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dossier:
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DOSSIER : SIMILITUDE (semblable)
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1.
Définitions et
propriétés générales |
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2.
Rapport de
similitude ou « ECHELLE » : avec une figure géométrique
, un triangle. |
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3.
Exemples de
figures semblables . |
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4.
Similitude par
glissement. |
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TEST |
COURS |
Interdisciplinarité |
Définitions
et propriétés générales
1°)
Définitions |
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Deux figures sont dites semblables si l’une d’elle est égale à une
homothétie de l’autre . Pour rendre homothétique deux figures semblables ,
il faudra imprimer à l’une d’elle soit
un glissement soit un
retournement : d’où la similitude
par glissement et la similitude par retournement. |
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Deux figures semblables données pourrons être rendues
, au choix , homothétiques positives ( rapport par exemple) ou
homothétiques négatives . Le nombre pris en valeur
absolue s’appelle « rapport de similitude » ou
« échelle ». |
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Or , dans deux figures homothétiques , et
aussi par conséquent dans deux figures semblables F et F1 (notamment
dans deux polygones )
1°) les angles de configuration homologues sont égaux : l’angle A =
l’angle A1 ; l’angle B = l’angle B1 ….
2°) les segments homologues étant proportionnels ,
puisque l’on a toujours :
, l’on en déduit ,
par exemple : , c’est à dire
que dans l’une et l’autre figure , les
rapports de configuration homologues sont égaux.
Remarques :
1°)
ces propriétés justifient le nom de similitude donné à cette transformation
, puisqu’elle conserve la forme de la figure.
2°) Dans l’
homothétie , les segments homologues sont de plus, parallèles.
3°) Dans l’égalité , le rapport k est égal à 1
, et les segments homologues sont égaux.
CAS de similitude.
Polygones en général .
Si deux polygones convexes , ABCDE , A1B1C1D1E1
ont les angles aux sommets homologues égaux et les côtés homologues proportionnels
, c’est à dire si l’on a , k étant un nombre fixe :
L’angle A1 = l’angle
A , l’angle B1
= l’angle B ,
A1B1 = k. AB , B1C1 = k .BC
Ces deux polygones sont semblables .
En effet , au polygone P faisons subir une
homothétie de rapport K . Il se transforme
en un polygone P’ pour lequel on a :
L’angle A’ = l’angle A ; L’angle B’ = L’angle B
A’B’ = k.AB ; B’C’ = k.BC….
P’ et P1 ont donc les
angles homologues égaux et les cotés homologues
égaux donc sont évidemment superposables . P1est
donc égal à P’ , homothétique de P.
Remarques .
1)) cette démonstration peut s’étendre à des polygones concaves ou
enchevêtrés pourvu que les angles homologues soient de même sens
.
2°) Ce théorème étant réciproque de celui qui découle de la première
définition (Deux figures sont dites
semblables si l’une d’elle est égale à une homothétie de l’autre
.), son énoncé peut être pris
aussi comme définition des polygones semblables .Toutefois , une rel
marque s’impose . Partons de ABCDE et , conformément à cette seconde définition , construisons
successivement :
A1B1 = AB et l’angle B1=
l’angle B ; B1C1 =BC et l’angle C1=
l’angle C jusqu’à D1E1
= DE .
Arrivés là , si nous traçons l’angle E1 = l’angle E
, qui nous dit que la chaîne de fermera en A1 et que l’on aura aussi E1A1 = EA ?
L’existence de polygones semblables , quand on
part de cette seconde définition , n’est pas évidente ; au contraire la
première définition , basée sur l’homothétie est constructive , et l’on ne peut guère s’en dispenser.
3°)Ajoutons que cette seconde définition ne
vaut que pour les polygones et ne s’étend pas aux lignes courbes.
Pour deux triangles ABC , et A1B1C1 , il n’est pas nécessaire de connaître les 5 égalités
L’angle A = l’angle A1 l’angle B = l’angle B1 l’angle C = l’angle C1 ;
pour
conclure à leur similitude. Deux suffisent ,
convenablement choisies.
Premier cas : si T et T’ ont deux angles égaux :
A = A1 et B = B1 , ils sont semblables.
En effet , au triangle T faisons subir une
homothétie de rapport k = ; T se transforme en triangle T’ où l’on a : l’angle A’ = l’angle
A , l’angle B’ = l’angle B
et A’B’ = k.AB ;
donc T’ et T1 ont un coté égal A’B’ = A1B1
bordé par deux angles égaux ; T1
est donc égal à T’ , homothétique de T.
Deuxième cas . si T
et T1 ont un angle égal A = A1 bordé par deux cotés proportionnels A1B1=
k . AB et A1C1
= k . AC ils
sont semblables .
Une homothétie de rapport k transforme
T en un triangle T’ où : l’angle A’ = l’angle A , A’B’ = k.AB , A’C’ =
k.AC ; donc T’ et T1 ont un angle égal bordé par deux cotés
égaux ; T1 est donc égal à T’ , homothétique de T.
Troisième cas : Si T et T1 ont les cotés proportionnels : A1B1=
k . AB et A1C1
= k . AC ; B1C1= k . BC
, ils sont semblables .
Une homothétie de rapport k transforme T en un triangle T’ égal à T1 comme ayant les trois cotés égaux .
Remarques :
Pour les deux premiers cas , on peut aussi ,
profitant de l’angle égal A = A1
, loger les deux triangles l’un dans l’autre et utiliser le théorème de
Thalès.
Cela revient , dans les démonstrations qui
précèdent , a prendre l’angle A pour centre d’ homothétie .
3°) Autres cas de similitude .
Si deux triangles rectangles en A et A1 ont deux cotés
proportionnels A1B1=
k . AB et B1C1= k . BC ils sont semblables . Car
une homothétie de rapport « k » transforme « T » en un triangle
« T’ » , égal à « T1 «
comme rectangle , ayant l’hypoténuse égale et un autre coté égal .
Ou , ce qui revient au même , si deux
triangles rectangles ont un rapport de configuration égal , par exemple ils sont semblables .
2°) Si dans deux triangles ABC et A’B’C’ les droites AB et A’B’ ;
AC et A’C’ ; BC et B’C’ , font le même angle a en
grandeur et en sens , ces deux triangles
sont semblables par glissement .
Car une rotation d’angle a transformera T en un triangle T’ , homothétique de T1 comme ayant les cotés
parallèles .
En particulier , si deux triangles ont les
cotés perpendiculaires , ils sont semblables.
3°) deux polygones homothétiques , et aussi par
conséquent deux polygones semblables , sont décomposés par leurs diagonales
homologues en triangles semblables.
Réciproquement , si deux polygones sont formés par des juxtapositions
dans le même ordre de triangles semblables deux à deux , ces deux polygones seront semblables , car
ils auront les angles homologues égaux ( sommes des angles de ces triangles ) ,
et les cotés homologues proportionnels ( cotés de ces triangles se trouvant en bordure ).
Généralisation .
L’on
peut démontrer que :
1°) Si
dans deux figures F et F1 tous les angles de configuration homologues
sont égaux ( angles des cotés , des diagonales , etc. )
cela suffit pour que les deux figures soient semblables.
(en effet , il n(est même jamais besoin de connaître l’égalité
de tous les angles , un certain nombre d’égalités convenablement choisies
suffisent pour entraîner les autres .)
La
démonstration est analogue à celle du premier cas de similitude des triangles.
2°) Si
dans deux figures F et F1 , tous les
rapport de configuration homologues sont égaux , cela suffit pour que les deux
figures soient semblables.
Exemples de
figures semblables :
En partant soit de la première , soit de la
deuxième définition , on obtiendra comme figure semblable :
1°) D ’ un polygone régulier ( cotés égaux ,
angles égaux ) un autre polygone ayant les mêmes propriétés , donc un polygone
régulier de même espèce :
2°) D ’un rectangle R , un autre rectangle R’
ayant les mêmes angles des diagonales , et même rapport entre les deux
dimensions.
3°) D ’un triangle isocèle , un autre triangle
isocèle ayant même angle au sommet ( exemple :triangle rectangles isocèles
).
4°) D ’un
losange L , un autre losange L’ ayant même angles aux sommets , et même rapport
entre les deux diagonales.
5°) D ’un
demi -triangle équilatéral , un autre triangle de même espèce .
6 °)D’un arc de cercle AB , un autre arc de cercle A’B’ ayant même
angle au centre.
Toutes les réciproques sont vraies : deux figures ayant l’une des
propriétés qu’on vient d’indiquer sont semblables.
Similitude
par glissement.
Soient deux figures « F » et « F1 »
semblables par glissement.
Si elles sont homothétiques , le centre d’homothétie
« O » occupe une position
homologue , c’est un point double , dans l’une et l’autre .
Si elles ne sont pas homothétiques , cherchons
si elles n’auraient pas cependant un point double « O » : car si
nous trouvions un tel point , nous pourrions d’abord , par une homothétie de centre O et de rapport
convenable , amener F en une position intermédiaire F’ ;
Ensuite , par une rotation de centre
« O » , d’angle convenable , amener F’ en sa position définitive F1.
Travaux auto formatifs.
aucun
Aucune !