|   | Le barycentre
  est un point (dans le plan ou dans l'espace) que l'on détermine grâce à
  d'autres points connus. Ces points peuvent être pondérés, ce qui veut dire
  qu'ils sont affectés d'une valeur qui est prise en compte dans la
  détermination du barycentre. Le barycentre a plusieurs applications, comme
  notamment la recherche du centre de gravité d'un solide.   |   | 
 
  |   | Le chapitre des barycentres allie
  géométrie vectorielle et calculs. Il y a peu de cours, par contre beaucoup de
  méthodes sont à apprendre.   Qu'est ce
  que c'est, et à quoi ca sert ? Le barycentre est un point, un
  endroit spécial. Si on parlait du barycentre d'un objet, ce serait le
  "centre" de cet objet, c'est à dire le point d'équilibre de
  l'objet. En physique, ce point sera utilisé pour étudier l'objet.Pourquoi parle-t'on de points "pondérés"?
 - Imaginez votre double décimètre. Si vous le posez à plat sur une pointe de
  métal, vous devrez positionner la pointe de métal (G) au centre de la règle
  pour qu'elle se tienne en équilibre : normal, votre double décimètre est
  identique à chaque extrémité, chaque point est affecté du même poids, le
  barycentre est alors l'"isobarycentre" ( iso
  veut dire égal).
 
  -
  Imaginez maintenant une louche: elle est bien plus lourde du coté bombé que
  du coté du manche. Si vous la mettez sur une pointe
  de métal (G), en positionnant la pointe au milieu de la longeur
  de la louche, celle ci va pencher du coté le plus lourd. Pour compenser cela et trouver
  l'équilibre, on va poser sur le manche un poids supplémentaire P. Le
  centre de la louche sera alors le barycentre du coté bombé affecté du poids
  "1" , et du manche affecté du poids P. 
   -
  Imaginez enfin que non, finalement, on ne met pas de poids sur le manche pour
  compenser. Alors pour rétablir l'équilibre, il faudra trouver la position
  de G la plus adaptée, et donc la rapprocher du coté lourd. 
  La
  plupart des objets de notre vie sont asymétriques. Pour pouvoir étudier les
  forces qui s'y exercent, leur mouvement ou tout
  autre chose en physique, il faut "réduire" cet objet à un seul
  point. C'est le barycentre qui sera choisi, et on l'appellera en physique, le
  centre de gravité. Ce qu'il faut savoir :- la définition du barycentre,
 - la propriété du barycentre,
 - les petites propriétés,
 - l'association de barycentre.
 Ce qu"il
  faut savoir faire:- Construire le barycentre de 2 points, de 3 points,
 - Montrer qu'un point est le barycentre de 2 ou 3 points,
 - Montrer que 3 points sont alignés,
 - Trouver des ensembles de points.
   Rappels préliminaire nécessaires :- La relation de Chasles:
  - La règle du parallélogramme, avec I le milieu de AB :
  - A retenir pour les résolutions d'exercices :
 
       Définition fondamentale : G est le Bar (A,a)
  (B,b) alors    Construction d'un barycentre :  Sans les coordonnées :
 De la définition, grace à la relation de Chasles, on obtient la formule
  permettant de construire G connaissant A et B : 
 Certains profs admettent
  l'utilisation directe de la formule, d'autres veulent que vous la retrouviez
  à chaque fois. Regardez dans les exos corrigés comment votre prof procède et
  faites de la même façon. Pour retrouver ces formules: Partez de la définition. Gardez GA puisque AG doit apparaitre
  dans la formule finale, mais faites Chasles sur GB pour le faire
  disparaître. Pointez sur le seul point qui reste, A. Vous obtenez aGA + b(GA + AB) = 0. Développez, transformez les GA en AG, isolez-le, et c'est fini. Avec 3 points la formule devient : 
  Avec coordonnées :
 
 Formules à adapter avec 3 points.   Montrer qu'un point est le
  barycentre de 2 points, ou 3 points: Le but est donc d'utiliser les
  données du problème pour arriver à une formule du meme
  type que la définition du barycentre:  Exemple : AC = 3 CB, exprimer A comme le
  bary de B et C:
 On doit donc trouver un formule du genre aAB + bAC = 0.
 On ne touche pas  au vecteur AC, on rapatrie CB à gauche du =, et comme CB doit disparaitre,
  on fait Chasles en pointant sur A:
 AC -3 (CA+AB) =0  d'ou AC - 3CA - 3AB =0 d'ou 4AC - 3AB = 0. A est donc le
  Bary de (B,-3) (C,4).
       Dans l'article suivant, nous
  étudierons les méthodes concernant les barycentres partiels ( ou barycentres associés )  ainsi que les exercices
  types pour trouver des ensembles de points.   |   | 
 
  |   | Info Internet : |   | 
 
  |   | Le barycentre est un point mathématique (géométrie
  analytique) construit à partir d'un ensemble d'autres. Il correspond ·      
  en
  statistiques à la notion de moyenne (ou espérance), ·      
  en
  physique (cinématique, mécanique du point) à la notion de centre d'inertie (L'inertie d'un corps découle de la
  nécessité d'exercer une force sur celui-ci pour modifier sa vitesse
  (vectorielle). Ainsi, un corps immobile ou en mouvement rectiligne uniforme
  (se...) (ou centre de masse (La masse est une propriété fondamentale de la matière qui se
  manifeste à la fois par l'inertie des corps et leur interaction
  gravitationnelle.)) ou de centre de gravité (La gravitation est une des quatre
  interactions fondamentales de la physique.), ·      
  et en
  mécanique (Dans le langage courant,
  la mécanique est le domaine des machines, moteurs, véhicules, organes
  (engrenages, poulies, courroies, vilebrequins, arbres de transmission,
  pistons, ...), bref, de tout ce qui produit ou transmet un...) du
  solide à la notion de moment (moment d'inertie, moment cinétique), ·      
  en
  analyse spatiale au point (Graphie)
  moyen ou point central   |   | 
 
  |   | En physique (La physique (du grec φυσικη) est
  étymologiquement la science de la nature. Son champ d'application actuel est
  néanmoins plus restreint : la physique...)Le barycentre (Le
  barycentre est un point mathématique (géométrie analytique) construit à
  partir d'un ensemble d'autres. Il correspond) de barus (poids) et centre est initialement le
  centre des poids (Le poids d'un corps nu ou force de
  pesanteur est la force exercée sur un corps (de masse m) immobile dans le
  référentiel terrestre (c’est-à-dire, lié à l'objet solide Terre en rotation),
  par...). C'est donc une notion physique et mécanique. Le
  premier à avoir étudié le barycentre en tant que centre des poids (ce qu'on
  appelle de nos jours (Le jour ou la journée est l'intervalle
  qui sépare le lever du coucher du Soleil ; c'est la période entre deux
  nuits, pendant laquelle les rayons du Soleil éclairent le ciel. Son...)
  le centre de gravité) est le mathématicien et physicien Archimède. Il est un
  des premiers à comprendre et expliciter le principe des moments, le principe
  des leviers et le principe du barycentre. Il écrit dans son traité Sur le
  centre de gravité de surface plane (La plane
  est un outil pour le travail du bois. Elle est composée d'une lame semblable
  à celle d'un couteau, munie de deux poignées, à chaque extrémité de la lame.
  Elle permet le dégrossissage et le creusage de formes courbes, galbées et
  même...): " Tout corps pesant a un
  centre de gravité bien défini en lequel tout le poids du corps peut être
  considéré comme concentré. "  Son principe des moments et des
  leviers lui permet de construire assez simplement le barycentre O de
  deux points de masses m1 et
  m2 différentes. 
 Pour que la balance soit en
  équilibre, il faut que les moments  et  soient égaux. Si par exemple la masse m1 est 4 fois plus importante que
  la masse m2, il faudra que
  la longueur (La longueur
  d’un objet représente la distance entre deux de ses extrémités, les plus
  éloignées possibles. Lorsque l’objet est filiforme ou en forme de lacet, sa
  longueur est souvent celle de...) OA soit 4 fois
  plus petite que la longueur OB. Cette condition se traduit de nos
  jours par l'égalité vectorielle 
 C'est le premier à avoir cherché
  des centres de gravité de surface comme des demi disques,
  des paraboles. Il procède par approximations successives et a pu prouver que
  la recherche (La recherche scientifique désigne en
  premier lieu l’ensemble des actions entreprises en vue de produire et de
  développer les connaissances scientifiques. Par extension métonymique, la
  recherche scientifique...) d'un centre de gravité
  utilise des méthodes analogues à celle du calcul d'aire. Son travail est
  prolongé par celui de Paul Guldin (1635/1640) dans
  son traité Centrobaryca et celui de Leibniz
  à qui l'on doit la fonction vectorielle de Leibniz. La notion de centre d'inertie G
  pour un système non solide est une notion dégagée par Christiaan Huygens
  (1654), lors de l'établissement de sa théorie (Le mot théorie vient du mot grec theorein, qui signifie
  « contempler, observer, examiner ». Dans le langage courant, une
  théorie est une idée ou une connaissance spéculative, souvent basée sur
  l’observation ou l’expérience,...) des
  chocs : même s'il sait que P = P0, il n'est pas évident pour
  lui que G ira à vitesse (La vitesse est une grandeur physique qui permet d'évaluer
  l'évolution d'une quantité en fonction du temps.)
  constante. En particulier au moment de la percussion, où des forces
  quasi-infinies entrent en jeu, avec éventuellement bris de la cible, G n'en
  continue pas moins imperturbé son mouvement :
  cela paraît mirifique à Huygens, qui ne connaît pas encore le calcul différentiel (Un différentiel est un système mécanique
  qui a pour fonction de distribuer une vitesse de rotation de façon adaptative
  aux besoins d'un ensemble mécanique.). C'est alors qu'il
  énonce le principe de mécanique : " Le barycentre d'un
  système matériel se meut comme si toute la masse du système y était
  transportée, les forces extérieures du système agissant toutes sur ce
  barycentre. "  On peut remarquer le glissement
  subtil entre barycentre, centre des poids (= centre de gravité) comme le
  voyait Archimède et barycentre, centre des masses (= centre d'inertie). Autres champs d'applicationLe barycentre, créé dans le cadre
  de la physique et de la mécanique, s'est vite révélé très utile dans bien
  d'autres domaines. En géométrie (Selon
  la définition donnée par Euclide dans ses Éléments, la géométrie serait la
  science mathématique des figures dans le plan et des volumes (les corps, au
  sens classique) dans l’espace. Cette acceptation, valable durant
  l'Antiquité...), il permet de repérer des points par rapport à
  d'autres points : ce sont les coordonnées barycentriques. C'est l'outil (Un outil est un objet finalisé utilisé
  par un être vivant dans le but d'augmenter son efficacité naturelle dans
  l'action. Cette augmentation se traduit par la simplification des actions
  entreprises, par une plus...) privilégié pour démontrer
  des alignements et des concours. On peut dire que la géométrie
  vectorielle (Cet article traite des
  opérations portant sur les vecteurs en géométrie euclidienne.)
  est la géométrie des vecteurs et des combinaisons linéaires alors que la géométrie
  affine (La géométrie affine est la
  géométrie des espaces affines : il s'agit grossièrement d'ensembles de
  points définis par des propriétés spécifiques permettant de parler
  d'alignement, de parallélisme,...) est celle des points
  et des barycentres. En statistique (La
  statistique (par opposition à une statistique) est l'ensemble des instruments
  et de recherches mathématiques permettant de déterminer les caractéristiques
  d'un ensemble de données (généralement vaste). Les statistiques (au pluriel)
  sont le...), il permet le calcul et la représentation des
  moyennes pondérées. En probabilité (Probabilité vient du latin probare (prouver, ou tester).
  Le mot probable signifie « qui peut se produire » dans le cas de
  futures éventualités, ou « certainement vrai »,...),
  on le retrouve dans l'espérance mathématique (L'espérance mathématique est une valeur
  numérique permettant de mesurer le degré d'équité d'un jeu de hasard. Elle
  est égale à la somme des gains (et des pertes) pondérés par la...). En logistique (La logistique est une activité de services qui a pour
  objet de gérer les flux de matières en mettant à disposition et en gérant des
  ressources correspondant aux besoins, aux...),
  c'est un outil puissant de décision. En chimie (La chimie est la science qui étudie la composition et les
  réactions de la matière.), il permet de calculer
  la polarité d'une molécule.   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   | 
 e
  barycentre
  est un point mathématique (géométrie analytique) construit à partir d'un
  ensemble d'autres. Il correspond ·      
  en statistiques à la notion de moyenne (ou
  espérance), ·      
  en physique (cinématique, mécanique du point) à la
  notion de centre d'inertie (L'inertie d'un corps découle de la nécessité
  d'exercer une force sur celui-ci pour modifier sa vitesse (vectorielle).
  Ainsi, un corps immobile ou en mouvement rectiligne uniforme (se...)
  (ou centre de masse (La masse est une propriété fondamentale de la
  matière qui se manifeste à la fois par l'inertie des corps et leur
  interaction gravitationnelle.)) ou de centre de gravité (La
  gravitation est une des quatre interactions fondamentales de la physique.), ·      
  et en mécanique (Dans le langage courant, la mécanique est le domaine des machines,
  moteurs, véhicules, organes (engrenages, poulies, courroies, vilebrequins,
  arbres de transmission, pistons, ...), bref, de tout ce qui produit ou
  transmet un...) du solide à la notion de moment (moment
  d'inertie, moment cinétique), ·      
  en analyse spatiale au point (Graphie) moyen ou point central. On
  utilise également ce concept pour la construction de courbes de Bézier. Un peu d'histoireEn
  physique (La physique
  (du grec φυσικη) est étymologiquement la
  science de la nature. Son champ d'application actuel est néanmoins plus
  restreint : la physique...)Le
  barycentre (Le barycentre est un point mathématique (géométrie
  analytique) construit à partir d'un ensemble d'autres. Il correspond)
  de barus (poids) et centre est
  initialement le centre des poids (Le poids d'un corps nu ou force de pesanteur est la
  force exercée sur un corps (de masse m) immobile dans le référentiel
  terrestre (c’est-à-dire, lié à l'objet solide Terre en rotation), par...).
  C'est donc une notion physique et mécanique. Le premier à avoir étudié le
  barycentre en tant que centre des poids (ce qu'on appelle de nos jours (Le jour ou la journée est l'intervalle qui sépare
  le lever du coucher du Soleil ; c'est la période entre deux nuits,
  pendant laquelle les rayons du Soleil éclairent le ciel. Son...)
  le centre de gravité) est le mathématicien et physicien Archimède. Il est un
  des premiers à comprendre et expliciter le principe des moments, le principe des
  leviers et le principe du barycentre. Il écrit dans son traité Sur le
  centre de gravité de surface plane (La plane est un outil pour le travail du bois. Elle est
  composée d'une lame semblable à celle d'un couteau, munie de deux poignées, à
  chaque extrémité de la lame. Elle permet le dégrossissage et le creusage de
  formes courbes, galbées et même...): " Tout
  corps pesant a un centre de gravité bien défini en lequel tout le poids du
  corps peut être considéré comme concentré. "  Son
  principe des moments et des leviers lui permet de construire assez simplement
  le barycentre O de deux points de masses m1
  et m2 différentes. 
 Pour
  que la balance soit en équilibre, il faut que les moments  et  soient
  égaux. Si par exemple la masse m1
  est 4 fois plus importante que la masse m2,
  il faudra que la longueur (La longueur d’un objet représente la distance entre deux de ses
  extrémités, les plus éloignées possibles. Lorsque l’objet est filiforme ou en
  forme de lacet, sa longueur est souvent celle de...) OA
  soit 4 fois plus petite que la longueur OB. Cette condition se traduit
  de nos jours par l'égalité vectorielle 
 C'est
  le premier à avoir cherché des centres de gravité de surface comme des
  demi-disques, des paraboles. Il procède par approximations successives et a
  pu prouver que la recherche (La recherche scientifique désigne en premier lieu l’ensemble des
  actions entreprises en vue de produire et de développer les connaissances
  scientifiques. Par extension métonymique, la recherche scientifique...)
  d'un centre de gravité utilise des méthodes analogues à celle du calcul
  d'aire. Son travail est prolongé par celui de Paul Guldin
  (1635/1640) dans son traité Centrobaryca et
  celui de Leibniz à qui l'on doit la fonction vectorielle de Leibniz. La
  notion de centre d'inertie G pour un système non solide est une notion
  dégagée par Christiaan Huygens (1654), lors de l'établissement de sa théorie (Le mot théorie vient du mot grec theorein, qui signifie
  « contempler, observer, examiner ». Dans le langage courant, une
  théorie est une idée ou une connaissance spéculative, souvent basée sur
  l’observation ou l’expérience,...) des chocs : même
  s'il sait que P = P0, il n'est pas évident pour lui que G ira à vitesse (La vitesse est une grandeur physique qui permet d'évaluer l'évolution
  d'une quantité en fonction du temps.) constante. En
  particulier au moment de la percussion, où des forces quasi-infinies entrent en
  jeu, avec éventuellement bris de la cible, G n'en continue pas moins imperturbé son mouvement : cela paraît mirifique
  à Huygens, qui ne connaît pas encore le calcul différentiel
  (Un différentiel est un système mécanique qui a pour fonction de distribuer
  une vitesse de rotation de façon adaptative aux besoins d'un ensemble
  mécanique.). C'est alors qu'il énonce le principe de
  mécanique : " Le
  barycentre d'un système matériel se meut comme si toute la masse du système y
  était transportée, les forces extérieures du système agissant toutes sur ce
  barycentre. "  On
  peut remarquer le glissement subtil entre barycentre, centre des poids (=
  centre de gravité) comme le voyait Archimède et barycentre, centre des masses
  (= centre d'inertie). Autres champs d'applicationLe
  barycentre, créé dans le cadre de la physique et de la mécanique, s'est vite
  révélé très utile dans bien d'autres domaines. En
  géométrie (Selon la définition donnée par Euclide dans ses
  Éléments, la géométrie serait la science mathématique des figures dans le
  plan et des volumes (les corps, au sens classique) dans l’espace. Cette
  acceptation, valable durant l'Antiquité...), il permet de
  repérer des points par rapport à d'autres points : ce sont les
  coordonnées barycentriques. C'est l'outil (Un outil est un objet finalisé utilisé par un être vivant dans le but
  d'augmenter son efficacité naturelle dans l'action. Cette augmentation se
  traduit par la simplification des actions entreprises, par une plus...)
  privilégié pour démontrer des alignements et des concours. On peut dire que
  la géométrie vectorielle
  (Cet article traite des opérations portant sur les vecteurs en géométrie
  euclidienne.) est la géométrie des vecteurs et des
  combinaisons linéaires alors que la géométrie affine
  (La géométrie affine est la géométrie des espaces affines : il s'agit
  grossièrement d'ensembles de points définis par des propriétés spécifiques
  permettant de parler d'alignement, de parallélisme,...)
  est celle des points et des barycentres. En
  statistique (La statistique (par opposition à une statistique)
  est l'ensemble des instruments et de recherches mathématiques permettant de
  déterminer les caractéristiques d'un ensemble de données (généralement
  vaste). Les statistiques (au pluriel) sont le...), il permet le
  calcul et la représentation des moyennes pondérées. En probabilité
  (Probabilité vient du latin probare (prouver, ou tester). Le mot probable
  signifie « qui peut se produire » dans le cas de futures
  éventualités, ou « certainement vrai »,...),
  on le retrouve dans l'espérance mathématique
  (L'espérance mathématique est une valeur numérique permettant de mesurer le degré
  d'équité d'un jeu de hasard. Elle est égale à la somme des gains (et des
  pertes) pondérés par la...). En
  logistique (La logistique est une activité de services qui a pour objet de gérer
  les flux de matières en mettant à disposition et en gérant des ressources
  correspondant aux besoins, aux...), c'est un outil
  puissant de décision. En
  chimie (La chimie est la science qui étudie la composition et les réactions de
  la matière.), il permet de calculer la polarité d'une
  molécule. Développement mathématique (Les
  mathématiques désignent la science du vrai et du faux en général.
  C'est-à-dire qu'elle ne s'attache pas à dire ce qui est vrai ou faux dans
  l'absolu mais relativement à des...)Les
  mathématiques généralisent la construction d'Archimède du point d'équilibre
  de deux points affectés de deux masses positives progressivement à des
  ensembles plus complexes. Les coefficients peuvent être négatifs : Le
  barycentre des points A et B affectés des masses a et b (a + b non nul) est
  l'unique point G tel que  .
 Les
  coordonnées de G sont alors 
 Le
  nombre
  (Un nombre est un concept caractérisant une unité, une collection d'unités ou
  une fraction d'unité.) de points peut passer à
  trois points, quatre points et se généraliser à n points. Si la somme
  des masses ai est non
  nulle, le barycentre du système  est
  le point G tel que  .
 Les
  coordonnées sont données (Dans les technologies de l'information
  (TI), une donnée est une description élémentaire, souvent codée, d'une chose,
  d'une transaction d'affaire, d'un événement, etc.)
  par les formules, pour j variant de 1 à la dimension (Dans le sens commun, la
  notion de dimension renvoie à la taille ; les dimensions d'une pièce
  sont sa longueur, sa largeur et sa profondeur/son épaisseur, ou bien son
  diamètre si...) de l'espace 
 C'est
  sous cette forme qu'il devient un outil puissant en géométrie affine
  (En mathématiques, affine peut correspondre à :). Le
  nombre de points peut même devenir infini, permettant de trouver le
  barycentre d'une courbe (En géométrie, le mot courbe, ou ligne
  courbe désigne certains sous-ensembles du plan, de l'espace usuels. Par
  exemple, les droites, les segments, les lignes polygonales et les cercles
  sont des courbes.) ou d'une surface. Si
  l'ensemble (En théorie des ensembles, un ensemble, désigne intuitivement une
  collection d’objets (que l'on appelle éléments de l'ensemble), « une
  multitude qui peut être comprise comme un...) constitue
  un domaine D continu, à chaque point M du domaine on affecte
  une densité
  (La densité est un nombre sans dimension, égal au rapport d'une masse d'une
  substance homogène à la masse du même volume d'eau pure à la température de
  3,98 °C.) g(M) où g est une
  fonction continue (un champ (Un champ correspond à une notion d'espace
  défini:) scalaire). Le barycentre est alors le point G
  tel que  dans l'espace ou  dans
  le plan .
 Si
  les points M ont pour coordonnées (x1;x2,x3) la fonction de densité
  s'écrit g(x1,x2,x3)
  et les coordonnées de G s'écrivent 
 Si
  l'on se ramène à une dimension, ou bien si l'on considère chaque coordonnée
  séparément, on retrouve la formule de la moyenne (Il y a plusieurs façon de calculer une moyenne d'un
  ensemble de nombres. Celle qu'il convient de retenir dépend de la grandeur
  physique que représentent ces nombres. Lorsque, dans...)
  pondérée : 
 Développements physiquesCentre d'inertieEn
  mécanique, le centre d'inertie d'un corps correspond au barycentre des
  particules qui composent le corps en question ; chaque particule étant
  pondérée par sa masse propre. C'est donc le point par rapport auquel la masse
  est uniformément répartie. Dans
  le cas d'un corps continu  ,
  on emploie comme fonction de pondération la masse
  volumique (Pour toute
  substance homogène, le rapport de la masse m correspondant à un volume V de
  cette substance est indépendante de la quantité choisie : c'est une...)
  ρ du corps. Dans ce cas, la position du centre d'inertie G est défini par la
  relation suivante (O étant un point
  quelconque de l'espace) :  ou 
 Le
  centre d'inertie ne dépend donc que de la masse volumique et de la forme du
  corps. C'est une caractéristique intrinsèque. Une
  propriété étonnante du centre d'inertie est    |   | 
 
  |   | Rappel
  de cours:» G barycentre de {(A , α) (B , β)} existe si et seulement si : α + β
  ≠ 0
 
 » 1. Pour construire le barycentre de trois points, il est
  pratique de recourir à un barycentre partiel. De cette manière, placer un
  barycentre de trois points revient à placer deux barycentres de deux points.
  Pour déterminer le barycentre partiel à utiliser, il est recommandé de
  sélectionner un couple de points faisant apparaître un isobarycentre (en
  veillant à ce que la somme des coefficients soit non nulle, pour que le
  barycentre partiel existe).
 
 » 1. Pour placer le barycentre G de {(A ,
  α) (B , β)} , on utilise la formule : AG→ =
 AB→ 
 » 1. Par propriété d’homogénéité du barycentre, pour tout réel
  k non nul, si G est barycentre de {(A , α) (B , β)} , alors G est barycentre de {(A , kα) (B , kβ)} .
 
 » 2. La réciproque de la propriété d’associativité permet de
  remplacer un point pondéré d’un système par les points dont il est lui-même
  barycentre. Cette propriété s’applique notamment pour remplacer (A , k) par
  {(A ,a) (A , b)} avec a + b = k et k ≠ 0 .
 
 » 2. G isobarycentre des points A , B et C signifie que :
 G barycentre de {(A , k) (B , k) (C , k)} , avec k ≠ 0
 L’isobarycentre de deux points est le milieu du segment formé par ces deux
  points.
 
 » 2. Le barycentre de deux points appartient à la droite formée par
  ces deux points.
   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   | On donne
  des points fixes «  A , B , C , D,.. » et
  des nombres algébriques : ;  ;  ;  ;…. On écrit 
  l’opération       +    +   +    +… qui combine la multiplication d’un vecteur par un
  scalaire avec la somme géométrique , Si en particulier , dans le cas où : «  +  +  +  + …  0 » Il existe
  un point « G »  unique tel
  que :   ( +  +  +  + …)  =    +    +   +    +… ( 1 ) et que l’on appelle
  « barycentre »  des points
  « A,B,C,D,… »affectés des coefficients  ;  ;  ;  ;….   Le point
  « O » est un point arbitraire et en prenant « G » en
  « O » la relation (1) s’écrit aussi : |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   | A , B et C sont trois points non alignés du plan. 
 G est le barycentre des points pondérés (A , 8) (B , 4) et (C , 6) .
 H est le barycentre des points pondérés (A , 10) (B , 4) et (C , 6) .
 Le point I est le milieu du segment [AB] .
 Le point J est le milieu du segment [AC] .
 
 1. Construire la figure.
 2. Montrer que les points H, I et J sont alignés.
 3. En déduire le point d’intersection des droites (IJ) et (AG) .
 |   | 
 
  |   | Corrige :   Pour placer les barycentres G et
  H , on peut utiliser la propriété des barycentres partiels (également appelée
  propriété d’associativité) afin de faciliter la construction.
 • Placer le point G
 
 G est le barycentre des points pondérés (A , 8) (B , 4) et (C , 6) .
 
 On appelle K le barycentre des points pondérés (A , 8) et (B , 4) , qui
  existe car 8 + 4 ≠ 0 .
 
 Par associativité du barycentre, G est alors barycentre des points (K , 8 +
  4) et (C , 6) .
 
 On peut donc placer le point K puis placer le point G .
 
 Placer le point K
 
 K barycentre des points (A , 8) (B , 4) ⇔ K
  barycentre des points (A , 2) (B , 1) , par homogénéité du barycentre.
 
 D’où :
  Placer le point G
 
 Finalement, G est barycentre des points (K , 12) (C
  , 6) , ou encore (K , 2) (C , 1) par homogénéité.
 
 D’où :
  • Placer le point H
 
 H est le barycentre des points pondérés (A , 10) (B , 4) et (C , 6) .
 
 On appelle L le barycentre des points pondérés (B , 4) et (C , 6) , qui
  existe car 4 + 6 ≠ 0 .
 
 Par associativité du barycentre, H est alors barycentre des points (A , 10)
  et (L , 4 + 6) .
 
 On peut donc placer le point L puis placer le point H .
 
 Placer le point L
 
 L barycentre des points (B , 4) (C , 6) ⇔ L
  barycentre des points (B , 2) (C , 3) , par homogénéité du barycentre.
 
 D’où :
 
 Placer le point H
 
 Finalement, H est barycentre des points (A , 10) (L , 10) : H est donc
  le milieu du segment [AL] .
 
 2. Pour démontrer que les points H , I et J sont alignés, on peut
  montrer que H est barycentre des points I et J .
 
 On sait que H est barycentre des points (A , 10) (B , 4) (C , 6) .
 
 Pour tout couple de réels (a , b) tels que a + b ≠ 0 : aAA→ + bAA→ = 0→
 
 Par réciproque de la propriété d’associativité du barycentre, on a
  donc :
 
 H barycentre des points (A , 6) (A , 4) (B , 4) (C , 6) , car A est
  barycentre des points (A , 6) (A , 4) .
 
 Or :
 
 • I milieu de [AB] ⇔ I
  barycentre des points (A , 4) (B , 4)
 • J milieu de [AC] ⇔ J
  barycentre des points (A , 6) (C , 6)
 
 Par associativité du barycentre, on en déduit que : H est le barycentre
  des points (I , 8) (J , 12) .
 
 Or le barycentre de deux points appartient à la droite formée par ces deux
  points.
 
 Le point H appartient donc à la droite (IJ) .
 Les
  points H , I et J sont donc alignés.  3. On vient de montrer que le point H appartient à la droite (IJ) .
 
 Il semble que le point H appartienne également à la droite (AG) , ce que l’on
  va tenter de démontrer.
 
 On sait que H est le barycentre des points (A , 10) (B , 4) (C , 6) .
 
 Par réciproque de la propriété d’associativité du barycentre, on a donc, de
  la même manière que précédemment :
 
 H barycentre des points (A , 2) (A , 8) (B , 4) (C , 6) , car A est
  barycentre des points (A , 2) (A , 8) .
 
 Or, on sait que G est la barycentre des points (A , 8) (B , 4) (C , 6) .
 
 Par associativité du barycentre, on en déduit que : H est le barycentre
  des points (A , 2) (G , 18) .
 
 Or le barycentre de deux points appartient à la droite formée par ces deux
  points.
 
 Le point H appartient donc effectivement à la droite (AG) .
 
 Finalement, le point H appartient aux deux droites non parallèles (IJ) et
  (AG) .
 Le
  point H est donc le point d’intersection des droites (IJ) et (AG) .    |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   | On
  introduit ici un nouvel outil, particulièrement performant : le
  barycentre d'un système de points pondérés du plan ou de l'espace.Outre sa puissance pour résoudre des problèmes de mathématiques, le barycentre
  a de nombreuses applications, par exemple dans le domaine des statistiques
  (notion de moyenne pondérée) ou en physique. D'ailleurs, quand s'est posée la
  question de savoir si le calcul vectoriel pouvait s'étendre à l'espace, ce
  sont des physiciens comme Gibbs ou Heaviside qui ont apporté une partie des
  réponses.
 1. Que faut-il
  savoir sur le calcul vectoriel dans l'espace ? On
  retrouve dans l'espace les mêmes règles de calcul vectoriel que dans le plan
  (vecteurs colinéaires, relation de Chasles ).La seule nouveauté est la notion de vecteurs coplanaires.
 Trois vecteurs de l'espace sont coplanaires si et seulement si l'un d'entre
  eux peut s'exprimer comme combinaison linéaire des deux autres, c'est-à-dire
  que les vecteurs
  et  sont coplanaires si et seulement
  si il existe deux réels a et b tels que  . Test n°1
 2. Comment définir
  le barycentre d'un système de points pondérés du plan ou de l'espace ? • On commence
  par définir le barycentre d'un système de deux points pondérés.Si A et B sont deux points distincts, a et b deux réels dont la
  somme n'est pas nulle, il existe alors un unique point G tel que
  . Ce point s'appelle le barycentre des
  points A et B affectés des coefficients respectifs a et b.
 • Dans
  le cas où les coefficients sont non nuls et égaux, le point G est appelé isobarycentre de A et de B. On remarque que l'isobarycentre
  de A et de B n'est autre que le milieu du segment [AB]. • La
  notion de barycentre, définie ci-dessus pour deux points, se généralise à un
  nombre quelconque de points. Ainsi, si A, B et C sont trois points distincts,
  et a , b et c trois réels dont
  la somme n'est pas nulle, il existe un unique point G tel que  . Ce point est le barycentre des
  points A, B et C affectés des coefficients respectifs a ,
  b et c. Remarque Si les points
  A, B et C ne sont pas alignés, l'isobarycentre de A, B et C est le centre de
  gravité du triangle ABC.Test n°2Test n°3
 3. Quelles sont les
  principales utilisations du barycentre en géométrie ? On
  retiendra quatre utilisations essentielles du barycentre
  en géométrie :– pour montrer que trois points sont alignés, on fait apparaître l'un d'entre
  eux comme le barycentre des deux autres ;
 – pour montrer que quatre points sont coplanaires, on fait apparaître l'un
  d'entre eux comme le barycentre des trois autres ;
 – pour montrer que des droites sont concourantes, on montre que ces droites
  passent par des barycentres partiels obtenus en regroupant de différentes
  manières les mêmes points pondérés. Le point de concours des droites est
  alors le barycentre des points pondérés considérés ;
 – on utilise enfin le barycentre pour réduire une somme vectorielle de la
  forme
  lorsque  ,
  par exemple dans les recherches d'ensembles de points. 4. Quelles
  propriétés du barycentre faut-il connaître ? Il y a
  deux propriétés essentielles du barycentre à retenir. • Homogénéité.Si G est le barycentre de
  et  ,
  alors G est aussi le barycentre de  et
  de  ,
  pour tout réel k non nul. • Associativité.Pour trouver le barycentre G de n points, on peut remplacer plusieurs
  d'entre eux par leur barycentre partiel affecté de la somme de leurs coefficients.
 Cette propriété fournit une méthode de construction du barycentre d'un
  système de trois points pondérés ou plus. On les regroupe deux par deux de
  manière à se ramener à la construction du barycentre de deux points pondérés.
 Test n°4Test n°5
 5. Quels sont les
  questions à se poser avant de chercher un barycentre ? • Le barycentre existe-t-il toujours ?Non, le barycentre d'un système de points pondérés n'existe pas toujours. Il
  est indispensable que la somme des coefficients
  soit non nulle.
 Il faudra donc être très vigilant dans deux cas :
 – lorsque les coefficients sont donnés sous forme paramétrée. Ainsi le
  système de points pondérés (A, 6 + m) et (B, m) admet un
  barycentre si et seulement si 6 + 2m est non nul, c'est-à-dire si et
  seulement si
  ; – lorsqu'on applique la propriété d'associativité du barycentre. Ainsi, si G
  est le barycentre de (A, 5), (B, 3) et (C, −3), G est
  aussi le barycentre de (I, 8) et (C, −3) où I est le
  barycentre de (A, 5) et (B, 3) ; mais il est impossible de
  remplacer (B, 3) et (C, −3) par leur barycentre partiel
  puisque la somme des coefficients est nulle ; donc le système
  (B, 3) et (C, −3) n'admet pas de barycentre.
 • Peut-on interpréter une égalité vectorielle en termes de
  barycentre ?On sait traduire le fait qu'un point G est le barycentre d'un système de
  points pondérés par une égalité vectorielle. Réciproquement, est-il possible,
  lorsqu'on connaît une égalité vectorielle, d'interpréter celle-ci en termes
  de barycentre ?
 La réponse est oui si l'égalité vectorielle peut être ramenée à la
  forme :
  avec  . Par exemple, si on connaît la relation
  , on peut se ramener à  ,
  puis à  . Comme la somme des coefficients
  est non nulle (elle vaut 4), cette égalité vectorielle traduit le fait que le
  point A est le barycentre des points pondérés (L, 5), (B, 2) et
  (C, 3). On remarquera que cette interprétation n'est pas unique. Il est en effet
  possible de faire des modifications du même type pour obtenir B, C ou L comme
  barycentre des trois autres points.
 • Comment caractériser les points d'une droite à l'aide des
  barycentres ?On connaît déjà la caractérisation vectorielle d'une droite : la droite
  passant par A et de vecteur directeur
  est l'ensemble des points M pour
  lesquels il existe un réel k tel que  .
  S'y ajoute la caractérisation barycentrique d'une droite : la droite (AB)
  est l'ensemble des barycentres des points pondérés  et  ,
  où   . À
  retenir• Le
  barycentre d'un système de points pondérés n'existe que si la somme des
  coefficients est non nulle. • Le barycentre
  d'un système de points pondérés n'est pas modifié si on multiplie tous les
  coefficients par un même nombre non nul ; ou si on remplace certains
  points par leur barycentre partiel, lorsqu'il existe, affecté de la somme des
  coefficients de ces points. • On
  peut interpréter un certain nombre de notions de géométrie en termes de
  barycentre : le milieu d'un segment est l'isobarycentre des extrémités
  de ce segment ; le centre de gravité d'un triangle est l'isobarycentre
  des sommets du triangle ; le centre d'un parallélogramme est
  l'isobarycentre des sommets du parallélogramme. •
  Quatre points A, B, C et D sont coplanaires si et seulement si les vecteurs  ,  et  sont
  coplanaires.     |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   |   | 
 
  |   | Un peu d’histoire
 Le barycentre qui vient du grec barus (lourd,
  pesant ) et de centre, est initialement le centre
  des poids. Il s’agit donc à l’origine d’une notion physique et mécanique.
 Le premier à avoir étudié le barycentre en tant que centre des poids, que
  l’on appelle aujourd’hui centre de gravité, est le mathématicien et physicien
  Archimède au IIIème siècle avant Jésus-Christ.
 
 Il a écrit dans son traité sur le centre de gravité des surfaces
  planes :
 
 « Tout corps pesant a un centre de gravité bien défini en lequel tout le
  poids du corps peut être considéré comme concentré. »
 
 
 Son principe des moments et des leviers lui a permis de construire assez
  simplement le barycentre O de deux points de masses m1 et m2 différentes.
 
 
 
  
 
 Pour que l’équilibre soit atteint, il faut que les moments m1OA et m2OB
  soient égaux. Cette condition se traduit par l’égalité vectorielle :
 
 
  
 
 
 Point pondéré, point massif
 
 
 Définition
 
 Un point pondéré est un couple (A, a) où A est un point du plan ou de
  l’espace et a est un nombre réel quelconque.
 Un point pondéré est aussi appelé point massif ou point coefficient.
 Le nombre réel a est appelé masse ou poids ou
  coefficient du point A.
 
 
 Barycentre de deux points
 
 Théorème et Définition
 
 Soient
  (A, a) et (B, b) deux points pondérés tels que
  . Alors, il existe un unique point du plan noté G tel que
 
 
   
 Ce point G est appelé barycentre des points pondérés (A ,
  a) et (B , b).
 
 On dit aussi que G est le barycentre des points A et B affectés des
  coefficients a et b.
 
 
 Existence et unicité du
  barycentre
 
 Démonstration
 
 On
  cherche un point G vérifiant
 
 
 D’après la relation de Chasles, on a
 
 
 
  
 
 On en déduit
 
 
  
 c’est-à-dire
 
 
  
 et
  puisque
  
 
 
  
 
 Il
  existe donc un unique point G vérifiant
 
 
  
 
 
 
  
 
 Point G
 
 Sur la
  figure les vecteurs
  et  sont
  opposés. On a donc  
 ce qui signifie que G est le barycentre des points pondérés (A, 3) et (B,1) car
  
 
 
  
 
 Remarques
 
 
 1) Si a+b=0 on ne peut pas définir le barycentre de (A, a) et
  (B, b).
 
 2) Si
  ,
  le barycentre de (A, a) et (A, b) est le point A lui-même. 
 
 
   Isobarycentre
 Définition de l’isobarycentre
 
 
 Pour tout nombre réel a non nul, le barycentre de (A, a )
  et (B, a) est appelé isobarycentre de A et B.
 
 
 Propriété
 
 L’isobarycentre
  de A et de B est milieu du segment [A B].
 
 
 Démonstration
 
 Si G est l’isobarycentre de (A, a) et de (B, a) avec
  ,
  alors on a  
 c’est-à-dire
  
 Puisque
  ,
  on en déduit  
 et donc
  ce qui montre que G est le milieu du segment [AB].
 
 
 Remarque
 
 Le préfixe iso signifie égal.
 
 L’isobarycentre de deux points est le barycentre de ces points affectés
  de masses égales.
 
 
 Homogénéité du barycentre
 
 
 Propriété
 
 On ne change le barycentre de deux points massifs en multipliant ou en
  divisant les coefficients par un même nombre non nul.
 
 Démonstration
 
 Soient A et B deux points et a et b deux nombres réels tel que
  . 
 Soit k un nombre réel non nul et soit G le barycentre de (A, ka) et (B, kb).
 
 Alors on a
  
 si et seulement si
  
 et puisque
  , cela équivaut à  
 ce qui montre que G est le barycentre de (A, a) et de (B, b).
 
 
 Propriétés du barycentre
 
 
 Exemple
 
 Le
  barycentre de (A, 2) et (B, 3) est aussi celui de (A, 1) et (B, 3/2), celui
  de (A, 2/3) et (B, 1), celui de (A, 4) et (B, 6),…
 
 ►Propriétés du barycentre
 
 • Si A
  et B sont deux points distincts tout barycentre G de (A, a) et (B, b) avec
  appartient
  à la droite (AB). 
 • De plus, si a et b sont de même signe , le
  barycentre G appartient au segment [AB]
 
 
 Démonstration
 
 • On a vu que si G est le barycentre de (A, a) et (B, b) avec
  , 
 alors on a
  
 
 donc les vecteurs
  et  sont
  colinéaires et les points A, B et G sont alignés. 
 • Si a et b sont de même signe, on peut se ramener en utilisant l’homogénéité
  du barycentre au cas où a et b sont tous les deux positifs.
 
 Supposons donc a et b positifs
 
 On a alors
  
 et comme
  , 
 
  
 
 L’égalité
  et
  les inégalités  
 entraînent que le point G appartient au segment [AB].
 
 
 Propriété de réduction
 
 Soient (A, a) et (B, b) deux points pondérés
 
 tels que
  et
  soit G leur barycentre. 
 Alors, pour tout point M du plan ou de
 
 l’espace, on a
  
 
 Démonstration
 
 
 Pour tout point M, on a, d’après la relation de Chasles :
 
  
 
 Or G est le barycentre de (A, a) et (B, b) donc
  
 
 d’où
  
 
 
 Exemple
 
 
 
  
 
 G est le barycentre de (A, 1) et (b, 2 ) car
 
 
  
 Et on a
  
 
 Remarques
 
 1 ) Il s’agit d’une propriété importante du barycentre qui
  permet de remplacer une somme vectorielle par un seul vecteur.
 
 2 ) Si a+b
  =0, alors (A, a) et (B, b) n’ont pas de barycentre ; dans ce cas on a
 
 
  
 
 Lorsque a+b = 0, le vecteur
  est donc indépendant du point M choisi. 
 
    
 
 
   Coordonnées
  du barycentre dans un repère
 
 ► Dans le plan
 
 
 Soit
  un
  repère du plan. 
 Soient A et B deux points du plan de coordonnées respectives
 
 (xA, yA) et (xB , yB) dans le repère
  . .
 Alors, le barycentre G de (A, a) et (B, b) avec a+b
  ≠ 0 a pour coordonnées
 
 
 
  
 
 
 Démonstration
 En utilisant la propriété de réduction en prenant M=0, on a
 
 
  
 d’où
 
  
 
 
 Les vecteurs
  et  étant égaux, ils ont les mêmes coordonnées dans le repère  . 
 
 Démonstration
 
 Le vecteur
  a pour coordonnées  et
  le vecteur  a pour coordonnées 
 
 
  
 
 d’où les coordonnées de G
 
 
 
  
 
 Coordonnées du barycentre dans un repère
 
 ►Dans l’espace
 
 Soit
  un
  repère de l’espace. Soient A et B deux points de l’espace de
  coordonnées respectives (xA, yA,
  zA) et (xB, yB, zB) dans le repère  . Alors, le barycentre G
  de (A, a) et de (B, b) avec a+b ≠ 0 a pour
  coordonnées     |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   | TRAVAUX
  AUTO FORMATIFS. |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   | CONTROLE |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   | EVALUATION. |   | 
 
  |   |   |   | 
 
  |   |   |   | 
 
 
  |  |  |  |  |  |