; ; donne la même égalité « ad = bc » et réciproquement, peut se déduire de cette
égalité. |
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Remarque :
Le second théorème permet d’écrire , sous huit
formes différentes, une même proportion. |
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; ; ; ; ; ; ; |
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Théorème 3 : Si deux proportions ont un rapport commun ,
les deux autres rapports forment proportion. |
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Les
égalités : et donnent : |
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Remarque :
De même , si l’on a
et , on conclut et si l’on a et , on conclut |
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Théorème 4 : l’une quelconque des proportions suivantes ,
ou de celles qu’on peut obtenir par l’inversion des extrêmes et des moyens,
entraîne toutes les autres. |
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; ; ; ; ; ; ; |
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On
peut établir ce théorème de diverses manières. |
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Par
exemple, soit à démontrer l’équivalence entre : et ; réciproquement , l’égalité
donne |
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D’où :
ou
. On
établirait encore cette équivalence , en montrant que l’une et l’autre proportion
fournissent la même égalité « ad =
bc » entre le produit des moyens. |
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Théorème 5 : En multipliant terme à terme plusieurs proportions ou en divisant
terme à terme deux proportions , on obtient une
nouvelle proportion. |
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En
effet, les égalités ;
;
;
multipliées membre à membre, donnent :
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Les
deux premières égalités, divisées membre à membre ,
donnent ; d’où |
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Théorème 6 : En valeurs absolues , les puissances ou les
racines de même degré des quatre termes d’une proportion forment une
proportion. |
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En
effet : 1°)
l’égalité , en vertu du
théorème précédent , peut être multipliée plusieurs fois par elle –même et
donne = ; d’où
= |
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2°)
Les puissances « nième »
de et de étant , il y a équivalence
entre les égalités = et
, au point de vue des valeurs absolues. |
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SITUATIONS PROBLEMES. |
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N°1 Trouver l’un des quatre termes d’une proportion , connaissant les trois autres. |
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Réponse : la relation fondamentale « ad = bc » conduit aux règles suivantes : 1°) Pour obtenir une « terme extrême »
, on divise le produit des moyens par le terme extrême déjà
connu : car on a « a = » 2°) Pour obtenir un
terme moyen , on divise le produit des extrêmes par
le terme « moyen » déjà connu ; car on a « b = » |
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N°1 Trouver la moyenne géométrique entre deux quantités. |
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Pour obtenir la moyenne géométrique entre deux quantité données on extrait la racine carrée du produit de
ces quantités. Car la proportion continue
donne la relation
« x² = ad » ou « x = |
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Rappel : En géométrie , on
établit qu’un rectangle de largeur « a » et de longueur
« b » est équivalent en surface à un carré ayant pour côté «
x = » Par
généralisation , on appelle « moyenne
géométrique » entre « n » quantités « a ; b ;
c ; d ; e ; … » une quantité « x » |
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