Pré requis:
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ENVIRONNEMENT du
dossier :
3°) La multiplication en calcul algébrique |
Objectif
suivant : 1°) résoudre une équation du premier degré. 3°) Factoriser ; développer ensuite niveau + :
plusieurs termes contiennent « x ». |
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DOSSIER : LE CALCUL
ALGEBRIQUE :
La division en calcul algébrique :
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1°)
Division de monômes . |
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2°)
Division de polynômes . |
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3°)
De l'exposant zéro et de l'exposant négatif. |
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Devoir Contrôle |
Devoir évaluation |
Interdisciplinarité |
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Corrigé Contrôle |
Corrigé évaluation |
TEST sur le pré requis
vocabulaire :
Vous devez connaître la définition des mots suivants :
premier membre , deuxième
membre ; terme ; facteur ; neutraliser ; équation du premier degré.
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Nous
avons déjà vu comment on indique, par signes,
l'addition, la soustraction, la multiplication division des quantités
algébriques, et c'est l'emploi de ces
signes qui a donné naissance aux expressions littérales que nous avons appelées monômes et polynômes . Mais ces quantités littérales elles-mêmes,
avec leurs signes, leurs lettres, leurs coefficients et leurs exposants sont
soumises à leur tour aux quatre opérations fondamentales, d'après des règles qui constituent le calcul
algébrique. Ces opérations rappellent en général les mêmes idées qu'en
arithmétique, et comportent les mêmes définitions. |
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La division
algébrique |
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Le but de la division, en algèbre comme en arithmétique,
est toujours celui-ci : étant donnés le produit
de deux facteurs et l'un de ces facteurs, trouver
l'autre facteur. Donc, pour arriver à la pratique
et à la théorie de la division algébrique, il i'aut
se rappeler les lois que nous avons établies ci-dessus
dans la multiplication algébrique. |
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I )
Division des monômes, |
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Proposons-nous, par
exemple, de diviser 18a 5 b
3c par 6 a 3 b2 ; je dis que nous aurons pour quotient ce qu'on exprime ainsi : Démonstration.
En effet, d'après la définition ci-dessus,
le dividende 18a 5 b 3c est le produit du diviseur 18a 5 b 3c par le quotient demandé; or, d'après les règles de la multiplication des monômes, le signe, le
coefficient, les lettres et les exposants du produit dépendent de ceux
des deux facteurs, et, en se rappelant ces
règles, on en tirera les déductions
suivantes •. 1°
Le
produit 18a 5 b 3c étant positif, les deux facteurs qui l'ont formé sont de même signe (revoir règle des signes); donc le quotient sera positif comme le diviseur 6 a 3 b2 2°
Le coefficient 18 du dividende étant formé (revoir la
règle des coefficients ) de la
multiplication du coefficient 6 du diviseur par le coefficient inconnu
du quotient, ce dernier s'obtiendra en
divisant 18 par 6, et sera 3. . 3»
L'exposant 5 de la lettre
« a » dans le
dividende provient (revoir la règle des exposants)) de l'addition de
l'exposant 3 de « a » du diviseur
à l'exposant inconnu de la même lettre dans le quotient ; on aura donc 5 — 3 = 2 pour l'exposant de
« a » au quotient. Par la même raison, b 3 du dividende, divisé par b 2
du diviseur, donnera au quotient b 3 – 2 = b 1 = b. 4° Enfin, la lettre c (revoir la règle des lettres ),
qui se trouve au dividende sans être dans le diviseur, doit se trouver telle
quelle au quotient. Cette
démonstration conduit aux règles suivantes pour
la division des monômes. Règle des signes. Quand le
dividende et le diviseur ont même signe, le quotient est
positif; si le dividende et le diviseur sont de signes
contraires, le quotient est négatif. Règle des coefficients. Le coefficient
du quotient s'obtient en divisant le coefficient du dividende par celui du diviseur. Règle des exposants. Pour chaque
lettre commune aux deux facteurs, on forme
l'exposant du quotient en retranchant l'exposant du diviseur de celui du dividende. Règle des lettres. 1°) Toute lettre qui se trouve au dividende et au diviseur avec le même exposant ne fait point partie du quotient ; 2°)
Une lettre qui est au dividende sans
être au diviseur sera écrite telle quelle au
quotient. Pour l'application de ces règles, soit à diviser 54 a 6 b 5 c² m x²
par - 9 a4 b² c² x On aura : (Voir les exercices ci-dessous ) |
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Diviser
72 a 5 b3 par
9 a3b |
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Diviser
35 a 3 b² c par – 7 a² c |
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Diviser
- 48 a 7 b 5 c² x par
12 a4 b 3 x |
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Diviser
- 56 a 9 b 7 c3 x² par – 8 a5
b3c3 |
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Remarque.
Il suit des règles précédentes, qui ne
sont qu'une conséquence de celles de la multiplication que la division algébrique entre deux
monômes est impossible 1°) Quand le diviseur
contient une ou plusieurs lettres qui ne fout
pas partie du dividende; 2°)
Quand une lettre, commune aux deux termes, a dans le diviseur un
exposant plus fort que dans le dividende. Ainsi
12a² b n'est pas divisible par 3 ac; de même la division de 6a3 b
² c par 3a5 b 2 est impossible. Dans
ces cas on se borne à indiquer la division, en mettant
l'expression sous forme fractionnaire, comme ci-après : et
; mais il convient de simplifier les fractions
algébriques, comme les fractions arithmétiques, en supprimant les facteurs
qui sont communs aux deux termes de la fraction;
ainsi, 3a étant commun aux deux termes de la fraction celle-ci
se réduit à ; de
même, 3a3b² divisant les
deux termes de la fraction , on aura |
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Division des polynômes . |
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II
) Division
de polynômes |
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Le
mécanisme de la division algébrique des polynômes a beaucoup d'analogie avec celui de la division d'un nombre entier par un. autre, et se réduit à
la règle suivante : règle. Pour diviser un polynôme par un autre, commencez par les ordonner tous les deux par
rapport à la même lettre, et ensuite divisez le premier terme du dividende par le premier terme du diviseur,
d'après les règles de la division
des monômes exposées ci-dessus, et
ce quotient monôme sera le premier terme du quotient demandé
; alors multipliez tous lés termes du diviseur par ce premier
terme du quotient, et retranchez le produit
obtenu du dividende. Pour opérer commodément cette soustraction, on écrit sous le dividende les produits partiels de chaque terme du diviseur par le
premier terme du quotient, à
mesure qu'on les forme et en ayant soin de changer leurs signes, de
sorte qu'il ne reste plus qu'à effectuer
la réduction. Cette première opération conduit à un premier reste qui
sera en général ordonné comme les polynômes proposés,
mais que l'on ordonnerait s'il ne l'était pas ; ce reste constitue
alors le premier dividende partiel; Cela posé,
on divisera encore le premier terme de ce reste par' le premier ternie
du diviseur, et cette seconde division
monôme donnera le second terme du quotient. Alors on fera le produit du diviseur tout entier par
ce second ternie du quotient pour le
retrancher du premier dividende
partiel, afin d'obtenir pour reste un second dividende partiel, et l'opération continuera ainsi
tant que le premier terme des
restes successivement obtenus sera divisible
par le premier terme du diviseur. Par le fait, ce premier terme est le seul
diviseur actif. L'application
de cette règle à l'exemple suivant la
fera mieux comprendre : Soit
à diviser : – 4 b 5 +
60 a3 b²– 61 a 4b +15 a 5- 5 a² b3 –
35 a b4 par + 4 b3+ 5 a 3+ 3 a b²– 7 a² b (revoir : la multiplication de polynôme) ). On ordonnera d'abord ces deux polynômes d'après les puissances
décroissantes de a, et on les disposera comme il
suit : 15 a 5 – 61 a 4b + 60 a3 b² - 5 a² b3
– 35 a b4 – 4 b 5 divisé par
5 a 3 – 7 a² b + 3 a
b² + 4 b3 En divisant le 1er terme
15 a 3 du
dividende par le 1er
terme 5
a 3 du diviseur, on a
eu 3 a² pour le 1er terme du quotient, lequel,
multiplié par tous les termes du diviseur, donne pour produit 15a5—21a4b
+ 9a3b ² + 12a2b
3; ce produit, écrit avec des signes contraires sous le dividende,
a fourni, par la réduction des termes semblables, le 1er reste — 40 a4 b + 51 a 3 b²
, etc. qui
devient le premier dividende partiel ordonné. Ensuite on a divisé le premier
terme — 40 a4 de
ce reste par le premier
terme 5 a 3 du diviseur
, et le quotient monôme — 8ab, écrit au quotient, a formé son second terme. Le produit de ce second terme du quotient
par tous les termes du
diviseur, et pris en signes
contraires, a été écrit sous le dividende pour en opérer la soustraction, et toute réduction faite, on a trouvé le deuxième
reste ordonné— 5 a3b8 + 7a² b3
— etc
......... qui est devenu le second
dividende partiel. De même, la division monôme du
premier terme — 5a3b²
de ce 2e reste par le premier terme 5a3 du diviseur a fourni le 3e terme du quotient — b2. Enfin le produit de — b2 par tous
les termes du diviseur
, écrit en signes contraires sous le 2e dividende
partiel, ayant donné zéro pour reste, on en conclut que la division est terminée et que
le quotient est exact. Démonstration.
La théorie de la division, comme nous
l'avons dit, se déduit des règles de la multiplication.
Ainsi, en considérant le dividende comme le, produit réduit
du diviseur par le quotient, et supposant ces trois polynômes
ordonnés par rapport à la même lettre, on voit clairement (revoir les multiplications de polynômes)
que le premier terme 15a5 du dividende est le produit sans
réduction du premier terme 5a3 du diviseur par le
premier terme inconnu du quotient .- ainsi la
division monôme donne nécessairement ce
1er terme 3a² du quotient. Le 1er
terme obtenu, il est nécessaire de le multiplier par le diviseur et de
retrancher le produit du dividende pour débarrasser ce dernier de
ce qui est devenu inutile
.'Mais observons que si le dividende est le produit du
diviseur par le quotient, comme nous l'admettons, les
réductions qu'on a dû opérer antérieurement ont fait disparaître
des termes qui ne figurent plus dans ce dividende et dont il faut
tenir compte ; aussi la multiplication de chaque terme du
quotient par tous les termes du diviseur a-t-elle pour effet de remettre
en évidence les termes semblables réduits, comme on le voit en
comparant les
calculs ci-dessous à ceux du produit des polynômes . Quand on est arrivé au 1er reste — 40 a4 b + 51 a 3 b² , etc. , on
doit le considérer comme le produit du diviseur par tous
les ternies qui manquent au quotient ; mais, dans ce produit,
le premier terme 5a3 du diviseur, multiplié par
le second terme du quotient, donnera un monôme dans
lequel la lettre principale a aura un exposant plus
élevé que dans tous les autres produits partiels ; en conséquence,
ce monôme ne peut être que le premier terme —
40 a4 b du reste obtenu pour premier dividende
partiel; donc — 40 a4 b divisé par
5a3, donnera le second terme du quotient — 8ab |
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Calculs : |
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15 a 5 |
– 61 a 4b |
+ 60 a3 b² |
- 5 a² b3 |
– 35 a b4 |
– 4 b 5 |
5 a 3 |
– 7 a² b |
+ 3 a b² |
+ 4 b3 |
(produit 1 ) |
- 15 a 5 |
+ 21 a 4b |
- 9 a3 b² |
- 12 a² b3 |
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3 a² |
- 8 ab |
- b² |
Quotient |
Premier reste |
0 |
+ 40 a 4b |
+ 51 a3 b² |
- 17 a² b3 |
– 35 a b4 |
– 4 b 5 |
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(Produit 2) |
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-40 a 4b |
- 56 a3 b² |
+ 24 a² b3 |
+ 32 a b4 |
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2ème
reste |
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0 |
- 5 a3 b² |
+ 7 a² b3 |
+ 3 a b4 |
– 4 b 5 |
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(Produit 3 ) |
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+ 5 a3 b² |
- 7 a² b3 |
- 3 a
b4 |
+ 4 b 5 |
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Reste |
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0 |
0 |
0 |
0 |
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Le même raisonnement conduira à diviser le
1er terme — 5 a3 b ² du second reste par le premier
terme 5a3 du diviseur, pour
avoir le 3ème terme du
quotient, et il en serait ainsi, quelque nombre de termes
qu'on dût obtenir au quotient. Remarque I. Nous avons
admis que le dividende était le. produit réel du diviseur par le
quotient', parce que c'était nécessaire à la théorie, et
qu'alors seulement l'opération conduit à un quotient exact et
à un reste zéro ; mais dans bien des cas il n'en est pas
ainsi, et pour les polynômes comme pour les monômes et pour
les nombres, on peut avoir à diviser un polynôme
par un autre qui n'en soit pas facteur exact ; alors le quotient est incomplet et la division donne un reste. Cependant on procède toujours d'après la règle ci-dessus. Soit, pour exemple, 2 x3
+ x² - 9 x + 8 diviser par x²
+ 2 x – 3 ; nous aurons : |
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2 x3 |
x² |
- 9x |
+8 |
x² |
2x |
-3 |
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(produit 1 ) |
- 2 x3 |
- 4 x² |
+ 6 x |
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2 x |
- 3 |
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Premier reste |
0 |
- 3 x² |
- 3 x |
+8 |
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(Produit 2) |
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+ 3 x² |
+ 6 x |
- 9 |
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reste |
……….. |
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3 x |
- 1 |
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Après deux opérations partielles nous
obtenons un reste 3x — 1 dans lequel x a un exposant inférieur à celui de la même lettre dans le premier terme x² du diviseur;
dès lors l'opération ne peut plus s'effectuer (voir la remarque précédente ), et le quotient 2 x — 3 est incomplet. Dans ce cas on peut mettre le reste sous forme de
fraction, et le quotient demandé
devient Remarque II. Les principes vu en début de
cours nous feront connaître, à l'inspection des polynômes et des restes
successifs, si la division est impossible ;
mais rien ne peut à l'avance servir de guide pour déterminer
le nombre de ternes que contiendra le
quotient d'une division algébrique, parce
qu'on ne saurait prévoir les réductions qui
ont pu être opérées antérieurement. (Voir les exercices nos 80 à 88.) |
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III ) De l'exposant zéro et de l'exposant négatif. |
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La division algébrique donne naissance à certaines
quantités qui ont besoin d'une
interprétation particulière : ce sont les expressions a° et a –
n ,
que nous allons examiner, Toute
lettre affectée de l'exposant zéro représente
l'unité, c'est-à-dire qu'on aura toujours a° = 1. . En effet, la règle de l’exposant
établit en début du cours que l'on
doit retrancher l'exposant du diviseur de celui du
dividende pour avoir l'exposant du quotient, c'est-à-dire
que , et qu'en
général Dans ce quotient les exposants m,
n du dividende et
du diviseur peuvent être quelconques et quelquefois égaux; or, lorsqu'on aura m = n, l'expression
ci-dessus deviendra mais, dans tous les cas, une quantité quelconque a m ,
divisée par elle-même, ne peut donner que
l'unité pour quotient; donc a 0 = 1. Exposant négatif
: Toute lettre affectée d'un exposant
négatif représente une fraction dont le numérateur est l'unité, et qui a pour dénominateur
cette même lettre avec son exposant
positif; ainsi : a-3 = , et en
général En
effet, d'après l'observation faite ci-dessus, dans l'expression générale , on peut avoir n > m , comme dans
l'exemple et l'on obtient
un exposant négatif. Mais la fraction
ayant un facteur a ²
commun à ses deux termes,est
susceptible de simplification, et
devient par là donc
enfin et en général ( Voir les exercices nos
90 à 93.) |
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TRAVAUX AUTO FORMATIFS.
CONTROLE:
Relire le cours…
( la multiplication
avec deux nombres algébriques )
EVALUATION: cliquer sur travaux auto
formatifs.
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Diviser
72 a 5 b3 par
9 a3b |
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Diviser
35 a 3 b² c par – 7 a² c |
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Diviser
- 48 a 7 b 5 c² x par
12 a4 b 3 x |
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Diviser
- 56 a 9 b 7 c3 x² par – 8 a5
b3c3 |
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La division de 36 a3 b3 c
par – 8 a² b² x est – elle possible ? |
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Simplifier l’expression fractionnaire qui résulte
de l’exercice précédent . |
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Simplifier la fraction |
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Diviser a3
+ a 2 – 29 a par 2 a - 3 |
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Trouver le quotient de x4 – 9 b² x²
- 6 b c² x – c4 par x2 – 3 b x – c² |
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Diviser a6
+ 23 y3 + y 6 par a² - ay + y² |
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Effectuer
la division : |
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Diviser 8 a4 b – 2 a3b²+ 4
a²b3par – 4 a² b . |
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Chercher le quotient de a5 – b5 par
a- b . |
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Exprimer en général le quotient de am - bm par a – b . |
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Diviser le polynôme 25 x² y3 + 21 x3
y²+ 68 xy4- 40 y5-56 x5 – 18 x4y par le polynôme 5 y²-8x²- 6 xy |
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Chercher le quotient de 12 a x 5 – 9
a²x4 + 5 a3 x par
4 ax² 3 a²x |
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Diviser 14 a5 – 27 a4b + 21
a3 b² + 3 a² b3 – 2b 4par 2 a² - 3ab + 2 b² |
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A quoi
sont équivalentes les expressions : a0 et b0 |
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A quoi se réduit l’expression : |
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Trouver la valeur de a -2
pour a = 8 |
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21. |
Transformer
la valeur x = a -3 ( a – b) -2
en une expression équivalente. |
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22.
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Que devient cette valeur de x si l’on fait a= 5
et b = 3 |
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