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ENVIRONNEMENT du
dossier :
Objectif
précédent : |
Objectif suivant :
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INFORMATIONS : Module : calcul algébrique
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LES
CALCULS FRACTIONNAIRES :
Suite : NOTIONS SUR LES LIMITES ( cours
n°2 ) en lien avec Les Formes algébriques particulières .
Chapitres |
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Travaux
auto formatifs. |
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Corrigé |
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TEST |
COURS
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Pré
requis à : … l’étude de
formes particulières
. Il arrive quelque fois qu’une fraction ,
pour certaines valeurs particulières assignés aux lettres qu’elle contient ,
voit s’annuler son numérateur ou son dénominateur ou même l’un et l’autre ,
et prend une des formes : « Nous
allons chercher le sens de ces formes singulières ,
après s’être imprégné des notions sur l’infini et sur ces limites. |
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On
appelle « quantité infiniment petite » une quantité variable
décroissant indéfiniment, en valeur absolue , de
façon à devenir définirivement moindre que toute
grandeur assignable , si petite que soit celle-ci, sans jamais devenir nulle. |
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Exemple :
Soit la faction « La
fraction « |
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On
appelle « infinie » ou « infiniment grande » une quantité
susceptible de prendre des valeurs absolues successives « indéfiniment
croissante » , en sorte que cette quantité
finisse par dépasser en valeur absolue tout nombre donné , si grande qu’il soit . L’infini
se désigne d’ordinaire * par le
signe : |
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* : Le symbole
« |
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Exemple :
Assignons
au diviseur « p » de la fraction
« |
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En Mathématiques , sous les noms
« infiniment grand « et « infiniment petit » ,on désigne
donc pas des quantités
actuellement déterminées et
assignables , l’une extrêmement grande , l’autre extrêmement petite , mais des « quantités
variables », actuellement indéterminées en valeurs , l’une en voie de
grandir au-delà de toute grandeur assignable , l’ autre en marche vers zéro,
mais sans jamais l’atteindre . |
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En réalité , il ne peut exister une « quantité »
qui , au sens absolu et littéral des mots, soit infiniment grande ou
infiniment petite . Il ne
peut exister, croyons nous, ni une collection composée d’un nombre infini
d’objets existant simultanément , ni un être ayant
commencé, depuis un nombre infini d’années, d’exister. Tout
« nombre » proposé est
essentiellement déterminé et fini. En effet, si grand soit-il, il en existe
un plus grand encore , car on peut y ajouter ne fût ce qu’une unité , on peut même le doubler , le
tripler , le multiplier par tel nombre qui plaît, on peut même élever au
carré , au cube , à telle puissance
qu’on souhaite. Si petit soit –il au contraire , on
peut le diviser par « 2 » ,
puis chaque moitié par « 2 » , et ainsi de suite . De même ,
dans l’espace, une ligne droite donnée a nécessairement une certaine longueur
déterminée et finie ; car on peut poursuivre cette droite dans l’une et
dans l’autre direction, à l’infini ou plutôt à « l’indéfini »,
comme on peut, au contraire, par la pensée, partager cette droite en deux
moitiés et ces moitié encore , et ainsi de suite sans être jamais arrêté. De même , dans le temps, la durée de l’existence d’un être qui a commencé par
exister à un moment donné, à une certaine valeur actuelle déterminée ( un
certain age) ; par la pensée, on peut
prolonger à l’indéfini cette durée, en y ajoutant sans cesse et sans
limite ; on peut aussi , au contraire , partager par la pensée la durée
d’une vie en deux moitiés , et chaque moitié encore ainsi de suite. ,, L’infini
absolue n’est pas un nombre , ce n’est pas une
quantité numérique ; non plus que l’immensité absolue n’est une quantité
d’espace , ni l’éternité une quantité de temps . Inversement
« zéro » n’est une quantité infiniment petite ,
un fragment infinitésimal d’unité ; non plus que l’instant actuel n’est
une portion de temps, ni le point une portion de longueur . |
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Quand les valeurs successives d’une quantité variable « x »
approchent indéfiniment d’une quantité fixe et déterminée « a », de
manière à n’en différer que d’aussi peu qu’on veut ,
cette quantité fixe et déterminée est appelée « la limite » des
valeurs de la variable. C’est ce qu’on exprime par l’égalité : « lim.x = a » |
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Nous vous citons quelques exemples. |
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N° 1 : La fraction « |
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N° 2 : Le rapport « |
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N°3 : L’expression |
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N°4 : La somme « Sp » des
« p » premiers termes de la série : « 1 + si l’on
addition un nombre suffisamment grand de termes. En effet, en
additionnant « 2 ;
3 ; 4 ; 4 ; 5 ; 6 ; 7 . ;…. »termes on
obtient successivement les sommes : « Or « |
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N°5 : Nous avons déjà vu ( on
appelle « série » une suite illimitée de termes se déduisant les uns des autres suivant une
loi déterminée.) comment certains
quotients se prêtent à un développement en série ,
et comment , par exemple l’identité : « |
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N°6 : Nous avons vu, en arithmétique, qu’une « fraction périodique » , si l’on prend un nombre indéfiniment grandissant de
périodes |
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Converge
vers la valeur de sa fraction génératrice . Ainsi , « lim .
0,33333…= En effet : |
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Et ainsi de suite . |
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N°7 : On sait aussi que le
nombre « incommensurable »
représenté par le symbole
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La définition du mot « incommensurable » , comme limite
d’une suite de nombres commensurables, est de Cauchy ; le géomètre belge
CATALAN ( 1814-1894) a repris cette notion et a donné le premier , dans
ses excellents Manuels d’Arithmétique et Algèbre ( 1852 et 1857) , la
véritable théorie des « incommensurables » , devenu aujourd’hui
classique. |
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N°8 : En géométrie , on pose cette
définition : la tangente à une courbe
en un point donné de la courbe est la limite des positions d’une sécante, qui
coupe la courbe en ce point, et qui tourne autour de ce point de façon qu’un
second point de section tende à se confondre avec le premier. |
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N°9 : En géométrie encore ; on établit ces deux
définitions : « on appelle longueur de la circonférence la
limite du périmètre » et « aire du disque
la limite de l’aire d’un polygone convexe inscrit dont les côtés deviennent
indéfiniment plus nombreux et diminuent indéfiniment de manière à
devenir moindres que toute grandeur donnée. |
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Remarque N°1 : La complète et rigoureuse
« définition » de la limite mathématique se formule en ces
termes : On entend par « limite » d’une quantité
variable « x » , une quantité fixe « a » dont les valeurs
successives de la quantité variable s’approchent indéfiniment , de manière
que la différence « x – a » , prise en valeur absolue, entre cette
variable et cette quantité fixe , finit par devenir définitivement plus petite que toute grandeur assignable , si petite
que soit celle-ci, sans que cette différence devienne jamais définitivement nulle. DE cette définition résultent les conséquences
suivantes : 1°) Il y a équivalence entre les égalités « lim. x =
a » et « lim. x – a = 0 » 2°) Une « quantité indéfiniment petite
» peut se définir une « quantité variable » qui a zéro pour limite. 3°) Une « quantité infiniment grande »
peut se définir « une quantité variable successible de croître au-delà
de toute limite *». |
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· info : L’infiniment petit et l’infiniment grand sont les deux
modes extrêmes de la quantité, qui, dans ses variation tend vers le néant ou
vers l’infini. · Zéro est la limite de l’infiniment petit. · Dira – t –on que « l’infini » est la limite de
« l’infiniment grand » ? Non : cette locution serait
vicieuse à tous égards ; on ne pourrait même interpréter en entendant , par cette limite et par cet infini
absolu, je ne sais qu’elle barrière idéale placée au-delà de toute quantité.
L’infini absolu ne peut jouer le rôle de limite : il n’est que la simple
négation de toute limitation , il est une pure
conception de notre esprit , et non une grandeur réelle, une quantité. · En Mathématiques , le mot
« infini » a toujours un sens conventionnel. · D’ordinaire, il signifie une quantité susceptible de croître sans limite , un « indéfiniment grand ». · Quelque fois , surtout comme solution d’un
problème , « l’infini absolu » apparaît : il signifie alors
que , dans les conditions données , la quantité cherchée cesse absolument
d’exister. On demande à quelle distance « x » de son origine la
droite « A » est rencontrée par une droite « B », et le
résultat du calcul est « x = · Rappelons que : un nombre « infini » implique
contradiction. Tout « nombre » est déterminé et fini. |
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Remarque N°2 : Entre la variable et sa limite il y a une
« différence de nature », qui s’oppose à ce que l’une
finisse jamais par se confondre formellement avec l’autre. Aussi « zéro » n’est aucunement une
fraction infiniment petite : il ne peut exister un fragment de l’unité,
si petit soit –il , qui soit néant. Un
infiniment petit ne diffère d’une
fraction ordinaire que par la dimension , laquelle a
cessé d’être perceptible et même concevable , son diviseur excédant tout
nombre susceptible d’être formulé. |
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De même un cercle n’est pas un polygone à côtés
excessivement petits : le cercle n’a pas de côtés ; uns courbe
n’offre nulle part trois points consécutifs en ligne droite. |
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Cependant, il peut arriver qu’une variable
atteigne une ou plusieurs fois , ou même
périodiquement, la valeur particulière de sa limite : elle ne se
confond pas définitivement ni
formellement avec sa limite, elle traverse cette valeur ; Exemple : Soit la fraction « x= Cependant, posons successivement « n =
1 ; n = 2 ; n = 3 ; n = 4 ; n = 5 ;… » ;
il vient : « |
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En
trigonométrie , le rapport « |
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Ainsi les cordes inscrites dans un cercle ont pour longueur maximum la longueur du
diamètre : le diamètre n’est cependant pas la limite des cordes , ce n’est qu’une corde plus grande que les
autres ; il n’en diffère point par nature . |
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De même en trigonométrie, le rayon est le maximum , et non la limite proprement dite, du sinus.. |
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Remarque N°3 : On classe en divers « ordres »
les infiniment grands et les infiniment petits. Soit « Inversement , la fraction « |
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5°
) Principe fondamental |
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Deux variables constamment égales entre elles
dans tout le cours de leurs variations , tendent vers
des limites égales. Ce principe est évident, à la condition que l’on
conçoive nettement la notion exacte de la limite. En effet, si « |
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Ceci termine ces
premières notions relatives aux limites. (voir les cours suivants ….) |
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