Le
calcul algébrique avec deux nombres relatifs.
|  | Objectif précédent : Notions préliminaires  en calcul numérique.  Compléments d’informations sur le
  vocabulaire : | Objectif
  suivant : ·      Retour vers la liste des cours.          Le calcul algébrique | 2.    
  Info N° 2 | 
|  |  |  | 3.    
   | 
ALGEBRE : notions symboles et vocabulaire ; savoirs
préliminaires 
|  | |||||||
|  |  | ||||||
|  |  |  | |||||
|  | II  ) 
  Des signes algébriques.  (lettres ;
  signes ;coefficient ; exposant ; signe radical ) |  | |||||
|  |  |  | |||||
|  | III ) Dénominations algébriques
  (quantité
  littérale ;terme ;monôme ;polynôme ;termes
  semblables ; valeur numérique) |  | |||||
|  | |||||||
|  |  |  |  |  |  |  |  | 
|  |  |  |  | ||||
| TEST | COURS  |  |  | Interdisciplinarité  |  |  |  | 
|  |  | 
|  | II est difficile, dès le principe, de définir
  l'algèbre d'une
  manière intelligible ; néanmoins nous allons essayer d'en faire comprendre le but par les considérations qui suivent. Dans
  toutes les questions que l'on peut se proposer sur les
  nombres, il existe des quantités connues qu'on appelle
  les données de la question, et des quantités inconnues
  qu'il s'agit de déterminer. L'arithmétique nous a
  appris, en général, par quelle série d'opérations et de raisonnements on
  arrive à la détermination des inconnues ; mais les calculs
  successifs qu'on effectue sur les nombres modifient les quantités connues, de
  telle sorte qu'on ne voit plus? les relations qui lient ces
  données au résultat final. Aussi, pour chaque question du même genre,
  faut-il recommencer et le raisonnement et les opérations. L'algèbre, au contraire, à l'aide de certains signes, permet
  de généraliser les résultats et d'en déduire des règles
  applicables à toutes les questions qui diffèrent seulement
  entre elles par les données numériques. C'est ce que
  nous allons éclaircir par quelques exemples. "premier exemple : . On demande la somme des trois nombres 3, 4 et 5. La solution du problème est évidemment 12 ; mais ce résultat
  n'emporte pas avec lui la trace des nombres qui l'ont donnée ni de l'opération
  effectuée, en sorte qu'on ne sait plus si 12 est la somme des trois nombres 3, 4 et  5 , ou de deux autres nombres tels
  que 7
  et 5, plutôt que le produit de 3 par 4, ou de toute autre combinaison. Mais si, au lieu d'effectuer l'addition, on se contentait de l'indiquer
  par le signe  +  en posant 3 +  4 + 5, ce procédé aurait l'avantage, non
  seulement de présenter le résultat 12, mais encore de laisser en évidence les
  nombres et l'opération qui l'ont fourni, On voit déjà combien l'introduction
  d'un signe algébrique est importante Deuxième exemple. :  On demande quel est
  l'intérêt à 5 % 'de 2348 €  . pour 56 jours (*). On dira :  puisque 100 €  . produisent
  5  € 
  d'intérêt dans un an ou 360 jours (année commerciale), un euro rapportera   c'est-à-dire 117 euros . 40 c. Si l'on divise maintenant cette dernière somme par 360, ou aura, pour
  l'intérêt  d’un jour  du capital proposé  
 
 Tel est le résultat que
  nous fournit l'arithmétique ; mais
  rien ne fait voir comment ce résultat final est lié aux données du problème ; de sorte que si l'on changeait dans
  l'énoncé le capital, le taux, le temps, il faudrait, pour trouver la solution, reprendre la même série  de raisonnements et de calculs. Voyons comment on
  traiterait cette question en algèbre On représenterait le
  capital par la lettre c, le taux par t 
  et le nombre de jours par
  n.  Ces lettres ont l'avantage de représenter
  indifféremment un capital, un taux, un temps quelconques. Cela posé, on dirait : Si le  capital 100 € . produit
  en un an un intérêt marqué par t, un 
  euro  de capital produira seulement   mais
  pour un seul jour l'intérêt n'est que la 360ème  partie de cette dernière expression,
  c'est-à-dire    donc enfin l'intérêt du capital c   pour un nombre quelconque de jours n  sera exprimé par   On voit par là qu'en
  général on obtient l'intérêt d'une somme en multipliant le capital par le taux et par le nombre de jours, et en
  divisant le produit par 36000, Cette expression finale
  prend le nom de formule. Une formule est donc un tableau
  indiquant les opérations à effectuer sur les données
  d'un problème pour trouver la valeur de l'inconnue Or, dans toutes les questions qui traitent des nombres et des grandeurs en général, l'algèbre a
  pour but d'obtenir des formules qui s'appliquent à toutes tes questions de même espèce; on pourrait donc
  définir l'algèbre : la science
  des formules mathématiques. La discussion des formules conduit à la
  détermination de certaines lois que l'arithmétique est
  impuissante à découvrir.^ |  | 
|  |  | |
|  | 1                      
  )   Lettres.  On a compris, par le dernier exemple ci-dessus,
  l'avantage de substituer des lettres aux données numériques d'un problème; aussi
  est-il d'usage, en algèbre, de représenter les nombres
  connus par les premières lettres de l'alphabet a,
  b, c, etc. , et les inconnus par les dernières
  lettres x, y, z. 2       
  ) Signes.  On conçoit que, pour soumettre les lettres au
  calcul, il y aura nécessité de faire usage de certains signes. Nous connaissons déjà ceux dés quatre opérations fondamentales, et nous savons que a +
  b   indique l'addition des deux quantités  a et b,  a — b   leur soustraction,  a X b
  leur produit, et  Observons seulement que l'on se dispense ordinairement de mettre entre les facteurs le signe de la multiplication X, et qu'on se contente d'écrire ab au lieu  de a X b et mnp pour
  m X n X p. Cette
  simplification ne peut s'appliquer à des facteurs numériques 
  3x4,  parce que la suppression
  du signe donnerait 34. Quelquefois on indique aussi la multiplication par un point placé entre les facteurs;
  ainsi, a.b
  est la même chose que a X b ou que ab; de même
  3.4 désigne le produit 12 de 3 par 4. On
  indique l'égalité de deux quantités par le signe = ; ainsi, l'on écrit a = b
    pour exprimer que la valeur numérique de a est égale à celle de b. Pour
  marquer l'inégalité on se sert des signes  > , < ; ainsi, a
  > b signifie et s'énonce a plus grand
  que b ; m < n indique que m est plus petit
  que n. 3) Coefficient. Quand une
  quantité doit être ajoutée plusieurs fois à elle-même, on abrège l'écriture
  de la manière suivante : au lieu de a + a +  a, on écrit 3a
  ; de même', au lieu de bc
  bc, on écrit 2bc . Le
  nombre placé devant une ou plusieurs lettres devient un
  facteur et prend le nom de coefficient. Le coefficient peut être
  fractionnaire, comme dans l'expression   5.
  Exposant. Lorsqu'une lettre entre plusieurs fois comme facteur
  dans un produit, on l'indique par un nombre placé à droite de cette
  lettre et un peu en haut ; ainsi, au lieu de aaa, on écrit a3
  : ce nombre « 3 » s'appelle exposant. On écrira pareillement a7, b 3
   pour
  marquer la 7ème  puissance
  de a et la 3ème  puissance
  de b.          On doit bien éviter de confondre le
  coefficient avec l'exposant, et se rappeler pour cela que le coefficient
  se place avant  la
  lettre sur la même ligne, tandis que l'exposant s'écrit après la
  lettre, au-dessus et en petit caractère. Ainsi les expressions
  3a  et a3 ont une signification
  bien différente; car, en supposant a = 6, on
  aura 3a = 3 X 6 = 18, tandis que a 3 = 6 X
  6 x 6 = 216. Une
  lettre écrite seule est considérée comme ayant l'unité pour coefficient et
  pour exposant ; ainsi a équivaut à   l a1. 6 - . signe radical. Enfin, pour indiquer
  l'extraction des racines, on fait usage du signe  Pour indiquer l'extraction, de la racine carrée, on se
  dispense
  d'affecter le radical de l'indice ²  , (  |  | 
|  |  | |
|  | Pour terminer ces notions
  préliminaires, il nous reste encore à définir certaines expressions fréquemment employées en algèbre. Nous sommes dans le cas ou les
  sommes algébriques sont transformées ( après
  simplification) en expression algébrique. |  | 
|  | 1°)
  Quantité littérale.  On appelle en général quantité littérale ou quantité
  algébrique toute quantité exprimée par
  des lettres telles que 7 ab ;  3a
  — b ; 5  a3... |  | 
|  | 2°)  Terme.  On donne le nom de terme  à  toute
  quantité algébrique précédée du signe +  ou du signe —. Le terme est dit positif
  quand le signe +   le précède, et négatif 
  lorsque c'est le signe — ; ainsi + 
  60a² ;  + a² b sont des termes positifs, tandis que les termes — 5 b ; 
  — am3 sont négatifs.      Tout terme écrit sans aucun signe est
  censé avoir le signe +  ; ainsi 4ab² est la même
  chose que le terme positif + 
  4ab ²          Le signe +
  ou — fait partie intégrante du terme. Nous sommes dans le cas ou les
  sommes algébriques sont transformées ( après
  simplification) en expression algébrique., dans la somme algébrique les
  termes sont séparés par le signe opératoire + .. | |
|  | 3°)  Monôme. On
  appelle monôme une expression algébrique qui n'a qu'un seul
  terme, telle que   - 5 a ; ou  |  | 
|  | 4°)  Polynôme. On
  donne le nom de polynôme en  général
  à toute expression ou quantité algébrique composée de
  plusieurs termes, et l'on appelle en 'particulier binôme
  la réunion de deux termes, trinôme celle de trois
  termes ; ainsi a  + b et     |  | 
|  | 5°)
  Termes semblables .  Dans
  un polynôme il peut se rencontrer des termes semblables ; on
  appelle ainsi les
  termes composés des mêmes lettres affectées des mêmes exposants, quels que soient d'ailleurs leur signe et leur coefficient; par
  exemple:   5a2b ;
  -   |  | 
|  | Valeur numérique.  Dans les expressions littérales  les lettres représentent des valeurs
  quelconques ; mais ces valeurs sont déterminées dans chaque cas particulier,
  de manière que si l'on remplace chaque lettre par sa valeur et qu'on effectue
  tous les calculs indiqués, l'expression
  algébrique sera traduite en un  nombre, lequel est la valeur numérique de cette expression. Cette valeur numérique sera, selon le
  cas, entière ou fractionnaire,
  positive ou négative. Par exemple,
  supposons que dans l'expression 4a² b on fasse a = 9 et 6 = 2.
  La substitution de ces valeurs particulières
  donnera : 4 x9² x2 = 4x81x2 =
  648, et l'on dira que 648
  est la valeur numérique de l'expression  4a²b 
  pour le. cas déterminé |  | 
|  | Soit
  encore l'expression :   Si l'on suppose a = 2,  b = S,  c — 7, la formule  devient     ce qui donne, en effectuant les calculs, 
 |  | 
|  |  |  | 
|  |  |  | 
|  |  |  | 
Voir les   Travaux auto formatifs .