Pré requis:
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Voir : relation d’équivalence et partition d’un ensemble (à faire )
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ENVIRONNEMENT du dossier:
AVANT :
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APRES :
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Complément d’Info :
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TITRE
: L’ensemble
des nombres Entiers Naturels : N
1.
Suite des nombres entiers naturels.
2.
Axiomes
3.
Relations d’ordre.
4.
Numération des nombres entiers.
Système décimale
Système binaire
Système complexe
Travaux ; devoirs
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Corrigé
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Contrôle |
évaluation |
Interdisciplinarités : (matière concernée) |
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F |
H |
Géo. |
Vie quotidienne et vie familiale |
Autres : |
Sciences et technique |
Physique Chimie Electricité |
Statistique. |
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1 ) la
« Suite » des entiers naturels .
Nous connaissons, en français , la suite de
mots : un , deux , trois , quatre ,
….., vingt , ….., cent , ……mille , etc.
Cette liste
est dite « suite des nombres
entiers naturels » .
Nous pouvons la faire précéder du mot
« zéro » que nous considérons comme le premier des nombres de cette
suite .
2 ) Axiomes :
nous
pouvons énoncer les
« proposition » suivantes :
a)
zéro est un nombre entier naturel (noté 0 ) ;
b)
pour tout nombre entier naturel , n , il existe un
entier unique noté n+ qui est le successeur de n ;
c)
zéro ne succède à aucun entier ;
d)
si deux nombres entier naturels ont même successeur
ils sont égaux ;
e)
l’ensemble des mots ci-dessus est unique . Tout
ensemble qui contient zéro et le
successeur de chacun de ses éléments est
confondu avec celui-ci . (notamment la suite des nombres entiers naturels
exprimés dans une autre langue que le français.)
L’ensemble ainsi défini est dit « ensemble des entiers naturels » noté N ( zéro compris )
On note N*
( la lettre N suivi d’une étoile en exposant ) l’ensemble des entiers naturels , zéro non
compris.
Remarques : nous connaissons intuitivement les
cinq propositions ci-dessus . Elles constituent les « données
initiales », les « règles du jeu » de l’opération
« dénombrement » qui sera étudié . Ce sont des axiomes. Leur énoncé
par Péano (Guiseppe) Mathématicien et logicien italien ( 1858 – 1932) a permis
de les utiliser pour « démontrer » les autres propriétés des nombres entiers
naturels.
Ainsi :d’après la proposition « b » la formation des
nombres entiers se poursuit sans fin par le procédé de succession .
L’ensemble N est
infini .
Nombres entiers
égaux : nous démontrons et nous accepterons que l’égalité de deux nombres
entiers est réflexive ;
symétrique ; transitive .
Une relation qui possède ces trois propriétés est dite relation d’équivalence.
Relation d’ordre sur N
Inégalité au sens strict :
Nous disons
que n est inférieur à m
et nous écrivons n < m , pour exprimer que , dans la construction
de l’ensemble N par le procédé de succession , le nombre n est obtenu avant le nombre m
.
Ainsi tout
nombre n est inférieur à son
successeur n+ , et nous
obtenons la suite d’inégalités :
Zéro
< un < deux < trois < quatre <…. < n < n+ < …..
1°) la relation d’inégalité stricte n’est pas
réflexive : n n’est pas inférieur n .
2°) Elle n’est pas symétrique : n <
m exclut m < n ni antisymétrique : n < m et m< n
, sont contradictoires et n’impliquent
pas m =n
3°) Elle est transitive : n <
m et
m < p Þ n <
p
Les trois
nombres n , m , p se trouvent dans cet ordre dans la suite des nombres
entiers naturels .
NUMERATION .
Objet de l’étude
Après l’étude
de l’ensemble N des nombres entiers naturels ; le problème qui se pose est
de désigner par un nom et de représenter par des chiffres tout
entier « n » .
Nous devrons utiliser la recherche du quotient
entier d’un dividende D
par un diviseur d .
Rappels des relations qui doivent être connues par
les élèves .
d q £
D < d ( q + 1 ) et D = d q + r , 0 £
r < d
Système décimale Linfo ++)
Problème : désigner et représenter le nombre P des éléments d’un
ensemble par exemple un tas de pions .
Nombre de base : prenant les
pions un à un , nous désignons le nombre formé par un nom et le représentons
par un chiffre .
un |
deux |
trois |
quatre |
cinq |
six |
sept |
huit |
neuf |
1 |
2 |
3 |
4 |
5 |
6 |
7 |
8 |
9 |
Nous y joignons zéro ( 0 ) qui indique l’absence de
pions . Le nombre suivant : « dix » est appelé base du système .
Nombres
supérieurs à 9 :
Notre tas comporte plus de 9 pions .
a) formons de piles de dix pions : des dizaines , jusqu’à ce qu’il reste
moins de dix pions : soit D
le nombre de dizaines et le reste par exemple 7 ; qui donne le chiffre u des unités
simples .
Nous reconnaissons , dans notre opération , le
principe de la division du nombre P par dix : D est le quotient entier , 7
est le reste .
P = D ( dix) + 7 0 £ 7 < dix |
P |
dix |
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7 |
D |
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b) groupons les dizaines par dix : nous
formons des centaines .
Leur nombre C est le quotient entier de D par dix ,
et le reste , par exemple 6 , est le chiffre des dizaines.
D = C ( dix) + 6 0 £ 6 < dix |
D |
dix |
|
|
|
7 |
C |
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c)
Groupons les centaines par dix : nous formons
des milles.
Leur nombre
M (mille) est le quotient entier de C
(cent) par dix , et le reste par exemple 2 , est le
chiffre des centaines .
C = M ( dix) + 2 0 £ 2
< dix |
C |
dix |
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2 |
M |
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d)
Supposons M inférieur à dix ; par exemple M = 4 ; M est à la fois le nombre et le chiffre des mille :
L’opération est arrêtée .
e)
Résumons . Nous
avons successivement :
P = D ( dix) + 7
D = C ( dix) + 6
C = M ( dix) + 2
M = 4
En remontant les calculs nous obtenons :
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M = 4 |
C = M ( dix) + 2 |
C = 4 ( dix) + 2 |
D = C ( dix) + 6 |
D = [4 ( dix) + 2] ( dix) + 6 Soit : D = 4 ( dix)2 + 2 ( dix) + 6 |
P = D ( dix) + 7 |
P = [4 ( dix)2 + 2 ( dix) +
6 ] ( dix) + 7 Soit : P = 4 ( dix)3 + 2 ( dix)2 +
6 ( dix) + 7 |
Par convention nous écrivons : P = 4 267 et
nous lisons : quatre mille , deux centaines , six dizaines et 7 unités .
Cas particuliers . Représentation
de la base et de ses puissances.
. dix = 1 (dix) + 0 ,
d’après notre convention nous écrivons
dix = 10
. Cent = (dix) (dix) + 0 = 1 ( dix)2 + 0 ( dix) + 0
nous
écrivons cent = 100 et par
suite : 102 = 100
de même nous trouvons : mille = 1000 et par suite 103 = 1000
en règle générale : 10n =
1000…0 ( n zéros)
Une unité
d’ordre « n » est représentée par 10n , c’est à dire par le chiffre 1 suivi de n zéros .
Remarque : le nombre P s’écrit :
P = 4 10 3 + 2 10 2 +
6 10 + 7 ;
symbolisé ainsi P = 4267
Règle : la notation en base
10 , exprime , dans le système
décimal , le nombre :
( a 104 ) + ( b 103 ) + (
c 102 ) + (d
101) + ( e
100)
avec [ a , b , c, d, e
< 10 ]
Conventions de la numération décimale écrite : ( INFO +++)
Nous avons en fait appliqué les conventions
suivantes :
1) Unités , dizaines , centaines , mille , etc. ,
sont dits ordre de numération.
2) dix unités d’un ordre forment une unité de l’ ordre immédiatement supérieur .
3) Tout chiffre placé à la gauche d’un autre représente des unités de l’ordre
immédiatement supérieur , le zéro
indique l’absence d’unités de l’ordre
correspondant à sa place .
4) Les trois premiers ordres forment la classe des unités simples. Les suivantes sont celles
des milles , des millions , des milliards.
Chacune comprend trois ordres : unités ,
dizaines , centaines .
Les classes suivantes : billions ( mille milliards) , trillions ( un million
de billions) , quadrillions ( un million de trillions) … comprennent
chacune six ordres ( décret N° 61-051 du
3 mai 1961)
D’autre
systèmes utilisés :
D’autres bases que « dix » peuvent être utilisées. Les plus usités sont : « douze ».( rangement par douzaines ) et
« deux » .
Le système binaire : ( à base deux)
Le système à base deux est employé dans les
machines électroniques , il utilise deux chiffres 0 et 1 . (
pour : 1 le courant passe ; 0
le courant ne passe pas ).
Les résultats précédent subsistent , il suffit de
remplacer dix par deux .
Exemple :
a)le nombre = m
(deux)3 + n ( deux)2
+ p (deux)1+ q (deux)0
Application :
= (deux) 5 + (deux)2 + (deux)0 = 32 +
4 +1
En système
décimale égal 37
b) deux
s’écrit : ; trois
s’écrit ; quatre
s’écrit ; cinq s’écrit ; …
Un système de numération est à base complexe
si la base a différentes valeurs suivant
les ordres considérés.
Exemple 1
jour = 24 heures ; 1 heure = 60 minutes
, 1 minute = 60 secondes
Info plus :
1°) le système sexagésimal ; 2°)
la durée
Les nombres « pairs » et
« impairs »
Les nombres
pairs :
2 ;4 ;6 ;8 ;10 ;12 ;….. (tous les
nombres multiples de deux) |
Les nombres
impairs :
1 ; 3 ; 5 ;7 ; 9 ;
11 ; …( 1+2n) .. « n désigne un nombre entier
naturel » |
Remarque : les « chiffres » pairs
sont 2 ; 4 ; 6 ; 8
Les nombres sont dit « pairs » si le chiffres des unités d’ unité sont 0 ;2 ; 4 ; 6 ; 8
TRAVAUX
AUTO FORMATIFS
Combien y a-t-il dans le système décimal de nombres de 1 chiffre ? de deux
chiffres ? de trois chiffres ? de quatre chiffres ?
Quel est le plus grand nombre de cinq chiffres ? le plus petit ?
Combien faut-il de chiffres pour numéroter un livre
de 156 pages ?