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ENVIRONNEMENT du
dossier :
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   Objectif
  précédent :  | 
  
   Objectif suivant :   | 
  
  
  
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   INFORMATIONS : Module ( niveau
  3 et 2 ): calcul algébrique   | 
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LES 
CALCULS FRACTIONNAIRES : 
Suite :  NOTIONS SUR LES LIMITES ( cours n°1 )     
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   Chapitres   | 
  
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   1.     
  Définitions  | 
  
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   6.  
  Limite d’une fraction rationnelle dont les deux termes tendent
  simultanément vers « zéro »  | 
  
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   Travaux
  auto formatifs.  | 
  
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   Corrigé  | 
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   TEST  | 
  
   COURS
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   Cours en lien avec les études de
  fonctions………….  | 
  
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   Soit
  « y » une quantité variable, fonction d’une autre quantité variable
  attribuée à « x ».On dit que « y » a pour limite
  « b » quand « x » tend vers « a » ,si,
  lorsqu’on donne à « x » des valeurs suffisamment voisines de la
  valeur « a » , les valeurs correspondantes de « y »  différent d’aussi peu qu’on le veut de la
  valeur de « b ».  La quantité
  « y » tend vers la limite « b » par valeurs supérieures
  ou par valeurs inférieures , suivant que la
  différence «  y – b » reste positive ou négative.(voir la suite pour les deux exemples)   | 
  
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   On dit
  qu’une quantité « devient infinie » si elle parvient à dépasser en
  valeur absolue tout nombre arithmétique si grand qu’on puisse le concevoir.  | 
  
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   Une
  quantité algébrique peut devenir infini de deux
  façons : Soit en
  étant positive, soit en étant négative. Dans le
  premier cas, on dit quelle « croît
  indéfiniment »  par valeurs
  positives, ou encore qu’elle tend vers « +  Dans le
  second cas ,   | 
  
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   Remarque :
  Lorsqu’une quantité devient infinie par valeurs positives ou négatives , on dit souvent qu’elle croît
  « indéfiniment ». Attention : Cette façon de parler , consacrée par
  l’usage, est évidemment incorrecte lorsque la quantité est  négative , puisqu’alors elle décroît quand
  elle tend vers « -  L’expression « croître indéfiniment »
  se rapporte donc, en somme, à la valeur absolue de la quantité qui devient
  infinie.  | 
  
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   Exemples :  | 
  
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   Exemple N°1 :
  La fonction  «  y = 
  4 x² + 3 » a pour 
  limite  « 3 » quand on
  fait tendre « x » vers « 0 » Remarquons
  d’abord que la différence  « y – 3
  = 4 x² » étant toujours positive quand « y » tendra vers sa
  limite « 3 » par valeurs supérieures ?. Il faut
  prouver qu’on peut prendre « x » assez voisin de « 0 »
  pour que la différence «  y – 3 » soit aussi petite que l’on veut , par exemple : <  Or, il
  suffit, pour cela, que « x » vérifie l’inégalité «  4 x² <   | 
  
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   Ou :        4   | 
  
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   On
  donnera  à « x » une valeur
  comprise entre    | 
  
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   On
  pourrait de même rendre «  y – 3 » plus petit que    | 
  
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   Exemple N°1 : La fonction  «  y =
   Quelque soit le signe de
  « y », son carré devra être supérieur à  ( 1 000 000)² : D’où l’on déduit  D’où l’on déduit :   ( x – 1 ) ²  -   Et par suite :   « 1
  -   Il suffit donc que la valeur de « x » choisie diffère de
  « 1 » , en plus ou en moins de moins
  de  «  Si « x » est «  > 1 » ,
  « y » est positif ; donc , 
  « x » tendant vers « 1 » par valeurs supérieures,
  « y » croît indéfiniment par valeurs positives. Si « x » est «  < 
  1 » , « y » est négatif ; par
  suite  ,  « x » tendant vers
  « 1 » par valeurs inférieures, « y » décroît indéfiniment
  par valeurs négatives .  | 
  
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   2°)  Limites d’une somme de fonction : d’un
  produit ; d’un quotient ; d’une puissance ;d’une
  racine ; ( Théorèmes)   | 
  
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   Théorème
  1 : La limite d’une somme algébrique de
  fonction est égale à la somme algébrique de leurs limites.  | 
  
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   Soient , par exemple, « u » , « v » ,
  « w » trois fonctions d’une même variable indépendante
  « x ».  Si ,
  lorsque « x » tend vers « a » , les fonctions  « u » , « v » ,
  « w » ont respectivement pour limites « A » ,
  « B » , « C », la somme algébrique 
  « u + v - w »aura pour limite « A +
   B - C » . En effet , soit 
  «  Donnons à
  « x » une valeur «  a + h », très voisine de
  « a »  ( « h »
  étant positif ou négatif, mais très petit en valeur absolue) . Les
  fonctions  « u » ,
  « v » , « w » ont ayant pour limites « A » ,
  « B » , « C » , prendront pour « x = a +
  h » des valeurs : « A +  «  On a
  alors pour « x = a + h » :  
  « u + v - w =  A +  B – C  + ( Or , rien ne limite la petitesse des valeurs absolues
  des nombres  «  Alors la
  valeur absolue ( Il est
  clair , en effet , que ( Par suite , d’après la relation  ( 1 ) 
  , « u + v - w » différera  de 
  « A +  B – C » de moins de «   | 
  
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   Théorème
  2 : La limite d’un produit de fonctions est
  égale au produit de leurs limites.  | 
  
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   Soient
  d’abord deux fonctions «  u » et 
  « v » d’une même variable indépendante « x ».  Si , lorsque « x » tend vers
  « a », les fonctions «  u » et  « v »ont   respectivement pour limite « A »
  et « B » , le produit «  u . v » aura pour limite « 
  A .B »  Soit , en effet , 
  «   | 
  
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   Donnons à
  « x » une valeur «  a + h » ,
  « h » étant positif ou négatif , mais très petit en valeur absolue.
  Les fonctions « u » et « v » prennent alors les valeurs
  «A+  On a ainsi , pour « x  = a + h »  | 
  
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   « u . v  =  ( A+   | 
  
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   Pour une
  valeur de « h » suffisamment petite ,
  «  Alors la
  valeur absolue  de « B ; et d’
  après la relation ( 1) , «  u . v »
  diffèrera  de « A.B » de
  moins de «  Soient
  maintenant trois fonctions « u » ,
  « v » , « w » ayant 
  respectivement pour limites « A » , « B » ,
  « C », le produit « u v w » peut être considéré comme le produit
  des deux facteurs : « u.v » et
  « w ». D’après
  ce qui précède, «  u.v » a pour limite
  « A.B »et « w » a pour limite « C », donc
  «  u.v.w »a pour limite
  « ABC ».  | 
  
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   Théorème
  3  : La limite d’un quotient de fonctions est égale au quotient de leurs
  limites.  | 
  
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   Soient
  d’abord deux fonctions «  u » et 
  « v » d’une même variable indépendante
  « x ».   qui lorsque
  « x » tend vers « a » ont respectivement pour  « A » et « B » ;
  « B » n’étant pas nul. Le
  quotient  «  En effet , posons «  Nous
  aurons alors «  u = v w » Et comme
  la limite d’un produit « vw » est le
  produit des limites « BC » de ses facteurs ,
  on a «  A = BC » et par suite 
  « C =   | 
  
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   Remarque . L’exposé de ce
  théorème n’est pas rigoureux .Il faudrait d’abord démontrer l’existence de la
  limite « C » de « w » par un raisonnement analogue à
  celui du théorème 2. Mais une
  telle rigueur n’est pas indispensable dans ce cours  aussi élémentaire.   La même
  remarque s’applique au théorème 5 , ci-dessous.  | 
  
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   Théorème
  4  : La limite de la puissance «  nième » d’une
  fonction est égale à la puissance 
  «  nième » de sa limite.  | 
  
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   C’est une
  conséquence du théorème 2 . Si la fonction
  « u » a pour limite « A » , «  u n »
  , qui est un produit de « n » facteurs égaux à « u » , a
  pour limite « A n »  | 
  
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   Théorème
  5  : La limite de la racine «  nième » d’une fonction
  est égale à la racine «  nième » de sa limite.  | 
  
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   Soit à
  chercher la limite de «  Nous aurons en élevant à la puissance
  « n » : 
  « u = v n » Mais
  comme la limite d’une puissance « v n » est la puissance
  «  nième » de la limite de « v » .   «  A = B n »
  d’où l’on conclut : 
  B =   | 
  
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   Remarque sur l’application des théorèmes
  précédents.  | 
  
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   Les
  théorèmes sur la limite d’une somme ou celle d’un produit ne sont vrais , en général, que si le nombre des termes de la
  somme  ou des facteurs du produit est
  « limité ». Il faut
  se garder de les appliquer à des sommes algébriques d’une infinité de termes «( séries) ou à des produits d’un nombre infini de
  facteurs.   | 
  
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   Exemple . (prépare à l’étude de la fonction exponentielle)  Le
  produit   | 
  
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  Info : Fonction
  exponentielle réelle
  Définitions
  
  Il
  existe plusieurs points d'entrée possible pour la définition de la fonction
  exponentielle : par la propriété de sa dérivée (dérivée égale à la
  fonction), par ses propriétés algébriques (transforme une somme en produit),
  ou par son développement en série. Par
  une équation différentielle
  
  Définition —  On appelle
  fonction exponentielle l'unique fonction dérivable vérifiant l'équation
  différentielle et la condition initiale suivante : 
 Courbe
  d'équation « y=exp. (« x ») »
  et quelques sous-tangentes Si
  on note « exp. » cette fonction, le
  processus de construction conduit à définir « exp.( x ) » par 
 Le
  nombre « e »  égal à exp.  (1) est alors défini par 
 Cette
  propriété d'être sa propre dérivée se traduit par une propriété sur la
  sous-tangente à la courbe représentative de exp. La sous-tangente,
  c'est-à-dire la distance qui sépare le réel x
  de l'abscisse du point d'intersection de la tangente à la courbe au point
  d'abscisse x avec l'axe des x est constante et vaut 1.  | 
  
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   Info +++  | 
  
   3°) 
  Valeurs remarquables d’une
  fraction .  ( info +++ : Cours N°2 sur
  « les limites »)   | 
  
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   Nous ne ferons qu’énoncer les propriétés
  suivantes, qui sont des conséquences immédiates des théorèmes précédents.  | 
  
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   1°) Si un des facteurs d’un produit croît
  indéfiniment, et  aucun autre ne
  tendant vers « 0 », le produit va croître  indéfiniment.   | 
  
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   2°) Si le numérateur d’une fraction ayant une
  limite différente de « 0 », le dénominateur tend vers
  « 0 », la fraction croît indéfiniment.  | 
  
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   3°) Si le numérateur d’une fraction restant fini,
  le dénominateur croît indéfiniment, la fraction tend vers « 0 ».  | 
  
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   En résumé, les
  formes suivantes que l’on rencontre souvent en cherchant la limite d’un
  produit ou d’une fraction : sont :  «  A x 0 » ; 
  «  A  x  « A »
  étant une quantité finie et non nulle, ont des valeurs bien déterminées qui
  sont :   «  A x 0 =
  0   » ;  «  A 
  x   | 
  
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   Si l’un des facteurs d’un produit croît
  indéfiniment tandis que l’autre tend vers « 0 », ou si les deux
  termes d’une fraction tendent simultanément vers « 0 », on ne peut
  rien affirmer. Le produit ou la fraction peuvent
  , suivant les cas, tendre vers « 0 », avoir une limite finie
  « A », ou croître indéfiniment. Il en est de même d’une fraction dont les deux
  termes croissent indéfiniment, ou d’une différence dont les deux paries
  croissent indéfiniment avec le même signe.   | 
  
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   Ainsi les formes :  «  (voir plus loin
  comment on va lever « l’indétermination » ; on dit
  aussi : comment on calcule la vraie valeur de ces expressions…….. .  | 
  
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   4°)
  Valeur d’un polynôme en
  « x », pour une valeur de
  « x » infinie.  | 
  
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   Un polynôme entier en « x » , de degré quelconque , croît indéfiniment avec
  « x » et , pour des valeurs de « x » suffisamment grandes
  en valeur absolue, il prend le signe de son terme de degré le plus élevé.  | 
  
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   Soit , en effet , le polynôme de degré « n ». «  y = a x n + b x n-1 + c x n-2  + ….+ k x + l »  | 
  
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   Quand
  «  x » croît indéfiniment, les différents termes du polynôme, sauf
  le dernier , croissent indéfiniment , mais sans
  avoir nécessairement le même signe ; on peut affirmer que
  « y » augmente indéfiniment.  | 
  
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   Exemple : prenons le
  polynôme :  « 5 x² - 3 x + 2 »   Quand « x » tend vers l’infini  positif , le
  polynôme se présente sous la forme indéterminée :  «  
   Mettons «  x n » en facteur , nous aurons identiquement : « y =   « y » est maintenant un produit de deux
  facteurs , dont le premier « x n »
  croît indéfiniment avec « x ». Dans le second facteur   Donc « y » ,
  produit de deux facteurs dont le premier croît indéfiniment et dont le second
  a pour limite « a » ( quantité non nulle) croît indéfiniment. De plus, comme la parenthèse a pour limite
  « a » , on peut prendre « x »
  assez grand en valeur absolue pour que cette parenthèse diffère d’aussi peu
  qu’on veut de sa limite.  Pour ces valeurs de « x » , elle prend le signe 
  de « a » et « y » prend le signe de son terme de
  plus haut degré « a x n » . Nous retrouvons ainsi le
  résultat (à revoir dans : « le signe d’un polynôme de degré quelconque »  | 
  
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   Notation.  | 
  
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   Lorsqu ’ on représente le polynôme par la notation abrégée :  «  f ( x ) » on désigne par   «  f ( +   | 
  
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   Exemples   | 
  
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   N°1 : quand « x » croît indéfiniment
  , le polynôme :  «  f ( x
  ) =  x 4 – 3 x  »  croît
  indéfiniment par valeurs positives , car son terme de plus haut degré  « x 4 » est positif,
  quel que soit le signe de « x ». En effet, les puissances paires
  d’un nombre positif ou négatif sont toujours positives. On a donc :  
   «  f ( +   | 
  
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   N°2 : Dans les mêmes conditions que
  ci-dessus ; le polynôme :  «  f ( x ) =  x 3 – 3 x² + 1  » croît indéfiniment par valeurs positives
  , ou négatives en même temps que « x » ; En effet , son
  premier terme «   x 3 »
  est positif ou négatif avec « x », car les puissances impaires d’un
  nombre négatif sont négatives. On a donc ,pour ce
  polynôme :    «  f ( +   | 
  
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   Valeur d’une fraction rationnelle lorsque 
  « x »  tend vers l’ infini  | 
  
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   Soit une fraction « y » dont les deux
  termes sont des polynômes en « x » de degrés quelconques  en « n »  et « p ».  «     | 
  
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   Quand « x » augmente indéfiniment, les
  polynômes du numérateur et du dénominateur augmentent indéfiniment. ( voir chapitre précédent ) , la fraction prend la forme
  indéterminée :   «  Décomposons les deux termes en produits, en
  mettant en facteur dans chacun d’eux la plus haute puissance de
  « x ». Nous aurons : «  Quand « x » croît indéfiniment, toutes
  les fractions qui ont « x » , ou une
  puissance de « x »  au
  dénominateur tendent vers « 0 » (voir valeur
  remarquable d’une fraction ci-dessus)   et le second facteur tend vers la limite
  «   | 
  
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   Si
  « n » est égal à « p » :  le premier facteur   «   | 
  
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   Si
  « n » est plus petit que « p » :  le premier
  facteur   «   | 
  
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   Si
  « n » est plus grand  que
  « p » : 
  le premier facteur  
  «  Ainsi une fraction rationnelle de « x »
  croît indéfiniment en même temps que « x » ,
  si son numérateur est de degré supérieur à celui de son dénominateur ;
  elle tend vers « 0 » si son numérateur est de degré inférieur à
  celui de son dénominateur ; enfin , elle a une limite finie et non nulle
  si ses deux termes sont de même degré ; cette limite est alors le
  quotient des coefficients des termes de plus haut degré au numérateur et au
  dénominateur,  | 
  
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   Exemples :  | 
  
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   N°1 : Soit la
  fraction : Elle croît indéfiniment avec « x » et
  prend le signe du quotient :   | 
  
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   N°2 :
  Soit la fraction : Lorsque « x » croît indéfiniment
  , la fonction a pour limite : «  «  f ( +   | 
  
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   Limite
  d’une fraction rationnelle dont
  les deux termes tendent simultanément vers « zéro »  | 
  
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   Soit une fraction :   | 
  
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   Supposons que pour «  «  f ( a ) = 0 »    et  
  «  F ( a )) = 0 »  | 
  
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   Proposons
  nous de trouver la valeur limite de cette fraction
  quand « x » tend vers « a ». Les polynômes «  f ( x
  ") »   et  « F ( x
  ) » s’annulant pour «  x = a » sont divisibles par  «  x – a » .  Divisons – les par «  x – a » , ainsi que les quotients successifs que nous
  trouverons, autant de fois qu’il sera possible . Nous pourrons mettre les deux polynômes sous la
  forme :   f ( x ")  =  ( x – a) n
  . q ( x) »  
  et  « F ( x ) =  ( x – a) p . Q ( x)» ; les derniers quotients  obtenus « q ( x) » et «Q (
  x) » ne s’annulant plus pour «  x = a » La fraction donnée ,s’écrira :
   Quand « x » tend vers « a »,
  le second facteur «  Si « n » est égal à « p » le premier facteur  «   | 
  
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   Si « n » est plus grand que « p » le premier facteur  «  Enfin, si « n » est plus petit
  « p », le premier facteur : «   | 
  
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   Exemple :  | 
  
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   La fraction : «  y =   | 
  
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   En divisant les deux termes de la fraction par
  «  x – 2 » , on trouve : «  et la limite de « y »
  , pour « x = 2 »  est
  «   | 
  
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   N°2 : Trouver la limite de la fraction  «   | 
  
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   Les deux autres termes s’annulant pour « x –
  1 » sont divisibles par « x +1 » ; de plus, le quotient
  du dénominateur par «  x +
  1 » , «  x² - x -2 » s’annulant encore pour «  x = -1 » est
  divisible par « x + 1 » , et l’on a : «  Quand « x » tend vers « -1 »,
  le dénominateur tend vers « 0 » et la fonction « y »
  augmente indéfiniment. :  ( forme «   | 
  
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   N°1 : Quelle est la limite de  «  y =  Si « x » augmente indéfiniment par
  « valeurs négatives » , le polynôme de
  degré pair « 2x² + 3 x -1 » 
  tend vers «  +  Si « x » augmente indéfiniment par
  « valeurs positives » la fonction « y » se présente sous
  la forme « «   Cherchons à ramener l’expression à la
  forme : «  Nous aurons : «  et , en observant que le numérateur, produit d’une différence par une somme,est une différence de carrés. «  «  Quand « x » tend vers «  +  Divisons les deux termes par
  « x » ; il vient :  «  Car il faut diviser le dénominateur par « x= Or , « x » augmentant indéfiniment , il reste : 
 (cette notation veut dire : limite de
  « y » égale……)  | 
  
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   N°2 :  Quelle est la limite de  «    | 
  
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   Les deux termes s’annulent pour « x =
  0 » et le rapport prend la forme «  «  u²  - v² =  ( u – v) (  u² + u.v + v²) Posons 
  «  x + 1 = u » ; 
  «  Nous aurons :  
 Développant le numérateur et supprimant le
  facteur « x » commun aux deux termes, il vient :  
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   Résumé :  | 
  
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   On dit , qu’une fonction »y » d’une
  variable « x » tend vers une limite « b » lorsque
  « x » tend vers « a », si , lorsque « x » se
  rapproche de plus en plus de la valeur « a », les valeurs de
  « y » diffèrent de moins en moins de « b ». La limite d’une somme de fonctions est égale à la somme de leurs
  limites. De même , pour un produit , un quotient , une
  puissance , une racine. Pour « x » infini, un polynôme se comporte comme son terme
  de plus haut degré et de même  , une fraction rationnelle se
  comporte comme le rapport des termes de degré les plus élevés. Pour trouver la limite d’une fraction rationnelle dont les deux termes
  tendent simultanément vers zéro, on divise ces deux termes par le facteur
  commun qui les annulait à la fois.   | 
  
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   TRAVAUX AUTO FORMATIFS Relire le cours !!!! 
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