Pré requis:
Informations sur les propriétés des
opérations et les éléments neutres et absorbants. |
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Notions sur : la
relation d’équivalence et partition
d’un ensemble. |
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ENVIRONNEMENT du
dossier:
AVANT :
1°)l’ensemble Q
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APRES :
1°) Valeurs approchées et approximation 2°)Les
opérations avec les réels 3°) Ordre sur
« R » 4°) Les suites |
Complément d’Info :
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TITRE : L’ensemble
des nombres Réels
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· Rappels.
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Chapitres : |
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Travaux ; devoirs
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Corrigé
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Contrôle |
évaluation |
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Si A et B sont deux ensembles de nombres ;
L’intersection de A et de B est
l’ensemble des nombres qui appartiennent à la fois à A et à B ; on la note
A Ç B (
on lira : A inter B)
La
réunion de A et de B est l’ensemble des nombres qui appartiennent
à l’un au moins de deux ensembles A et B ; on la note A È B
( on lira : A union B)
x Î A Ç B équivaut à ( x Î A et x ÎB)
x Î A È B équivaut à ( x Î A et x ÎB)
Rappel : au collège , au cours des
quatre années , on apprend à effectuer des calculs ave des nombres pris dans
des ensembles de plus en plus étendus.
Rappels : ► N désigne l’ensemble des entiers naturels : 0 ;
1 ; 2 ; 3 ; 4 ; ….. ► Z désigne l’ensemble des
entiers relatifs : ……. ; (- 4) ;(
-3) ;( -2) ; (-1) ;( 0) ; (+1) ; (+2) ;(
+3) ;……. ► D désigne l’ensemble des
nombres décimaux , c’est à dire des nombres ayant un
développement décimal limité.
Exemple :
0,5 Î D ► D désigne l’ensemble
des nombres décimaux relatifs : Exemples : 0,5
Î D ; (-43,371) Î D ; ( + 23) Î
D ; (-23 ) Î
D ► Q désigne l’ensemble des rationnels,
c’est à dire des nombres de la forme : (
ou « A » et « B »
sont des monômes ou des polynômes) |
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« a » et « b » sont des nombres entiers
relatifs. |
a Î Z
; le nombre « a »
est un entier relatif. |
b Î Z* ;le nombre « b » est un entier relatif différent
de « zéro ». |
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Exemples :
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Mais les rationnels ( N Ì Z Ì D± Ì Q ) ne suffisent pas pour
« mesurer » , par exemple :
- La longueur de la diagonale d’un carré
de côté égal à « 1 » est égale
à « racine carrée de 2 »
- le périmètre d’un cercle de diamètre égal à « 1 » est égal à « pi »
Rappel : Les deux opérations
fondamentales, l’addition et la multiplication, sont les propriétés communes à tous les ensembles :
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Addition |
Multiplication |
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Associativité |
« a + ( b + c) = ( a + b) +
c » |
« a ( b c ) = ( a + b) + c » |
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Commutativité |
« a + b ) = ( b + a ) » |
« a b = b
a » |
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Existence d’un élément neutre |
O « a + 0 ) = ( 0 + a )= a » |
1 « 1 x a = a x 1
= a » |
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Distributivité |
« ( a ( b + c ) = ab + a c » |
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En outre ,
dans « Z ; D et R » tout
nombre « a » possède un opposé « a’ » , tel que :
« a + a’ = 0 » |
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Enfin dans l’ensemble « R » tout nombre « a » non nul possède un
inverse « a-1 » tel que : « a a-1 = 1 » |
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Ces nombres sont
« complémentaires » aux autres nombres vus précédemment pour former
l’ensemble des nombres dit « réels »
Les « R » sont les nombres Q
et les autres « nouveaux » 1)
Quelques
exemples de nombres réels (extérieurs à Q ) a)
Nous avons vu
que « » ne peut être égal ni à un nombre entier
, ni à une fraction ; nous savons seulement en calculer des valeurs approchées aussi
voisines que l’on veut :
Ainsi : 1, 414213 < <1, 414214 à 0,000001
prés ( à 10-6 prés) Il en est
de même des racines cubiques , des racines d’indice
n Î N* de nombres entiers qui ne sont pas elles – mêmes des nombres
entiers.
Ainsi : 10, 355580 < ???????
<10, 355580 ; à 0,000001 prés ( à
10-6 prés) Ces
suites décimales sont illimitées , elles ne sont pas
périodiques , sinon le nombre correspondant serait rationnel . b) De même
3,141592653 < p < 3,141592654 à 0, 000000001 prés . b)
Les rapports
trigonométries des angles tels que : Sin 36° » 0,5878 à
0,0001 et de nombreux nombres
couramment utilisé . Tous ces nombres sont nombres réels et
appartiennent à R . Ces
nombres qui ne sont pas
« rationnels » peuvent être dits « irrationnels »
Lorsque la suite de chiffres de la partie
décimale est illimitée , si
elle n’ est pas périodique , le nombre
correspondant est un irrationnel . Ainsi pour
l’ ensemble des réels ( R ) Nous admettrons que tous les nombres peuvent
s’exprimer : -
Soit exactement par un nombre décimal ( appartenant à Z et Q ) -
Soit par les nombres ayant une suite de chiffres en partie décimale illimitée périodique ( donc appartenant à Q ) -
Soit par les nombres ayant une suite de chiffres en partie décimale illimitée non périodique , Ces nombres (tous) constituent un ensemble appelé
« ensemble des nombres réels et
est désigné par la lettre « R » La lettre « R » désigne l’ensemble des réels, c’est à
dire des nombres qui permettent de mesurer toutes les longueurs et leurs
opposés. |
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Pratiquement tous les nombres utilisés dans les
calculs élémentaires sont des nombres réels . D’après ce qui précède on peut écrire : N Ì Z Ì Q Ì R Mais aussi N Ì Z Ì D± Ì Q Ì R Les réels « non rationnels » sont dits
« irrationnels » ( voir
les racines…) |
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Voir les opérations dans D± .Nous pouvons nous rappeler que nous
pouvons définir « Addition »
( et soustraction) , multiplication ( et division) ,
opérations qui possèdent les mêmes propriétés que celles données pour Q . L’opération « puissance » est toujours
définie et réciproquement l’opération d’indice « n » »
est aussi définie dans R+ . |
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Une relation d’ordre sur un ensemble
« E » est une relation « R » : |
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· Réflexive :
pour tout élément « a » de
« E » ; a R a |
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· Antisymétrique : Aucun couple
( a ; b ) d’éléments de « E »
ne vérifie simultanément les trois conditions : ( a R b ) ;
( b R a
) ; ( a
b ) |
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· Transitive : Si trois élément « a » ;
« b » ; « c » de « E » sont tels que : ( a R b
) ;
( b R c
) alors ( a R c ) |
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L’ensemble des « R » des nombres réels
est muni de quatre relations d’usage courants notées : |
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Lire :
inférieur ou égal à… ; |
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< |
Lire :
strictement inférieur à… ; |
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Lire :
supérieur ou égal à… ; |
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> |
Lire :
strictement supérieur à… ; |
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Les
relations et sont des relations d’ordre. |
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Les relation
> et < sont antisymétriques et transitives
, mais non réflexives. |
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Deux inégalités telles que : |
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« a b »
et « c < d » |
Ou « a b » et « c d » |
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Ou |
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« a < b » et « c < d » |
Ou « a b » et « c d » |
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Sont de même sens. |
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Deux inégalités telles que : |
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« a b » et « c > d » |
Ou « a b » et « c d » |
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Sont dites de sens contraires |
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1°) En ajoutant ( ou en retranchant ) un même nombre aux deux membres d’une inégalité , on obtiens une
inégalité de même sens .. |
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Exemples : « a b » entraîne
« a + c b + c » |
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« a < b »
entraîne « a + c < b + c » |
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Comme ajouter un réel c’est retrancher son opposé ,
on peut appliquer la même règle commençant par retrancher d’où : 2°) En retranchant un même nombre aux deux membres d’une inégalité , on obtiens une inégalité de même sens . |
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3°) En ajoutant « membre à
membre » deux inégalités de même sens , on obtient
une inégalité de même sens . |
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Exemple : « a b » et
« c d » entraînent
« a + c b + d » |
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Attention !!! Il n’est pas permis de retrancher des
inégalités : «
19 17 » et
« 13 3 », il n’est
pas possible de déduire : 19 -
13 17 - 3 |
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4°) En multipliant les deux membres d’une
inégalité par un même réel non nul , on obtient une
inégalité : |
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· De même sens si le
multiplicateur est positif. · De sens contraire si le multiplicateur est négatif. |
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« a » et « b »étant deux réels
tels que « a b » |
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est l’ensemble des réels « x » tels que |
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[ a , b ] |
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« a x b » |
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[ a , b [ |
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« a x < b » |
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] a , b ] |
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« a
< x b » |
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] a , b [ |
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« a
< x < b » |
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] a , + [ |
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« a
< x » |
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[ a , + [ |
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« a x » |
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] - , b [ |
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« x <
b » |
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] - , b ] |
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« x b » |
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est celui des deux
réels « + x » et « -x » qui est positif. |
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= 0 |
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· La valeur absolue d’une somme est inférieure ou égale à la somme des
valeurs absolues : + · La valeur absolue d’un produit est égale au produit des valeurs
absolues. = |
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Fin des rappels : |
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1.
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Nier l’inégalité suivante : a -5 |
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2.
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Nier l’inégalité suivante : b
2 |
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3.
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Nier l’inégalité suivante :
c < 0 |
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4.
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Nier l’inégalité suivante : 0
d < 1 |
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5.
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Nier l’inégalité suivante : - 1 f < - 0,5 |
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6.
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Nier l’inégalité suivante : f < - 2 ou
f > 3 |
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7.
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Vérifier que le réel : [ ( a + b ) - ] est égal au plus petit des deux réels
« a » et « b » |
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8.
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En remarquant que les radicandes sont des carrés parfaits , simplifier les écritures suivantes (dont on
discutera selon les valeurs de « a » : |
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9.
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En remarquant que les radicandes sont des carrés parfaits , simplifier les écritures suivantes (dont on
discutera selon les valeurs de « a » : |
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10. |
En remarquant que les radicandes sont des carrés parfaits , simplifier les écritures suivantes (dont on
discutera selon les valeurs de « a » : |
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11. |
En remarquant que les radicandes sont des carrés parfaits , simplifier les écritures suivantes (dont on
discutera selon les valeurs de « a » : |
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12. |
En remarquant que les radicandes sont des carrés parfaits , simplifier les écritures suivantes (dont on
discutera selon les valeurs de « a » : |
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13. |
Soit « a » un nombre réel. Sachant que « a < -1 », que peut
-on dire de « a² » , de « -a » et de « » ? |
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14. |
Soit « a » un nombre réel. Sachant que « a > 5 », que peut -on
dire de « a² » , de « -a » et de « » ? |
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15. |
Soit « a » et « b » deux réels . On sait que : 4 < a < 7 et
3 < b < 4 que peut-on dire de « a –
b » ? |
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16. |
Soit « a » et « b » deux réels . On sait que : - 1
< a < 3 et -2 <
b < 0 que peut-on dire de
« a – b » ? |
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17. |
Soit « a » et « b » deux réels . On sait que : -2
a
2 et
- 2 b 2 que peut-on dire de « a –
b » ? |
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Quelles inégalités vérifie t-il si le réel « a »
vérifie : |
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18. |
- 3 <
a < 3 ? |
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19. |
- 1 a
1 ? |
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20. |
- 2 <
a < 0 ; ? |
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21. |
- 2 <
a < 4 ; ?
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22. |
- 2 a < 2 ; ? |
|
23. |
- 2
< a 3 ; ? |
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24. |
- 5 < a - 3 ; ? |
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Quelles inégalités le réel « a »
vérifie-t-il sachant que |
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25. |
< 2 |
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26. |
3 |
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27. |
> 1 |
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28. |
1 |
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29. |
< 2 |
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Déterminer l’intersection des intervalles
« A » et « B » donnés. |
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30. |
A = [ 0 ; 4
] ;
B = [ 2 ; 6 ] |
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31. |
A = [ 0 ; 5
] ;
B = [ 5 ; 6 ] |
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32. |
A = [ 0 ; 3
[ ;
B = [ 2 ; 4 [ |
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33. |
A = [ - 1
; 4 [ ; B =
[ 3 ; 4 [ |
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La réunion de deux intervalles « A » et
« B » donnés est-elle un intervalle ? Si oui
, préciser cet intervalle. |
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34. |
A = [ 1 ; 4
] ;
B = [ 2 ; 5 ] |
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35. |
A = [ 1 ; 2
] ;
B = [ 2 ; 3 ] |
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36. |
A = [ -1 ;
0 [ ; B =
[ 0 ; 2 ] |
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37. |
A = [ -1 ;
1 [ ; B =
] 1 ; 3 [ |
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38. |
On donne deux réels « a » et
« b » . On sait que : 4,5 < a <
4,6 et 5,3 b 5,4 Que peut –on en déduire pour « a + b » , pour « a – b » , pour
; pour « a² + b² » |
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39. |
Comparer les nombres et + : on déterminera leur ordre et on donnera un
majorant de leur écart
. |
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40. |
On donne quatre réels « a » , « b » , « c » et « d »
tels que : a < b et c < d Démontrer l’ inégalité :
« a – b < d –c » |
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41. |
On donne quatre réels « a » , « b » , « c » et « d »
tels que : a < b et c < d Démontrer l’ inégalité : « a – d < b – c » |
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42. |
On donne six
réels « a » , « b » ,
« c » et « a’ » ,
« b ‘ » , « c’ » tels que : Etablir les inégalités : « a b’ b a’ et |
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43. |
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44. |
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45. |
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46. |
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TRAVAUX AUTO FORMATIFS.
1°) Nommer
les ensembles définis par les lettres : N ; Z ; D ; Q (accompagner la réponse par un exemple)
2°) Que
désigne la lettre « R » :
3°) Citez
des nombres irrationnels.
1°) Classer avec la
relation £ les trois nombres ; ; et p
En déduire le classement par la même relation de ; ; et p
(pour résoudre cette question
déterminer des valeurs approchées décimales des deux fractions avec un nombre
de chiffres décimaux suffisant.)
2°) Les valeurs approchées par défaut d’un nombre sont successivement : 1 ; 1,1 ;
1,12 ; 1,12123 ; 1,121231234, etc . ;les chiffres décimaux successifs constituant une suite de plus en plus longue
des nombres entiers .Le nombre est-il rationnel ? est-il
réel ?
3°) Pourquoi la valeur de x
tel que x2 = 5 , est-elle extérieure à
l’ensemble Q . Montrer que dans l’intervalle
[2 ; 3 ]
cette valeur constitue une coupure pour les nombres de l’ensemble Q. En
est-il de même pour x2 = 6,25 ?
CONTROLE : corrigé :
1°) Nommer les ensembles définis par les
lettres : N ;
Z ; D ; Q (accompagner la
réponse par un exemple)
► N
désigne l’ensemble des entiers naturels : 0 ; 1 ; 2 ;
3 ; 4 ; …..
►
Z désigne l’ensemble des
entiers relatifs : ……. ; (- 4) ;(
-3) ;( -2) ; (-1) ;( 0) ; (+1) ; (+2) ;(
+3) ;…….
► D désigne l’ensemble des nombres décimaux , c’est à dire des nombres ayant un développement
décimal limité.
Exemples : 0,5
Î D ; (-43,371) Î D ; ( + 23)
Î D ; (-23 ) Î D
►
Q désigne l’ensemble des rationnels, c’est à dire des nombres de
la forme :
2°) Que désigne
la lettre « R » :
l’ensemble des
nombres réels.
3°) Citez des nombres irrationnels.
Pi ; racine carré de 2 ; racine
carrée de 3 ; racine carrée de 7 ;…
EVALUATION:
1°) Classer avec la relation £ les trois nombres ; ;
et p
En déduire le classement par la même
relation de ; ;
et p
(pour résoudre
cette question déterminer des valeurs approchées décimales des deux fractions
avec un nombre de chiffres décimaux suffisant.)
2°)
Les
valeurs approchées par
défaut d’un nombre sont successivement : 1 ; 1,1 ;
1,12 ; 1,12123 ; 1,121231234, etc . ;les chiffres décimaux successifs constituant une suite de plus en plus longue
des nombres entiers .Le nombre est-il rationnel ? est-il
réel ?
3°) Pourquoi la valeur
de x tel que x2 = 5 , est-elle
extérieure à l’ensemble Q . Montrer que dans l’intervalle [2 ; 3 ] cette valeur constitue une coupure pour les
nombres de l’ensemble Q. En est-il de même pour x2 = 6,25 ?