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Introduction à la notion de
« dérivée » et la définition de la dérivée. |
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1°)Lecture : notions sur les dérivées 2°)
Signification géométrique de la dérivée. |
3°)Lecture pour d’autres explication……. |
aller vers la liste des cours sur les dérivées. Suite : |
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Lecture : DOSSIER:
LES DERIVEES :
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VII
) Résumé (niv. IV) :
Interdisciplinarité |
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Quand on passe d’une valeur x0 de la
variable à une valeur x1 , on dit que
« x » a reçu l’accroissement
« x1 - x0 »
.
Cet accroissement , qui peut – être positif , ou négatif
, se désigne par « D x » ( ce groupe de deux lettres
« delta et ixe » constitue
un symbole unique , jouant le même rôle qu’une seule lettre ) de
sorte que l’on a
D x = x1 - x0 ou
x1 = x0
+D x
Soit « y » une fonction de « x »
définie dans un certain intervalle ;
X0 et x1
sont deux valeurs de « x » appartenant à l’intervalle,
y0
et y1 sont les valeurs correspondantes de y .
Appelons accroissement de « y »
correspondant à l’accroissement de « x » ,
la différence y0 - y1
= D
y ;
en résumé :
Accroissement de x D x = x1 - x0 ;
valeur finale de x Û x1
= x0 + D x
Accroissement de y D y = y1 - y0 ;
valeur correspondante de y Û y1 = y0+D y
Exemple : soit la fonction y = 2
x² - 7 x + 5
1er couple de valeurs : x0 = 2 y0 = 8 - 14 + 5
= =
- 1
2ème couple de valeurs : x 1 = 2
+ ∆ x y1 = 2 (2 + ∆ x )² - 7 ( 2
+ ∆ x ) + 5
soit
y1 = - 1 + ∆ x + 2 (∆ x ) ²
Les accroissements correspondants sont :
∆x et ∆ y = ∆ x + 2 (∆
x )²
Refaisons le même calcul sans préciser la valeur
initiale :
1er couple de valeurs : x 0 ;
y 0 = 2 x0² - 7 x 0 + 5
2ème couple de valeurs :
x 1
= x 0 + ∆ x
y
1 = 2 ( x
0 + ∆ x) ² - 7( x 0 + ∆
x) + 5
= 2 x0² - 7 x 0 + 5 +( 4 x0
- 7 x 0 ) ∆ x + 2 (∆ x )²
Les accroissements correspondants sont : ∆ x
et ∆ y = (4 x0
- 7 x 0) ∆ x + 2 (∆ x) ²
II ) Des limites : A propos des dérivées
nous rencontrerons une notion importante : celle de
« limite » qu’il nous faut définir .
Considérons un segment de droite
AB représentant l’unité :
Soit M1 le milieu de AB , AM1 représentant le milieu ,soit M2
le milieu de M1B , M1
M2 représente le quart ( ) , soit M3
le milieu de M2 B , M2
M3 représente le etc ; ….Soit M4 le milieu de ….. |
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Il est évident que les points « M » successifs
se rapprocheront constamment du point « B » mais ne l’atteindront
jamais puisque chaque point « M » est le milieu d’un segment de
droite ayant justement « B » comme extrémité.
Il en résulte que la somme :
S = ++ + +++
……
Se rapproche
constamment de l’unité lorsque le nombres de ses termes augmente indéfiniment , elle peut n’en différer que d’une quantité
aussi petite que l’on voudra mais elle ne sera jamais rigoureusement égale à
l’unité . On dit que « S » a
pour limite 1 ou tend vers 1 lorsque le nombre de ses termes augmente indéfiniment .
Dans certains calculs on a à considérer plusieurs
quantités u , v , w qui tendent respectivement vers
des limites u1 , v1
, w1 . Nous admettrons , sans le démontrer , que la somme u + v + w
a pour limite u1 + v1
+ w1 , que le rapport a pour limite , que le produit u . v . w a pour limite u1 . v1 . w1
III ) DEFINITION de la dérivée : ( info ++)
Exemple de calcul de la dérivée :
Considérons la fonction y = x2 ( 1)
Si la variable « x » s’accroît d’une quantité très petite
appelée (delta de « x » ) et noté : D x la variable devient x + D x .
La fonction « y » s’accroît d’une quantité correspondante D y et devient y + D y
Appliquons la formule (1). Cette formule nous indique que la valeur de
la fonction se calcule, en élevant au carré la valeur correspondante de la
variable soit : y + D y = ( x + D x) 2
y + D y
= x2 + 2 x
.D
x + D x 2 (développement : SOS )
supprimons y = x2
dans les deux membres
D y = 2 x .D x + D x 2
le rapport s’obtient en divisant
les deux membres par D x :
soit = 2 x +
D x
On appelle dérivée de la fonction y = x2 , par
rapport à « x » , la valeur limite du rapport lorsque D x tend vers zéro. Il apparaît immédiatement que si D x
s’évanouit tend vers 2x ;
« 2x » est la dérivée de « y »
= x2 par rapport à « x »
A)
Définition: la dérivée d’une fonction est la limite , vers laquelle tend le rapport de l’accroissement de
la fonction à l’ accroissement correspondant de la variable , lorsque celui-ci
« s’évanouit »
Remarque :
Pour bien comprendre la nature de la dérivée il
importe de remarquer que D x et D y s’annulant simultanément si D x = 0 , D y = 0 et le quotient prend la forme
indéterminée qui ne signifie absolument rien .
Lorsque , dans l’exemple précédent , nous posons cette dérivée égale à 2x ; Nous disons : si D
x tend vers zéro , le
rapport = 2x +D x tend vers 2x , donc si D x = 0 , = 2x . Nous faisons ce qu’on appelle une extrapolation par continuité ; c’est à dire que nous admettons comme
rigoureusement vrai pour D x = 0 , ce qui est de plus en plus approché
lorsque D x
tend vers zéro. Ce raisonnement n’est évidemment possible que si le
rapport ne change pas
brusquement de valeur au dernier moment , c’est à dire
à la condition qu’il y ait continuité.
B) NOTATION :
(INFO pour savoir plus précisément
)
Si la fonction d’une variable s’exprime par y = f(x) sa dérivée se représente
par y ’ ou f ’(x) (
lire : i grec prime ou
« eff » prime de « x » )
Dans certain cas , la
valeur limite du rapport , lorsque D x
s’évanouit , se symbolise par la notation
dite notation différentielle .
Au départ , on devra
considérer l’expression comme
une simple notation et ne pas y voir un quotient .
Cependant dans les applications pratiques
, elle pourra être considérée
comme un quotient et voici comment .
La dérivée étant la limite du rapport lorsque D x et D y sont
très petits le quotient est une valeur
approchée de la dérivée y’ , d’autant plus approchée
que D x
et D y
sont plus petits .
Dans les applications pratiques ,
en physique par exemple , on peut prendre comme valeur de la dérivée y’ cette valeur
approchée ; dans ce cas , on peut considérer que est le quotient de deux valeurs dx et dy , très petites des accroissements D x et D y .
IV) Signification géométrique de la dérivée ;
Nombre dérivé :
Rappelons qu’on appelle « tangente à une courbe » au point
« A », la position limite de la sécante « AM » quand le
point « M » de la courbe se rapproche indéfiniment du point
« A ».
D’une manière précise, dire que la droite
« AT » est tangente, c’est à dire que l’angle « TAM » des
droites « AT » et « AM » peut être rendu aussi petit que
l’on veut, à condition de prendre « M » suffisamment voisin du point
« A ».
Remarques :
1 - Pour les courbes que nous aurons à considérer, on obtient la même tangente , que « M » se rapproche de
« A » d’un côté ou de l’autre.
2- Au voisinage d’un point ordinaire, la courbe est
d’un même côté de sa tangente , elle
« touche » sa tangente , au sens vulgaire du mot ; sur une
petite longueur, courbe et tangente sont graphiquement confondues.
3- Il peut arriver que la courbe traverse sa tangente , on dit dans ce cas que le point est un point
d’inflexion.
Cela étant , on considère une fonction y = f (x)
ayant une dérivée et sa représentation graphique.
Par définition : on appelle « nombre dérivé » le coefficient angulaire de la
tangente à la courbe représentative de la fonction y = f (x ) est , en
chaque point , égal à la valeur correspondante de la dérivée.
Soit en effet :
► « x0 » est
une valeur quelconque de
« x » ;
► « y 0 » = f ( x0) la valeur correspondante de
« y » ;
►
« x1 = x0
+ ∆ x » est une deuxième valeur de « x » ;
►
« y1 = y 0 + ∆ y la valeur
correspondante de « y ».
Soit M0
et M1 les points représentatifs.
Le
coefficient angulaire de la droite M0 et M1 est
x0 et y 0
étant supposés invariables , et , par suite, le point M0 fixe
faisons tendre ∆x vers zéro ; ∆ y tend aussi vers zéro par
hypothèse ; x1 et y1
tendent respectivement vers x0 et y 0
.
Donc : 1°) M1 se rapproche de plus en
plus de M 0 et la droite M0
et M1 a pour limite la tangente « T » à la courbe. 2°) Le rapport
a pour limite la
valeur de la dérivée pour « x = x 0 ». (voir la
définition. La tangente au point M0 a donc pour
coefficient angulaire la valeur « f ’(x0) » de la
dérivée en ce point. |
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Exemple de
calcul :
On donne y
= Calcul de la dérivée y’. On sait que la dérivée de « a x² » est « 2ax » La dérivée de y = est y’ = - soit y’= Soit A le point d’abscisse « 2 » Pour le point A : « x = 2 » ; « y = - 1 »
et «y’ = -1 » Si nous
menons par « A » les parallèles AX et AY aux axes de coordonnées :
rapportée à ces nouveaux axes, la tangente en « A » est la droite
d’équation « Y = - X » |
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Complément d’informations : Sur la courbe « C » représentative de la fonction y =
f(x) considérons deux points P et P’.
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L’abscisse de P
est = x1 , son ordonnée = y1
L’abscisse de P ’ est ’
= x2 son ordonnée ’
= y2
Désignons par Dx la différence des abscisses de ces points
D
x =
’ - = ’
Pour Dy la différence de leurs
ordonnées :
Dy = ’ - =
Dy
représente l’accroissement de la fonction y = f(x) ,
lorsque la variable s’accroît de Dx à partir
de x1 . Traçons la droite PP’ , puis par le
point P , la parallèle PX à la direction
positive de l’axe des abscisses. Désignons par
a l’angle que forme PP’ avec l’axe des
abscisses ou avec sa parallèle PX , enfin menons au
point « P » la tangente PT à la courbe C et désignons par j l’angle
que forme PT avec l’axe des abscisses ou
avec sa parallèle PX .
Dans le triangle PIP’ ; PI = Dx , ’
= Dy . Or , nous savons
que dans un triangle rectangle , un côté
de l’angle droit est égal au produit de l’autre côté de l’angle droit
par la tangente trigonométrique de l’angle opposé au premier côté d’où
Dy = Dx tg a ; = tg a
Ainsi le rapport des deux accroissement mesure la tangente
trigonométrique de l’angle a que forme la droite PP’ avec la
direction positive de l’axe des abscisses , c’est à
dire la pente de cette droite .
Voyons quelles sont les conséquences d’une
réduction progressive de Dx
Si Dx diminue , le point P’ se rapproche de P le
long de la courbe C et Dy diminue
simultanément ; la droite PP’ tourne autour de P dans le sens de la flèche
, l’angle a varie et nous avons constamment tg a ;
Si Dx s’évanouit , la sécante PP’ tend vers sa position
limite qui est la tangente PT . Dy s’évanouit également et le
rapport tend vers une valeur déterminée , qui est par définition la dérivée y’ .
L’angle a tend vers sa valeur limite j
La valeur limite du rapport mesure donc la
tangente trigonométrique de la valeur
limite de l’angle a
Autrement dit
y’ = tgj
On voit donc que : la dérivée de la
fonction y = f(x) pour x = x1 , mesure la pente de la tangente menée à la
courbe représentative de la fonction au point P , d’abscisse x1
Exemple :
Sur une parabole d’équation y = x2 Considérons les points : A et A’ d’abscisses + et –1
Traçons les tangentes AT et AT’ à la parabole , puis menons par A et A’ les parallèles AX et A’X’ à la direction positive de l’axe
des abscisses. La dérivée de y = x2 étant y ’ = 2x Nous avons : tg j = 2 = 1 ; j = 45° tg j’ = 2 (-1) = -2 ;j’ ¹ - 63°30’ |
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L’angle j est
positif : la tangente AT est ascendante (montante ou croissante) , comme la portion de courbe à laquelle elle
appartient ;
L’angle j est
négatif, la tangente A’ T ’ est décroissante (
descendante), comme la portion de courbe à laquelle elle appartient.
V ) Signification cinématique de la
dérivée :
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Imaginons
un mobile « m » , animé d’un mouvement varié
mais continu , d’équation y = f (t)
( lire :en fonction du temps) et parcourant la droite y’y .
Il passe au point A au temps t1 et au point
B au temps t1 +Dt .
Si nous désignons par Dy la
distance AB , le rapport mesure la vitesse
moyenne du mobile entre A et B . Si nous
réduisons de plus en plus l’intervalle de temps Dt , la longueur Dy décroît aussi de plus en plus , et le rapport tend vers une limite déterminée
qui est la vitesse du mobile au point A ; or du point de vue mathématique
, la valeur limite du rapport lorsque Dt
s’évanouit est la dérivée de l’espace
par rapport au temps dans laquelle on donne à « t » la valeur t1 .
VI ) Signification « physique » de la
dérivée.
D’une manière générale, la dérivée exprime une idée
de variation instantanée, de vitesse.
Ainsi nous avons vu que pour un mouvement
quelconque, la « vitesse »
est la dérivée de l’espace e = f ( t) par rapport au temps.
On écrit :
L’ « accélération » est la dérivée de la
vitesse « v » = j ( t
) lire « par rapport au
temps »
On écrit :
Autre signification :
- L’intensité ( I ) du courant
électrique de décharge d’un condensateur est la dérivée de la quantité
d’électricité en mouvement par rapport au temps.
On écrit :
- la force
électromotrice (e) d’induction est proportionnelle à la vitesse
de variation du flux, c’est à dire à la dérivée du flux par rapport au temps.
On
écrit
( « k »
étant un coefficient qui dépend des unités choisies.)
VII )
Résumé (niv IV) :
Définition de la dérivée :
soit une fonction y = f (x) définie
et continue* dans un intervalle ( a ; b ) .
« x0 » une valeur de la
variable et « x0 + ∆ x » une valeur voisine , appartenant toutes deux à l’intervalle ;
« y0 » et « y0 + ∆y » les
valeurs correspondant de la fonction.
Nous formons le rapport :
quand l’accroissement donné à « x » tend
vers « 0 », l’accroissement résultant de ∆y tend aussi vers
« 0 » (continuité) et le rapport précédent se présente sous la forme ( voir info +)
On appelle « dérivée de la fonction f
(x) » pour la valeur « x0 »de la variable, la limite ( si elle existe) du rapport de l’accroissement de la
fonction à l’accroissement de la variable, quand ce dernier (∆ x) tend
vers zéro.
On la désigne par
y0 ‘ = f ‘ ( x0
)
En général , à tout valeur
« x0 » d’un intervalle , correspond une valeur f ‘
(x0) de la dérivée.
La
dérivée est donc une nouvelle fonction de « x » ; on la désigne
y ‘ = f ‘ (x).
Exemple : y = f(x) = a x²
( « a » est un nombre donné)
1°) nous cherchons si cette fonction admet une
dérivée pour x = -3.
- Calcul de « ∆ y » = f ( - 3 + ∆
x) - f (-3)
f
(-3) =
et
f ( - 3 + ∆ x) = a ( - 3 + ∆ x)²
=
donc ∆
y = (
soit ∆
y = -
- Calcul de
pour ∆ x = 0 ,
a pour limite « -6a »
« y =
a x² » admet donc , pour « x=
-3 » , une dérivée égale à : f
‘ ( - 3) = - 6a
Info : On dit
aussi que le nombre dérivé est
« -6a »
Lorsque l’on étudiera une fonction ; dans la
représentation graphique de la courbe représentant cette fonction , on mettra en relation le nombre
dérivé et le coefficient directeur de la
tangente en un point donné de la courbe.
Recommençons le même calcul, avec la valeur
« x0 » de la variable.
f ( x0)
= a x 0²
et f ( x0
+ ∆ x ) = a x 0² +
donc ∆
y =
soit
Pour ∆ x = 0 , a pour limite « 2 a x0 »
Pour «
y = a x² » admet donc , pour x0 , une dérivée égale à f ‘ (x0) =
Remarque :
ce calcul
montre que pour toute valeur x0 de « x » , il existe une
dérivée f ‘ ( x0) =
Revoir
dans ce cours la signification géométrique de la dérivée.( chapitre IV)
*Information sur une « fonction continue » ou
« continuité » :
Soit une fonction
y = f(x) définie dans un intervalle donné ( a ; b) , on dit
« qu’ elle est continue pour une valeur x 0 de cet intervalle
si elle a pour x 0 une valeur bien déterminée f ( x0) , et si , lorsque
« x » tend vers « x 0 » , sa limite est précisément f ( x0).
(voir cours sur les limites)
CONTROLE : aucun travail de prévu.