google.com, pub-1129869842108177, DIRECT, f08c47fec0942fa0
|
|
Baccalauréats
professionnels 2010 mise
en lien début 2010 par : www.warmaths.fr
Consultation
des enseignants
Projet
de programme
-
Mathématiques -
Avril
2008
eduscol.education.fr/
- D0048
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 1/ 25
Programmes de mathématiques
des classes de seconde,
de première et de terminale
professionnelles
Sommaire
Préambule commun aux
mathématiques et aux sciences physiques et chimiques page 2
Programme de mathématiques de
la classe de seconde professionnelle page 4
Programme de mathématiques des
classes de première et de terminale professionnelles page 10
Programme de mathématiques de
la classe de première professionnelle page 13
Programme de mathématiques de
la classe de terminale professionnelle page 17
Programme complémentaire de
mathématiques en vue d'une poursuite d'études en STS page 22
Liste de thématiques en
mathématiques page 25
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 2/ 25
Préambule commun aux
mathématiques et aux sciences physiques et chimiques
L'enseignement des
mathématiques et des sciences physiques et chimiques concourt à la formation
intellectuelle,professionnelle et citoyenne des élèves1.
Les programmes de
mathématiques et de sciences physiques et chimiques des classes de seconde, de
première et de terminale professionnelles sont déclinés en connaissances,
capacités et
attitudes dans la continuité
du socle commun de connaissances et de compétences.
Les objectifs généraux
La formation a pour objectifs
:
- de former les élèves à
l’activité mathématique et scientifique par la mise en oeuvre des démarches
d’investigation et d’expérimentation initiées au collège ;
- de donner une vision
cohérente des connaissances scientifiques et de leurs applications ;
- de fournir des outils
mathématiques et scientifiques pour les disciplines générales et
professionnelles ;
- d’entraîner à la lecture de
l’information, à sa critique, à son traitement en privilégiant l’utilisation de
l’outil informatique ;
- de développer les capacités
de communication écrite et orale.
Ces programmes doivent
préparer à la poursuite d’études et à la formation tout au long de la vie. Ils
permettent, le cas échéant, d’achever la validation du socle commun de
connaissances et de compétences.
Les attitudes développées chez
les élèves
L'enseignement des
mathématiques et des sciences physiques et chimiques doit contribuer à
développer chez l’élève des attitudes transversales :
- le sens de l’observation ;
- la curiosité, l’imagination
raisonnée, la créativité, l’ouverture d’esprit ;
- l’ouverture à la
communication, au dialogue et au débat argumenté ;
- le goût de chercher et de
raisonner ;
- la rigueur et la précision ;
- l’esprit critique vis-à-vis
de l’information disponible ;
- le respect de soi et
d’autrui ;
- l’intérêt pour les progrès
scientifiques et techniques, pour la vie publique et les grands enjeux de la
société ;
- le respect des règles
élémentaires de sécurité.
La démarche pédagogique
La classe de mathématiques et
de sciences physiques et chimiques est avant tout un lieu d’analyse, de
recherche, de découverte, d’exploitation et de synthèse des résultats.
La démarche pédagogique doit
donc :
1. Privilégier une démarche
d’investigation
1 Dans ce texte, on désigne
par "élève" tout apprenant en formation initiale sous statut scolaire
ou en apprentissage, et en formation continue.
Cette démarche, initiée au
collège, s’appuie sur un questionnement des élèves relatif au monde réel.
Elle permet la construction de
connaissances et de capacités à partir de situations problèmes motivantes et
proches de la réalité pour conduire l’élève à :
- définir l’objet de son étude
;
- rechercher, extraire et
organiser l’information utile (écrite, orale, observable) ;
- inventorier les paramètres
et formuler des hypothèses ou des conjectures ;
- proposer et réaliser un
protocole expérimental permettant de valider ces hypothèses ou de les infirmer
(manipulations, mesures, calculs) ;
- choisir un mode de saisie et
d’exploitation des données recueillies lors d’une expérimentation ;
- élaborer et utiliser un
modèle théorique ;
- énoncer une propriété et en estimer
les limites.
2. S’appuyer sur
l’expérimentation
Le travail expérimental en
mathématiques s’appuie sur des calculs numériques avec ou sans calculatrice et
des représentations avec ou sans outils de construction. Il permet d’émettre
des conjectures.
Le travail expérimental en
sciences physiques et chimiques permet en particulier aux élèves :
- d’exécuter un protocole
expérimental en respectant et/ou en définissant les règles élémentaires de
sécurité ;
- de réaliser un montage à
partir d’un schéma ou d’un document technique ;
- d'utiliser des appareils de
mesure et d’acquisition de données ;
- de rendre compte des
observations d’un phénomène, de mesures ;
- d’exploiter et d’interpréter
les informations obtenues à partir de l’observation d’une expérience réalisée
ou d’un document technique.
3. Viser l’acquisition de
connaissances, d’automatismes et des compétences à résoudre des problèmes.
L’activité mathématique est
fondée sur la résolution de problèmes. Celle-ci engage la mobilisation de
connaissances et d’automatismes en calcul comme dans les autres domaines
mathématiques. L’acquisition des connaissances de base fait l’objet d’un
travail de mémorisation dans la durée.
L’acquisition d’automatismes
nécessite un entretien régulier, progressif, et qui sollicite la réflexion des
élèves.
Conjointement à ces exercices
d’entraînement et de mémorisation, le professeur propose fréquemment à ses
élèves des problèmes issus de la vie courante, du domaine professionnel ou des
thématiques parues au B.O.E.N. Ces problèmes donnent l’occasion de réinvestir
et de consolider les connaissances et les savoir-faire, ainsi que de développer
l’autonomie et l’aptitude à modéliser. La résolution de problèmes nécessite la mise en oeuvre des quatre
compétences suivantes qui doivent être évaluées :
- rechercher, extraire et
organiser l’information ;
- choisir et exécuter une
méthode de résolution ;
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 3/ 25
- raisonner, argumenter,
pratiquer une démarche expérimentale, valider un résultat ;
- communiquer à l’aide du
langage scientifique et d’outils technologiques.
4. Prendre appui sur des
situations liées aux champs professionnels
Les compétences scientifiques doivent
être construites, le plus souvent possible, à partir de problèmes issus du
domaine professionnel ou de la vie courante.
En retour, il s’agit de
réinvestir ces compétences comme outils pour la résolution de problèmes
rencontrés dans d’autres contextes.
5. Permettre de réaliser des
activités de synthèse
Des activités de synthèse et
de structuration des connaissances et des capacités visées concluent la séance
d’investigation, d’expérimentation ou de résolution de problèmes.
6. Permettre de construire une
progression adaptée
L’architecture des programmes
de seconde, de première et de terminale professionnelles n’induit pas une
chronologie d’enseignement mais une simple mise en ordre des concepts par
année.
Une progression "en
spirale" permet à l’élève de revenir plusieurs fois sur la même notion au
cours de la formation, lui laissant ainsi le temps de la maturation, de
l’assimilation et de l’appropriation.
La maîtrise du raisonnement et
du langage scientifique doit être acquise progressivement, en excluant toute
exigence prématurée de formalisation. Le vocabulaire et les notations ne sont
pas imposés a priori ; ils
s’introduisent en cours
d’étude selon un critère d’utilité en privilégiant avant tout la compréhension
des situations étudiées.
Le professeur a toute liberté
dans l’organisation de son enseignement. Il doit cependant veiller à atteindre
les objectifs visés par le programme et par la certification.
7. Intégrer les TICE dans
l’enseignement
L’outil informatique
(ordinateur et calculatrice) doit être sollicité chaque fois que son
utilisation apporte une plus-value dans l’enseignement dispensé.
L’objectif n’est pas de
développer des compétences d’utilisation de logiciels, mais d’utiliser ces
outils afin de favoriser la réflexion des élèves et l’émission de conjectures.
L’utilisation d’un tableur,
d’un grapheur, d’un logiciel de géométrie dynamique ou d’une calculatrice
graphique facilite l’apprentissage des concepts et la résolution des problèmes.
L’utilisation de
l’expérimentation assistée par ordinateur est privilégiée dès que celle-ci
facilite la manipulation envisagée et son exploitation (étude de phénomènes
transitoires, mise en évidence des facteurs influents sur le phénomène observé,
exploitation d’une série de mesures conduisant à une modélisation, etc.).
Dans ce contexte,
l’enseignement des mathématiques et des sciences physiques et chimiques
participe à la maîtrise des technologies usuelles de l’information et de la
communication.
Il contribue ainsi à la
validation du B2i.
8. Favoriser le travail
individuel ou en groupe de l’élève
Les travaux de résolution
d’exercices et de problèmes, en classe ou au cours d’une recherche personnelle
en dehors du temps d’enseignement, ont des fonctions diversifiées :
- la résolution d’exercices
d’entraînement associée à l’étude du cours, permet aux élèves de consolider
leurs connaissances de base, d’acquérir des automatismes et de les mettre en
oeuvre sur des
exemples simples ;
- l’étude de situations plus
complexes, sous forme de préparation d’activités en classe ou de problèmes à
résoudre ou à rédiger, alimente le travail de recherche individuel ou en équipe
;
- les travaux individuels de
rédaction doivent être fréquents et de longueur raisonnable ; ils visent
essentiellement à développer les capacités de mise au point d’un raisonnement
et d’expression écrite.
9. Diversifier les modes
d’évaluation
L’évaluation des acquis est
indispensable au professeur dans la conduite de son enseignement. Il lui
appartient de diversifier
les évaluations, selon :
- le type : évaluation diagnostique, sommative,
formative, certificative, normative ;
- l’objet : connaissances du
cours, application directe du cours, transfert des connaissances et démarche… ;
- la forme : évaluation expérimentale,
écrite ou orale, individuelle ou collective ;
- la durée et le moment.
10. Prendre en compte la
bivalence
L’enseignement des
mathématiques et des sciences physiques et chimiques ne doit pas se résumer à
une juxtaposition des deux disciplines. Il est souhaitable qu'un même
enseignant les prenne en charge toutes les deux pour garantir la cohérence de
la formation mathématique et scientifique des élèves.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 4/ 25
Le programme de mathématiques
des classes de seconde professionnelle Les thématiques du programme de
mathématiques
Les activités de formation
contribuant à la mise en œuvre des compétences exigibles doivent être riches et
diversifiées autour de thèmes fédérateurs.
Une liste non exhaustive de
thématiques à explorer, classées par grands sujets, est proposée dans le BOEN
et sera, périodiquement, partiellement renouvelée. Ces sujets sont issus de la
vie courante et professionnelle ou de disciplines d’enseignement.
L’enseignant choisit au moins
deux thématiques dans des sujets différents.
La thématique choisie est
d’autant plus riche qu’elle permet d’aborder plusieurs modules du programme.
Pour chacune d’entre elles l’enseignant énonce une ou plusieurs questions clefs
à la portée des élèves, en phase avec leur vie quotidienne ou professionnelle
et facilitant l’acquisition des compétences du programme.
Le traitement de ces questions
liées aux thématiques choisies peut prendre plusieurs formes : activité
introductive concrète, séance de travaux pratiques, recherche multimédia,
travail en groupe, travail personnel…
Un document d’accompagnement
propose des exemples ou des pistes de réflexion sous forme de démarche
d’investigation, de résolution de problèmes...
Les trois domaines du
programme de mathématiques
L’ensemble du programme
concerne trois domaines des mathématiques :
- Statistique et notion de probabilité ;
-
Algèbre – Analyse ; et en plus ( géométrie
analytique)
Chaque domaine est divisé en
modules de formation. Cette répartition en modules a pour but de faciliter les
progressions en spirale revenant plusieurs fois sur la même notion.
Statistique et notion de
probabilité
Ce domaine constitue un enjeu
essentiel de formation du citoyen. Il s’agit de fournir des outils pour
comprendre le monde, décider et agir dans la vie quotidienne. La plupart d’entre
eux ont déjà été introduits au collège. Leur enseignement facilite, souvent de
façon privilégiée, les interactions entre diverses parties du programme de
mathématiques (traitements numériques et graphiques) et les liaisons entre les
enseignements de différentes disciplines.
L'étude des fluctuations
d’échantillonnage permet de prendre conscience de l’esprit de la statistique et
précise la notion de probabilité. Elle porte sur des exemples de données
expérimentales obtenues, dans un premier temps, par quelques expériences
(lancers de pièces, de dés, ou tirages dans une urne…) et, dans un deuxième
temps, par simulation à l’aide du générateur de nombres aléatoires d’une
calculatrice ou
d’un tableur.
Les objectifs principaux de ce
domaine sont :
- exploiter des données ;
- apprendre à identifier,
classer, hiérarchiser l'information ;
- interpréter un résultat
statistique ;
- gérer des situations simples
relevant des probabilités.
Le calcul d’indicateurs, la construction
de graphiques et la simulation d’expériences aléatoires à l’aide de logiciels
informatiques sont des outils indispensables et constituent une obligation de
formation.
Algèbre – Analyse
Ce domaine vise
essentiellement la résolution de problèmes de la vie courante et
professionnelle. Les situations choisies doivent permettre d’approcher les
grands débats de société, autour du développement durable par exemple, et de
traiter des problématiques parfaitement identifiées. Il est important également
d’adapter les supports en fonction des métiers préparés afin de donner du sens
aux notions abordées. Ces dernières ont, pour la plupart d’entre elles, déjà
été abordées dans les classes antérieures. Les connaissances et les capacités
sous-jacentes sont réactivées au travers d'exemples concrets.
Les situations de
proportionnalité sont traitées en relation avec des situations de non
proportionnalité afin de bien appréhender les différences. La résolution
d’équations, d’inéquations et de systèmes d'équations se fait sans multiplier
les virtuosités techniques inutiles. Les outils de calcul formel peuvent aider
à résoudre des problèmes réels qui se traduisent par des équations plus
complexes. L’étude des fonctions est facilitée par l’utilisation des tableurs –
grapheurs.
Les objectifs principaux de ce
domaine sont :
- traduire des problèmes
concrets en langage mathématique et les résoudre ;
- construire et exploiter des
représentations graphiques.
L’utilisation des
calculatrices et de l’outil informatique pour alléger les difficultés liées aux
calculs algébriques, pour résoudre des équations, inéquations ou systèmes
d'équations et pour construire ou interpréter des courbes est une obligation de
formation.
Géométrie
Ce domaine consiste à
reprendre les principales notions abordées au collège.
Les objectifs principaux de ce
domaine sont :
- développer la vision de
l’espace ;
- utiliser des solides pour
retrouver en situation les notions de géométrie plane.
Les logiciels de géométrie
dynamique sont utilisés pour conjecturer des propriétés ou pour augmenter la
lisibilité des figures étudiées. Leur utilisation constitue une obligation de
formation.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 5/ 25
Le programme de mathématiques
des classes de seconde professionnelle se compose de modules de formation dont
les intitulés sont :
· Statistique à une variable ;
· Fluctuations d'une fréquence
selon les échantillons, notion de probabilité ;
· Information chiffrée,
proportionnalité* ;
· Résolution d'un problème du
premier degré ;
· Génération de fonctions à
l’aide de fonctions de référence ;
· De la géométrie dans l'espace
à la géométrie plane ;
· Géométrie et nombres.
* Le thème "Information
chiffrée, proportionnalité" est à traiter tout au long de la formation, et
ne constitue pas un module en soi.
Les contenus des modules de
formation sont présentés en trois colonnes intitulées "Capacités",
"Connaissances" et "Commentaires".
Elles sont précédées d’un
en-tête qui précise les objectifs d’apprentissage visés.
La cohérence de ces trois
colonnes se réalise dans leur lecture horizontale :
- la colonne
"capacités" liste ce que l’élève doit savoir faire, sous forme de verbes
d’action, de manière à en faciliter l’évaluation ;
- la colonne
"connaissances" liste les savoirs liés à la mise en oeuvre de ces
capacités ;
- la colonne
"commentaires" limite les contours des connaissances ou capacités.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 6/25
1. STATISTIQUE ET NOTION DE
PROBABILITÉ
1.1 Statistique à une variable
L’objectif de ce module est de
consolider les acquis du collège en s’appuyant sur des exemples, où les données
sont en nombre pertinent, liés aux spécialités des classes de seconde ou issus
de la vie courante. L’objectif est de faire réfléchir les élèves sur les
propriétés et le choix des éléments numériques et graphiques résumant une série
statistique.
Capacités Connaissances
Commentaires
Organiser des données
statistiques en choisissant un mode de représentation adapté à l'aide des
fonctions statistiques d'une calculatrice et d'un tableur.
Extraire des informations
d’une représentation d’une série statistique.
Représentation d’une série
statistique par un diagramme en secteurs, en bâtons ou par un histogramme.
Reprendre, en situation, le
vocabulaire de base de la statistique.
Déterminer le ou les modes
d’une série statistique.
Déterminer la moyenne , la
médiane Me d’une série statistique, à l’aide des fonctions statistiques
d’une calculatrice et d’un tableur.
Comparer ces indicateurs pour
une série statistique donnée. Interpréter les résultats obtenus.
Indicateurs de tendance
centrale : mode, moyenne et médiane.
Les estimations de la médiane
par interpolation affine ou par détermination graphique à partir des effectifs
(ou des fréquences) cumulés ne sont pas au programme.
Calculer l’étendue e d'une
série statistique.
Comparer deux séries
statistiques à l’aide de la moyenne ou la médiane et de l'étendue.
Calculer le premier et le
troisième quartile d’une série statistique.
Comparer deux séries
statistiques à l’aide de la moyenne ou la médiane et des quartiles.
Indicateur de dispersion :
étendue.
Indicateur de dispersion :
quartiles.
1.2 Fluctuations d’une
fréquence selon les échantillons, notion de probabilité
La notion de fluctuation
d'échantillonnage, essentielle en statistique, est abordée dans cette partie du
programme en étudiant la variabilité d’observation d’une fréquence. Elle
favorise une expérimentation de l’aléatoire. L’objectif de ce module est de
faire comprendre que le hasard suit des lois et de préciser l’approche par les
fréquences de la notion de chance ou probabilité initiée en classe de troisième.
Après une expérimentation physique pour une taille fixée des échantillons, la
simulation à l'aide du générateur de nombres aléatoires d’une calculatrice ou
du tableur permet d’augmenter la taille des échantillons et
d’observer des résultats
associés à la réalisation d’un très grand nombre d’expériences.
Capacités Connaissances
Commentaires
Expérimenter, d’abord à l’aide
de pièces, de dés ou d’urnes, puis à l’aide d’une simulation informatique prête
à l’emploi, la prise d’échantillons aléatoires de taille n fixée,
extraits d’une population où la fréquence p relative à un caractère est
connue.
Tirage au hasard et avec
remise de n éléments dans une population où la fréquence p relative
à un caractère est connue.
Toutes les informations concernant
l’outil de simulation sont fournies.
Déterminer l’étendue des
fréquences de la série d’échantillons de taille n obtenus par expérience
ou simulation.
Fluctuation d’une fréquence
relative à un caractère, sur des échantillons de taille n fixée.
Stabilisation relative des
fréquences quand n augmente. Notion de probabilité.
La propriété de stabilisation
relative des fréquences vers la probabilité est mise en évidence graphiquement
à l’aide d’un outil de simulation.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 7/25
2. ALGÈBRE – ANALYSE
2.1 Information chiffrée,
proportionnalité
Les contenus de ce module sont
abordés tout au long de la formation.
L’objectif de ce module est de
consolider l’utilisation de la proportionnalité pour étudier des situations
concrètes issues de la vie courante, des autres disciplines,de la vie
économique ou professionnelle.
Capacités Connaissances
Commentaires
Reconnaître que
deux suites de nombres sont proportionnelles.
Résoudre un problème dans une
situation de proportionnalité clairement identifiée.
Utiliser des pourcentages dans
des situations issues de la vie courante, des autres disciplines, de la vie
économique et professionnelle.
Utiliser les TICE pour traiter
des problèmes de proportionnalité.
Proportionnalité :
- suites de nombres
proportionnelles ;
- pourcentages, taux
d’évolution ;
Représentation graphique d’une
situation de proportionnalité.
Présenter des situations de
non proportionnalité.
Les calculs commerciaux ou
financiers peuvent être présentés à titre d’exemples. Toutes les informations
et les méthodes nécessaires sont fournies.
2.2 Résolution d’un problème
du premier degré
L'objectif de ce module est
d'étudier et de résoudre des problèmes issus de la géométrie, d'autres
disciplines, de la vie courante ou professionnelle, en mettant en oeuvre les
compétences de prise d’information, de mise en équation, de traitement
mathématique, de contrôle et de communication des résultats.
Les exemples étudiés
conduisent à des équations ou inéquations du premier degré à une inconnue ou à
des systèmes de deux équations du premier degré à deux inconnues qui peuvent
être résolus à l’aide des TICE.
Capacités Connaissances
Commentaires
Dans des situations issues de
la géométrie, d’autres disciplines, de la vie professionnelle ou de la vie
courante, rechercher et organiser l’information, traduire le problème posé à
l’aide d’équations ou d’inéquations, le résoudre, critiquer le résultat, rendre
compte.
Choisir une méthode de
résolution adaptée au problème (algébrique, graphique, informatique).
Méthodes de résolution :
- d'une équation du premier
degré à une inconnue ;
- d'une inéquation du premier
degré à une inconnue ;
- d'un système de deux équations
du premier degré à deux inconnues.
Former les élèves à la
pratique d’une démarche de résolution de problèmes.
Quelle que soit la méthode de
résolution choisie (algébrique ou graphique), les règles de résolution sont
formalisées.
2.3 Notion de fonction
À partir de situations issues
des autres disciplines ou de la vie courante ou professionnelle, l’objectif de
ce module est de donner quelques connaissances et propriétés relatives à la
notion de fonction.
Capacités Connaissances Commentaires
Utiliser une
calculatrice ou un tableur grapheur pour obtenir, sur un intervalle :
- l’image d’un nombre réel par
une fonction donnée (valeur exacte ou
arrondie) ;
- un tableau de valeurs d’une
fonction donnée (valeurs exactes ou
arrondies);
- la représentation graphique
d’une fonction donnée.
Exploiter une représentation
graphique d’une fonction sur un intervalle donné pour obtenir :
- l’image d’un nombre réel par
une fonction donnée ;
- un tableau de valeurs d’une
fonction donnée.
Décrire avec un vocabulaire
adapté ou un tableau de variation le comportement d’une fonction représentée
par une courbe.
Vocabulaire élémentaire sur
les fonctions :
- image ;
- antécédent ;
- croissance, décroissance ;
- maximum, minimum.
L’intervalle d'étude de chaque
fonction étudiée est donné.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 8/25
2.4 Génération de fonctions à
l’aide de fonctions de référence
Les objectifs de ce module sont
d’étudier des fonctions de référence, d’exploiter leur représentation graphique
et d’étudier des fonctions générées à partir de
ces fonctions de référence.
Ces fonctions sont utilisées pour modéliser une situation issue des autres
disciplines, de la vie courante ou professionnelle. Leur
exploitation favorise ainsi la
résolution des problèmes posés dans une situation concrète.
Capacités Connaissances
Commentaires
Sur un intervalle donné,
étudier les variations et représenter les fonctions de référence x
a
1,
x
a
x, x
a
x2, x
a
1
x
Sens de variation et
représentation graphique des fonctions
de référence sur un intervalle donné:
x
a 1, x
a x, x
a x2, x
a
1
x .
Pour ces fonctions, traduire
par des inégalités la croissance ou la décroissance sur les intervalles
envisagés. L’intervalle envisagé peut être, sauf pour la fonction inverse,
l’ensemble des nombres réels.
Représenter les fonctions de
la forme f + g et de la forme k f où f est une
fonction de référence,g une fonction constante et k un nombre réel donnés.
Sens de variation et
représentation graphique des fonctions de la forme f + g et de la
forme k foù f est une fonction de référence, g une
fonction constante et k un nombre réel donnés.
Utiliser le sens de variation
et la représentation graphique de f.
Les fonctions xa
x3, x
a
x peuvent être évoquées lors de la résolution de problèmes.
Utiliser les TICE pour
faciliter la conjecture du sens de variation d’une fonction.
Représenter une fonction
affine.
Déterminer le sens de
variation d’une fonction affine.
Déterminer l’expression
algébrique d’une fonction affine à partir de la donnée de deux nombres et de
leurs images.
Déterminer par calcul si un
point M du plan appartient ou non à une
droite d’équation donnée.
Fonction affine :
- sens de variation ;
- représentation graphique ;
- cas particulier de la
fonction linéaire, lien avec la proportionnalité.
Équation de droite de la forme
y = a x + b.
Les droites d’équation x =
a ne sont pas au programme.
Résoudre graphiquement une
équation de la forme f (x) = c où c est un nombre réel et f une fonction de référence ou une
fonction affine.
Processus de résolution
graphique d’équations de la forme f (x) = c où c est un nombre réel et f
une fonction de référence ou
une fonction affine.
Utiliser les TICE pour faciliter
les résolutions graphiques.
3. GÉOMÉTRIE
3.1 De la géométrie dans
l’espace à la géométrie plane
Les objectifs de ce module
sont de développer la vision dans l’espace à partir des solides connus,
d’isoler des figures planes connues extraites de ces solides et de réactiver
des propriétés de géométrie plane. Les capacités à développer s'appuient sur la
connaissance des figures et des solides acquises au collège.
Capacités Connaissances
Commentaires
Représenter avec ou sans TICE
un solide usuel.
Lire et interpréter une
représentation en perspective cavalière d’un solide usuel (cube,
parallélépipède rectangle, pyramide, cylindre droit, cône de révolution).
Reconnaître des solides usuels
dans des solides constitués de solides
usuels.
Solides usuels : le cube, le
parallélépipède rectangle, la pyramide, le cylindre droit, le cône de
révolution, la sphère.
Choisir, dans le domaine
professionnel ou de la vie courante, des solides constitués de solides usuels.
L’intersection, le
parallélisme et l’orthogonalité de plans et de droites sont présentés dans
cette partie.
Isoler, reconnaître et
construire en vraie grandeur une figure plane extraite d’un solide usuel à
partir d’une représentation en perspective cavalière.
Figures planes usuelles :
triangle, carré, rectangle, losange, cercle, disque.
La construction de la figure
extraite ne nécessite aucun calcul.
Utiliser de façon
complémentaire l'outil informatique et le tracé d'une figure à main levée.
Construire et reproduire une
figure plane à l’aide des instruments de constructi3n usuels ou d’un logiciel
de géométrie dynamique.
Figures planes considérées :
triangle, carré, rectangle, losange, parallélogramme et cercle.
Droites parallèles, droites
perpendiculaires, droites particulières dans le triangle, tangentes à un
cercle.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 9/25
3.2 Géométrie et nombres
Les objectifs de ce module
sont d’appliquer les théorèmes et propriétés vus au collège et d’utiliser les
formules d’aires et de volumes. Les théorèmes et formules de géométrie
permettent d’utiliser les quotients, les racines carrées, les valeurs exactes,
les valeurs arrondies en situation. Leur utilisation est justifiée par le
calcul d’une longueur, d’une aire, d’un volume.
Capacités Connaissances
Commentaires
Utiliser les théorèmes et les
formules pour :
- calculer la longueur d’un
segment, d’un cercle ;
- calculer la mesure, en
degré, d’un angle ;
- calculer l’aire d’une
surface ;
- calculer le volume d’un
solide ;
- déterminer les effets d’un
agrandissement ou d’une réduction sur les longueurs, les aires et les volumes.
Savoir utiliser les relations
trigonométriques dans un triangle rectangle.
Somme des mesures, en degré,
des angles d’un triangle.
Formule donnant la longueur
d’un cercle à partir de celle de son rayon.
Le théorème de Pythagore. Le
théorème de Thalès dans le triangle.
Formule de l’aire d’un
triangle, d’un carré, d'un rectangle, d’un disque.
Formule du volume d’un cube,
d’un parallélépipède rectangle.
Les relations trigonométriques
dans le triangle rectangle.
La connaissance des formules
du volume d’une pyramide, d’un cône, d’un cylindre, d’une sphère n’est pas
exigible.
L'unité d'angle est le degré.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 10/25
Le programme de mathématiques
des classes de première et de terminale professionnelles
Les thématiques du programme
de mathématiques
Les activités de formation
contribuant à la mise en oeuvre des compétences exigibles doivent être riches
et diversifiées autour de thèmes fédérateurs.
Une liste, non exhaustive, de
thématiques à explorer classée par grands sujets est proposée dans le BOEN et
sera, périodiquement, partiellement renouvelée. Ces sujets sont issus de la vie
courante et professionnelle ou de disciplines d’enseignement.
Par année de formation,
l’enseignant choisit au moins deux thématiques dans des sujets différents.
La thématique choisie est
d’autant plus riche qu’elle permet d’aborder plusieurs modules du programme. Pour
chacune d’entre elles l’enseignant énonce une ou plusieurs questions clefs à la
portée des élèves en phase avec leur vie quotidienne ou professionnelle et
facilitant l’acquisition des compétences du programme.
Le traitement de ces questions
liées aux thématiques choisies peut prendre plusieurs formes : activité
introductive concrète, séance de travaux pratiques, recherche multimédia,
travail en groupe, travail personnel…
Un document d’accompagnement
propose des exemples ou des pistes de réflexion sous forme de démarche
d’investigation, de résolution de problèmes...
Les trois domaines du
programme de mathématiques
L’ensemble du programme
concerne trois domaines mathématiques :
- Statistique et probabilités
;
- Algèbre – Analyse ;
- Géométrie.
Chaque domaine est divisé en
modules de formation. Pour chaque module, les groupements concernés sont
précisés. Cette répartition en modules a pour but de faciliter les progressions
en spirale revenant plusieurs fois sur la même notion.
Statistique et probabilités
Ce domaine constitue un enjeu
essentiel de la formation du citoyen. Il s’agit de fournir des outils pour
comprendre le monde, décider et agir dans la vie quotidienne. La plupart
d’entre eux ont déjà été introduits lors des classes antérieures.
Leur enseignement facilite,
souvent de façon privilégiée, les interactions entre diverses parties du
programme de mathématiques (traitements numériques et graphiques) et les
liaisons entre les enseignements de différentes disciplines.
L’étude des fluctuations
d’échantillonnage en première reprend et approfondit celle menée en seconde en
quantifiant la variabilité et permet de préparer l’introduction du calcul des
probabilités en terminale.
Les objectifs principaux de ce
domaine sont :
- exploiter des données ;
- apprendre à identifier,
classer, hiérarchiser l'information ;
- interpréter un résultat
statistique ;
- gérer des situations simples
relevant des probabilités.
Le calcul d’indicateurs, la
construction de graphiques et la simulation d’expériences aléatoires à l’aide
des TICE sont indispensables et constituent une obligation de formation.
Algèbre – Analyse
Ce domaine vise
essentiellement la résolution de problèmes de la vie courante et
professionnelle. Les situations choisies doivent permettre d’approcher les
grands débats de société, autour du développement durable par exemple, et
répondre à des
problématiques parfaitement
identifiées. Il est important également d’adapter les supports en fonction des
métiers préparés afin de donner du sens aux notions abordées.
Les outils de calcul formel
peuvent aider à résoudre des problèmes réels qui se traduisent par des
équations plus complexes. L’étude des fonctions et des suites numériques est
facilitée par l’utilisation des tableurs - grapheurs.
Les objectifs principaux de ce
domaine sont :
- traduire en langage
mathématique et résoudre des problèmes conduisant à une équation du second
degré ;
- introduire les suites
numériques ;
- introduire la fonction
dérivée d’une fonction dérivable ;
- construire et exploiter des
représentations graphiques ;
- introduire la notion de
calcul intégral et de primitives dans le cadre du programme complémentaire.
L’utilisation de la
calculatrice et de l’outil informatique pour alléger les difficultés liées aux
calculs algébriques, pour résoudre des équations du second degré et pour
construire ou interpréter des courbes est une obligation de formation.
Géométrie
Ce domaine fait partie des
enseignements spécifiques. Il consiste à reprendre les principales notions
abordées dans les classes précédentes, et pour certaines spécialités de
baccalauréats professionnels, à en aborder de nouvelles.
Les objectifs principaux de ce
domaine sont, selon les spécialités :
- consolider la vision dans
l’espace ;
- introduire la notion de
vecteurs ;
- introduire la trigonométrie
;
- introduire la notion de
produit scalaire et les nombres complexes dans le cadre du programme
complémentaire.
Les logiciels de géométrie
dynamique sont utilisés pour conjecturer des propriétés ou pour augmenter la
lisibilité des figures étudiées.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 11/ 25
Le programme de mathématiques
de ces classes est établi en tenant compte de la classification des
baccalauréats professionnels suivante :
Groupement A Groupement B
Groupement C
· Électrotechnique, énergie,
équipements communicants.
· Micro-informatique et réseaux
: installation et maintenance.
· Systèmes électroniques
numériques.
· Aéronautique (toutes options).
· Aménagement, finition.
· Carrosserie.
· Environnement nucléaire.
· Étude et définition de
produits industriels.
· Industries de procédés.
· Industries des pâtes, papiers
et cartons
· Maintenance de véhicules
automobiles
· Maintenance des équipements
industriels.
· Maintenance des matériels
· Maintenance des systèmes
mécaniques
automatisés, option systèmes
ferroviaires
· Microtechniques.
· Mise en oeuvre des matériaux
(toutes options).
· Ouvrages du bâtiment, option
alu, verre et matériaux de synthèse.
· Ouvrages du bâtiment, option
métallerie.
· Photographie.
· Pilotage des systèmes de
production automatisés.
· Plasturgie.
· Production graphique.
· Production imprimée.
· Productique mécanique, (toutes
options)
· Réalisation d’ouvrages chaudronnés
et de structures métalliques.
· Technicien constructeur bois.
· Technicien d’usinage.
· Technicien de fabrication bois
et matériaux associés.
· Technicien de maintenance des
systèmes énergétiques et climatiques.
· Technicien de scierie.
· Technicien du bâtiment :
études et économie.
· Technicien du bâtiment :
organisation et réalisation du gros oeuvre.
· Technicien du bâtiment, étude
et économie.
· Technicien du froid et du
conditionnement de l’air.
· Technicien en aérostructures.
· Technicien en installation des
systèmes énergétiques et climatiques.
· Technicien
géomètre-topographe.
· Technicien menuisier agenceur.
· Technicien modeleur.
· Technicien outilleur.
· Travaux publics.
· Artisanat et métiers d’art
(toutes options).
· Bio-industries de
transformation.
· Commerce.
· Comptabilité.
· Cultures marines
· Esthétique, cosmétique,
parfumerie.
· Exploitation des transports.
· Hygiène environnement.
· Logistique.
· Métiers de l’alimentation.
· Métiers de la mode et des
industries connexes.
· Métiers du pressing et de la
blanchisserie
· Restauration.
· Secrétariat.
· Sécurité prévention
· Services accueil, assistance,
conseil.
· Services de proximité et vie
locale.
· Traitements de surface.
· Vente (prospection – négociation
- suivi de clientèle).
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 12/ 25
Le programme de première
professionnelle se compose d’un tronc commun (TC) et d’une partie spécifique
(SPE) dont les contenus mathématiques sont indiqués dans le tableau suivant.
Intitulé Grpt A Grpt B Grpt C
Statistique à une variable.
Fluctuation d'une fréquence
selon les échantillons.
x
x
x
x
x
x
Suites numériques 1. x x
x TC
Fonctions de la forme f + g
et k f.
Du premier au second degré.
Approcher une courbe avec des
droites.
x
x
x
x
x
x
x
x
x
Vecteurs 1 x x
SPE
Trigonométrie 1 x x
Le programme de terminale
professionnelle se compose d’un tronc commun (TC) et d’une partie spécifique (SPE)
dont les contenus mathématiques sont indiqués dans le tableau suivant.
Intitulé Grpt A Grpt B Grpt C
Statistique à deux variables.
Probabilités.
x
x
x
x
x
x
Suites numériques TC 2. x x
x
Fonction dérivée et étude des
variations d'une fonction. x x x
Fonctions exponentielles et
logarithme décimal. x
Fonctions logarithmes et
exponentielles. x x
Géométrie dans le plan et dans
l'espace : consolidation. x
Vecteurs 2. x
SPE
Trigonométrie 2. x
Un programme complémentaire de
mathématiques à donner en terminale en fonction des besoins des disciplines
d'enseignement professionnel et du projet personnel de poursuite d'études des
élèves est nécessaire. Il comporte les modules suivants :
Groupements A et B
· Produit scalaire ;
· Nombres complexes ;
· Calcul intégral.
Groupement C
· Primitives ;
· Fonctions logarithme népérien
et exponentielle de base e.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 13/ 25
Programme des classes de
première professionnelle
1. STATISTIQUE ET NOTION DE
PROBABILITÉ
1.1 Statistique à une variable
(groupements
A, B et C)
L’objectif de ce module est de
réactiver les capacités et connaissances de seconde professionnelle en
statistique (sans révision systématique) et de les compléter par les notions
d’écart type et d’écart interquartile. Toutes les études sont menées à partir
de situations issues de la vie courante ou professionnelle.
L’usage des TICE est
privilégié pour les calculs des indicateurs et les réalisations graphiques.
Capacités Connaissances
Commentaires
Interpréter des indicateurs de
tendance centrale et de dispersion, calculés à l’aide des TICE, pour
différentes séries statistiques quantitatives.
Indicateurs de tendance
centrale : mode, classe modale, moyenne, médiane.
Indicateurs de dispersion :
étendue, écart type, écart interquartile Q3 – Q1.
Diagramme en boîtes à
moustaches.
Étudier des exemples de
distribution bimodale.
Résumer une série statistique
par le couple (moyenne, écart type), ou par le couple (médiane, écart
interquartile).
En liaison avec les
enseignements professionnels, avoir environ 95% des valeurs situées autour de
la moyenne à plus ou moins deux écarts types est présenté comme une propriété
de la courbe de Gauss.
Interpréter des diagrammes en
boîte à moustaches. La réalisation de tels diagrammes n’est pas exigible.
1.2 Fluctuation d’une
fréquence selon les échantillons (groupements A, B et C)
L’objectif de ce module est de
consolider et d’approfondir l’étude, initiée en seconde professionnelle, de la
variabilité lors d’une prise d’échantillon,
pour favoriser la prise de
décision dans un contexte aléatoire. La consolidation des notions déjà acquises
en seconde professionnelle se traite en prenant appui sur des exemples de
situations concrètes, issues de la vie courante, du domaine professionnel ou
des thématiques parues au B.O.E.N..
Capacités Connaissances
Commentaires
Expérimenter, à l’aide d’une
simulation informatique, la prise d’échantillons aléatoires de taille n fixée,
extraits d’une population où la fréquence p relative à un caractère est
connue.
Distribution d’échantillonnage
d’une fréquence.
Calculer la moyenne de la
série des fréquences fi des échantillons aléatoires de même taille n prélevés.
Comparer la fréquence p de
la population et la moyenne de la série des fréquences fi des
échantillons aléatoires de même taille n prélevés, lorsque p est
connu.
Moyenne de la distribution
d’échantillonnage d’une fréquence.
La population est suffisamment
importante pour pouvoir assimiler les prélèvements à des tirages avec remise.
La stabilisation vers p,
lorsque la taille n des échantillons augmente, de la moyenne des
fréquences est mise en évidence graphiquement à l’aide d’un outil de
simulation.
Distinguer, par leurs
notations, la fréquence p de la population et les fréquences fi des
échantillons aléatoires.
Calculer le pourcentage des
échantillons de taille n simulés, pour lesquels la fréquence relative au
caractère étudié appartient à l’intervalle donné
[p –
n
1
; p +
n
1
].
Intervalle de fluctuation.
Se restreindre au cas où n ≥ 30, np ≥ 5
et n(1– p) ≥
5 : la
connaissance de ces conditions n’est pas exigible. La formule de l’intervalle
est donnée.
Exercer un regard critique sur
les données statistiques en s'intéressant à la « variabilité naturelle » des
fréquences d'échantillon, c'est-àdire
environ 95% des échantillons fournissent une fréquence dans l’intervalle
[p –
n
1
; p +
n
1
].
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 14/ 25
2. ALGÈBRE – ANALYSE
2.1 Suites numériques 1 (groupements A, B et C)
L’objectif de ce module est
d’entraîner les élèves à résoudre un problème concret dont la situation est
modélisée par une suite numérique. On accorde ici une place importante aux
séries chronologiques. En fin d’étude, la lecture critique de documents
commentant la croissance de certains phénomènes est proposée.
Capacités Connaissances
Commentaires
Générer expérimentalement des
suites numériques à l’aide d’un tableur.
Suites numériques :
- notation indicielle ;
- détermination de termes
particuliers.
Un tableur permet d’explorer
différentes suites numériques (arithmétiques, géométriques, autres).
Reconnaître une suite arithmétique,
une suite géométrique par le calcul ou à l’aide d’un tableur.
Reconnaître graphiquement une
suite arithmétique à l'aide d'un grapheur.
Réaliser une représentation
graphique d’une suite (un) arithmétique ou géométrique.
Suites particulières :
- définition d’une suite
arithmétique et d’une suite géométrique.
un+1 = un + r et la
donnée du premier terme,
un+1 = q ´ un (q > 0) et la donnée du
premier terme.
La représentation graphique
permet de s'intéresser au sens de variation d’une suite et à la comparaison de
deux suites.
2.2 Fonctions de la forme f
+ g et k f (groupements A, B et C)
L’objectif de ce module est
d’introduire de nouvelles fonctions de référence et d’entraîner les élèves à
mobiliser leurs connaissances et leurs compétences pour étudier et exploiter de
nouvelles fonctions qui peuvent modéliser une situation concrète. Ainsi l’étude
mathématique peut être est motivée par la réponse à apporter au problème posé.
Capacités Connaissances
Commentaires
Sur un intervalle donné,
étudier les variations et représenter graphiquement les fonctions de référence x
a
x et x
a
x3.
Sens de variation et
représentation graphique sur un intervalle donné des fonctions de référence
X a x et x a x3.
Traduire par des inégalités la
croissance ou la décroissance de ces fonctions sur les intervalles envisagés.
Construire et exploiter, avec
les TICE, sur un intervalle I donné, la représentation graphique des
fonctions de la forme f + g et k f, k étant un réel non
nul, à partir d'une représentation graphique de la fonction f et de la
fonction g.
Processus de construction de
la représentation graphique des fonctions de la forme f + g et k f,
k étant un réel non nul, à partir d’une représentation graphique de la fonction
f et de la fonction g.
Sur un intervalle donné,
déterminer les variations de fonctions de la forme f + g (f et
g de même sens de variation) et de la forme k f, k étant un réel
non nul, où f et g sont des fonctions de référence ou des
fonctions générées par le produit d’un réel par une fonction de référence.
En déduire une allure de la
représentation graphique de ces fonctions.
Représentation graphique des
fonctions :
x
a
a x + b,
x
a
c x2, x
a
d
x
,
x
a x , x
a
x3,
pour des valeurs réelles a, b,
c et d fixées.
Variations d’une somme de deux
fonctions ayant même sens de variation.
Variations d’une fonction de
la forme k f, k étant un réel donné.
En classe de première
professionnelle, les fonctions de référence sont : x a ;
a x + b (a
et b réels), x
a
x2, x
a
1
x
, x
a
x et
x
a
x3.
Les théorèmes sont admis après
des conjectures émises à partir des représentations graphiques effectuées à
l’aide des TICE.
Résoudre graphiquement des
inéquations de la forme f (x) > 0 et f (x) ≥ g (x), où f et g sont des fonctions
de référence ou des fonctions générées à partir de celles-là.
Processus de résolution
graphique d’inéquations de la forme f (x) > 0 et f (x)
≥ g (x) où f et g
sont des fonctions de référence ou des fonctions générées à partir de
celles-là.
Les TICE sont utilisées pour
faciliter les résolutions graphiques.
La détermination, à l’aide des
TICE, d’un encadrement à une précision donnée d’une solution, si elle existe,
de l’équation f (x) = c où c est un nombre réel donné, est
réalisée.
2.3 Du premier au second degré
(groupements
A, B et C)
L’objectif de ce module est
d’étudier et d’exploiter des fonctions du second degré et de résoudre des
équations du second degré pour traiter certains problèmes issus de la
géométrie, d’autres disciplines, de la vie courante ou professionnelle.
Capacités Connaissances
Commentaires
Utiliser les TICE pour
compléter un tableau de valeurs, représenter graphiquement, estimer le maximum
ou le minimum d’une fonction polynôme du second degré et conjecturer son sens
de variation sur un intervalle.
Expression algébrique, nature
et allure de la courbe représentative de la fonction f : x ; a
ax2 + bx
+ c (a réel non nul, b et c réels) en fonction du signe de a.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 15/ 25
Capacités Connaissances
Commentaires
Résoudre algébriquement et
graphiquement, avec ou sans TICE, une équation du second degré à une inconnue à
coefficients numériques fixés.
Déterminer le signe du
polynôme ax2 + bx + c (a réel non nul, b et c réels).
Résolution d’une équation du
second degré à une inconnue à coefficients numériques fixés.
Dans les énoncés de problèmes
ou d’exercices, les formules sont à choisir dans un formulaire spécifique donné
en annexe.
Former les élèves à la
pratique d’une démarche de résolution de problèmes.
La résolution de l’équation ax2
+ bx + c = 0 et la connaissance de l’allure de la courbe d'équation y
= ax2 + bx + c permettent de conclure sur le signe du
polynôme.
2.4 Approcher une courbe avec des
droites (groupements
A, B et C)
L’objectif de ce module est
d’utiliser les fonctions affines pour approcher localement une fonction. Cette
partie donne lieu à une expérimentation à l’aide des TICE au cours de laquelle
les élèves peuvent tester la qualité d’une approximation à l’aide des TICE et
mettre en oeuvre une démarche d’investigation.
Capacités Connaissances
Commentaires
Expérimenter à l’aide des
TICE, l’approximation affine donnée de la fonction carré, de la fonction racine
carrée, de la fonction inverse au voisinage d’un point.
La droite représentative de la
"meilleure" approximation affine d’une fonction en un point est
appelée tangente à la courbe représentative de cette fonction en ce point.
Déterminer, par une lecture
graphique, le nombre dérivé d’une fonction f en un point.
Conjecturer une équation de la
tangente à la courbe représentative d’une fonction en ce point.
Construire en un point une
tangente à la courbe représentative d’une fonction f connaissant le
nombre dérivé en ce point.
Écrire l’équation réduite de
cette tangente.
Nombre dérivé et tangente à
une courbe en un point.
L’étude ne se limite pas aux
fonctions de référence.
Le coefficient directeur de la
tangente à la courbe représentative de la fonction f au point de
coordonnées (xA , f (xA)) est appelé nombre dérivé de f
en xA.
3. GÉOMÉTRIE
3.1 Vecteurs 1 (groupements A et B)
L'objectif de ce module est
d’aborder des notions vectorielles simples.
Capacités Connaissances
Commentaires
Reconnaître des vecteurs
égaux, des vecteurs opposés.
Construire un vecteur à partir
de ses caractéristiques.
Éléments caractéristiques d’un
vecteur : direction, sens et norme.
Vecteurs égaux, vecteurs
opposés, vecteur nul.
Construire la somme de deux
vecteurs. Somme de deux vecteurs.
Cette partie est traitée en
liaison avec l’enseignement de la mécanique.
Le parallélogramme illustre
l’égalité vectorielle et la construction du vecteur dans le cas où les vecteurs
n’ont pas même direction.
Dans le cas où et ont même direction,
la somme est construite en relation avec la mécanique.
Lire sur un graphique les
coordonnées d’un vecteur.
Représenter, dans le plan
rapporté à un repère orthogonal, un vecteur dont les coordonnées sont données.
Calculer les coordonnées d’un
vecteur connaissant les coordonnées des extrémités de l’un quelconque de ses
représentants.
Coordonnées d’un vecteur dans
le plan muni d’un repère.
Calculer les coordonnées du
vecteur somme de deux vecteurs.
Calculer les coordonnées du
milieu d’un segment.
Coordonnées du vecteur somme
de deux vecteurs donnés.
Coordonnées du milieu d’un
segment.
Calculer la norme d’un vecteur
dans le plan rapporté à un repère orthonormal.
Norme d’un vecteur dans le
plan rapporté à un repère orthonormal.
Ces différents éléments
permettent d’identifier des figures usuelles construites à partir de points
repérés dans un plan rapporté à un repère.
Construire le produit d’un
vecteur par un nombre réel.
Reconnaître, à l’aide de leurs
coordonnées, des vecteurs égaux, des vecteurs colinéaires.
Produit d’un vecteur par un
nombre réel.
Vecteurs colinéaires.
Coordonnées du produit d’un
vecteur par un nombre réel.
Deux vecteurs non nuls sont
dits colinéaires lorsqu'ils ont même direction.
L’alignement de trois points,
le parallélisme de deux droites sont démontrés en utilisant la colinéarité de
deux vecteurs.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 16/ 25
3.2 Trigonométrie 1 (groupements A et B)
L’objectif de ce module est
d’utiliser le cercle trigonométrique et de construire point par point la courbe
représentative de la fonction sinus.
Capacités Connaissances
Commentaires
Placer, sur le cercle
trigonométrique, le point M image d’un
nombre réel x donné.
Cercle trigonométrique.
Image d’un nombre réel x donné
sur le cercle trigonométrique.
L’enroulement de R sur
le cercle trigonométrique, mené de façon expérimentale, permet d’obtenir
l’image de quelques nombres entiers puis des nombres réels , - , ; -
2 ;
4 ;
6 ;
3 ….
Déterminer graphiquement, à
l’aide du cercle trigonométrique, le cosinus et le sinus d’un nombre réel pris
parmi les valeurs particulières.
Utiliser la calculatrice pour
déterminer une valeur approchée du cosinus et du sinus d’un nombre réel donné.
Réciproquement, déterminer,
pour tout nombre réel k compris entre - 1 et 1, le nombre réel x compris
entre 0 et p (ou compris entre -
2 et
2
) tel que cos x = k ou
sin x = k.
Cosinus et sinus d’un nombre
réel.
Propriétés :
x étant un nombre réel,
- 1 ≤
cos x ≤ 1
- 1 ≤ sin x ≤
1
sin2x + cos2x =1
Définition : pour tout nombre
réel x, cos x et sin x sont
les coordonnées du point M, image du nombre réel x sur le cercle
trigonométrique.
Les valeurs particulières sont
:
0, , - , ; -
2 ;
4 ;
6 ;
3
Faire le lien, pour certaines
valeurs particulières, entre le cosinus d'un nombre et le cosinus d'un angle
défini au collège dans un triangle rectangle.
Passer de la mesure en degré
d’un angle géométrique à sa mesure en radian, dans des cas simples, et réciproquement.
Les mesures en degré et en
radian d’un angle sont proportionnelles (p radians valent 180 degrés).
Le point A étant l’extrémité
du vecteur unitaire de l’axe des abscisses et le point M l’image du réel x,
la mesure en radian de l’angle
géométrique ÆAOM
est :
- égale à x si 0 Â x Â
- égale à – x si - ÂxÂ0
Construire point par point, à
partir de l'enroulement de R sur le cercle trigonométrique, la
représentation graphique de la fonction
x
a
sin x.
Courbe représentative de la
fonction x a
sin x Illustrer
la construction à l'aide d'une animation informatique.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 17/ 25
Programme des classes de
terminale professionnelle
1. STATISTIQUE ET PROBABILITÉS
1.1 Statistique à deux
variables (groupements
A, B et C)
L’objectif de ce module est
d’étudier un lien éventuel entre deux caractères d’une même population et,
lorsqu’il est pertinent, de déterminer une équation de
droite d’ajustement pour
interpoler ou extrapoler. Cette étude est à relier aux travaux pratiques de
sciences physiques (caractéristiques d’un dipôle linéaire,
détermination expérimentale de
l’indice de réfraction d’un milieu transparent...) et aux domaines
professionnels.
Capacités Connaissances
Commentaires
Représenter à l’aide des TICE
un nuage de points.
Déterminer le point moyen.
Série statistique quantitative
à deux variables : nuage de points,
point moyen.
Le point moyen a pour
coordonnées ( x , y ).
Déterminer, à l’aide des TICE,
une équation de droite qui exprime de façon approchée une relation entre les
ordonnées et les abscisses des points du nuage.
Utiliser cette équation pour
interpoler ou extrapoler.
Ajustement affine.
L’ajustement est réalisé à partir
de l’équation affichée par une calculatrice ou un tableurgrapheur, sans
explication des calculs.
La méthode d’obtention de
cette équation (méthode des moindres carrés) par les instruments de calcul
n’est pas au programme.
Constater graphiquement que la
droite obtenue passe par le point moyen.
Le coefficient de corrélation
linéaire n’est pas au programme.
Selon les besoins, aborder des
exemples d’ajustements non affines fournis par le tableur.
1.2 Probabilités (groupements A, B et C)
L’objectif de ce module est
d’entraîner les élèves à décrire quelques expériences aléatoires simples à
mettre en oeuvre, et à calculer des probabilités. Tout développement théorique
est exclu. La notion de probabilité est introduite en s’appuyant sur l’observation
de la fluctuation d’échantillonnage d’une fréquence et sur la relative
stabilité de cette fréquence lorsque l’expérience est répétée un grand nombre
de fois. Les études menées s’appuient sur des exemples simples issus du domaine
technologique ou de la vie courante. Les capacités figurant au programme de
première professionnelle, concernant la fluctuation d'échantillonnage, restent
exigibles.
Capacités Connaissances
Commentaires
Passer du langage probabiliste
au langage courant et réciproquement.
Expérience aléatoire,
événement élémentaire, univers, événement.
Réunion et intersection
d’événements.
Événements incompatibles,
événements contraires.
Se limiter au cas où
l’ensemble des événements élémentaires est fini.
La connaissance des symboles È (réunion), Ç (intersection) et la notation A (événement
contraire) est exigible.
Calculer la probabilité d’un
événement par addition des probabilités d’événements élémentaires.
Reconnaître et réinvestir des
situations de probabilités issues d’expériences aléatoires connues : tirages
aléatoires avec ou sans remise, urnes.
Calculer la probabilité d’un
événement contraire A .
Calculer la probabilité de la
réunion d’événements incompatibles.
Utiliser la formule reliant la
probabilité de AÈB et de AÇB.
Probabilité d’un événement.
Événements élémentaires
équiprobables.
Événements élémentaires non
équiprobables.
Faire le lien avec les
propriétés des fréquences.
Les tirages simultanés sont
exclus.
Entraîner les élèves à
utiliser à bon escient des représentations pertinentes (arbres, tableaux,
diagrammes) pour organiser et dénombrer des données relatives à une expérience
aléatoire. Ces représentations constituent une preuve.
Toute utilisation de formules
d’arrangement ou de combinaison est hors programme.
La généralisation à des cas où
les événements élémentaires ne sont pas équiprobables se fait à partir
d’exemples simples.
La notion d’indépendance est
hors programme.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 18/ 25
2. ALGÈBRE – ANALYSE
2.1 Suites numériques 2 (groupements A, B et C)
L’objectif de ce module est de
renforcer les notions vues en première professionnelle et d’entraîner les
élèves à résoudre un problème concret, issu du domaine professionnel ou de la
vie courante, dont la situation est modélisée par une suite numérique. On
accorde ici une place importante aux séries chronologiques. En fin d’étude,
l’enseignant propose la lecture critique de documents commentant l'évolution de
certains phénomènes.
Capacités Connaissances
Commentaires
Appliquer les formules donnant
le terme de rang n en fonction du premier terme et de la raison de la
suite.
Expression du terme de rang n
d’une suite arithmétique.
Expression du terme de rang n
d’une suite géométrique.
Dans les énoncés de problèmes
ou d’exercices,
les formules sont à choisir
dans un formulaire donné en annexe.
Pour les sections du
groupement C, les exemples traités peuvent porter sur les thèmes suivants :
- intérêts composés : capital,
intérêts, valeur acquise ;
- capitalisation et
amortissement : annuités, valeur acquise, valeur actuelle ;
- emprunt indivis : annuités,
intérêts,
tableau d’amortissement.
La formule de la somme des n
premiers termes d'une suite arithmétique ou géométrique est donnée si
nécessaire.
2.2 Fonction dérivée et étude
des variations d’une fonction (groupements A, B et C)
L’objectif de ce module est
d’étudier les variations de fonctions dérivables afin de résoudre des problèmes
issus des sciences, du domaine professionnel ou de la vie courante.
Capacités Connaissances
Commentaires
Utiliser les formules et les
règles de dérivation pour déterminer la dérivée d’une fonction.
Fonction dérivée d’une
fonction dérivable sur un intervalle I.
Fonctions dérivées des
fonctions de référence
x
a
a x + b (a
et b réels), x
a
x2, x
a
1
x ,
x
a
x et x
a x3.
Notation f '(x).
Dérivée du produit d’une
fonction par une constante, de la somme de deux fonctions.
Étant donnée une fonction f
dérivable sur un intervalle I, la fonction qui à tout nombre x de
I associe le nombre dérivé de la fonction f en x est
appelée fonction dérivée de la fonction f sur I et est notée f ’.
Dans les énoncés de problèmes
ou d’exercices, les formules, admises, sont à choisir dans un formulaire
spécifique donné en annexe.
Appliquer ces formules à des
exemples ne nécessitant aucune virtuosité de calcul.
Les formules sont
progressivement mises en oeuvre pour déterminer les dérivées de fonctions
polynômes de degré inférieur ou égal à 3.
Étudier, sur un intervalle
donné, les variations d’une fonction à partir du calcul et de l’étude du signe
de sa dérivée. Dresser son tableau de
variation.
Déterminer un extremum d’une
fonction sur un intervalle donné à partir de son sens de variation.
Théorème liant, sur un
intervalle, le signe de la dérivée d’une fonction au sens de variation de cette
fonction.
Les théorèmes liant le sens de
variation d’une fonction et le signe de sa dérivée sont admis.
Le tableau de variation est un
outil d’analyse, de réflexion voire de preuve.
Constater, à l’aide de la
fonction cube, que le seul fait que sa dérivée s’annule ne suffit pas pour
conclure qu’une fonction possède un extremum.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 19/ 25
2.3 Fonctions exponentielles
et logarithme décimal (groupement C)
L'objectif de ce module est de
découvrir les fonctions exponentielles simples et la fonction logarithme
décimal.
Capacités Connaissances
Commentaires
Sur un intervalle donné,
étudier les variations et représenter graphiquement les fonctions x
a
qx
(avec q =10 et q =
2
1 ).
Fonctions exponentielles
définies sur un intervalle donné par x a qx (avec q strictement
positif et différent de 1).
Propriétés opératoires de ces
fonctions exponentielles.
Les fonctions exponentielles
sont à présenter comme "prolongement" des suites géométriques de
premier terme 1 et de raison q strictement positive : elles sont
introduites par interpolation de la représentation graphique d’une suite
géométrique de raison q strictement
positive et différente de 1. L'utilisation des TICE est obligatoire.
L’étude des fonctions
exponentielles, pour x < 0 sera ensuite menée en utilisant les TICE.
Se limiter à l’étude de trois
exemples dont celui où q = 10.
Toute virtuosité dans l’utilisation
des propriétés opératoires est exclue.
Étudier les variations et
représenter graphiquement la fonction logarithme décimal, sur un intervalle
donné.
Exploiter une droite tracée
sur du papier semilogarithmique.
Fonction logarithme décimal x a log x.
Propriétés opératoires de la
fonction logarithme décimal.
La fonction logarithme décimal
est introduite à l’aide des TICE à partir de la fonction x a
10x.
La relation log 10x = x
est admise après des conjectures émises à l’aide des TICE.
Les propriétés algébriques de
cette fonction sont données et admises.
Étudier des situations
conduisant à l’utilisation du papier semi-logarithmique en liaison avec les
sciences physiques ou le domaine professionnel.
Résoudre des équations du type
qx = a et log x = a ou des inéquations du type qx ³ b (ou qx £ b ) et log x ³ b (ou log x £ b).
Processus de résolution
d’équations du type qx = a et log x = a et des inéquations du
type qx ³ b (ou qx £ b ) et log x ³ b (ou log x £ b).
2.4 Fonctions logarithmes et
exponentielles (groupements
A et B)
L’objectif de ce module est
d’entraîner l’élève à étudier et exploiter ces fonctions, modèles de situations
concrètes, et d’utiliser leurs propriétés algébriques.
Capacités Connaissances
Commentaires
Étudier les variations et
représenter graphiquement la fonction logarithme népérien, sur un intervalle
donné.
Fonction logarithme népérien x
a ln x.
Définition du nombre e.
Propriétés opératoires de la
fonction logarithme népérien.
La fonction ln est la fonction
définie pour x > 0, qui s’annule en 1 et dont la dérivée est la
fonction inverse.
L’étude des variations est
conduite à l’aide de la dérivée.
Ces propriétés sont
conjecturées à l’aide de la courbe représentative de la fonction logarithme
népérien ou à l’aide de la calculatrice.
Toute virtuosité dans
l’utilisation de ces propriétés opératoires est exclue.
Étudier les variations et
représenter graphiquement la fonction logarithme décimal,sur un intervalle
donné.
Exploiter une droite tracée
sur du papier semilogarithmique
Fonction logarithme décimal x
a log x.
Propriétés opératoires de la
fonction logarithme décimal.
La fonction logarithme décimal
est introduite à partir de la fonction ln.
Les propriétés algébriques de
cette fonction se déduisent de celles de la fonction logarithme népérien.
Étudier des situations
conduisant à l’utilisation du papier semi-logarithmique en liaison avec les
sciences physiques ou le domaine professionnel.
Interpréter eb comme la
solution de l’équation ln x = b.
Étudier les variations et
représenter graphiquement la fonction x
a ex sur
un intervalle donné.
La fonction exponentielle x
a ex.
Propriétés opératoires de la
fonction exponentielle de base e.
Conjecturer, à l’aide de la
calculatrice, que ln (eb) = b.
L’unicité de la solution est montrée
à l’aide de la courbe représentative de la fonction logarithme népérien.
La représentation graphique de
la fonction x a
ex est obtenue à l’aide des TICE.
Ces propriétés sont
conjecturées à l’aide de la courbe représentative de la fonction logarithme
népérien ou à l’aide de la calculatrice.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 20/ 25
Capacités Connaissances
Commentaires
Étudier les variations des
fonctions x a eax (a réel non nul).
Dérivée des fonctions x a
eax (a
réel non nul).
Illustrer le cas a = 1 à
l’aide des coefficients directeurs de quelques tangentes.
Dans les énoncés de problèmes
ou d’exercices, la formule, admise, est à choisir dans un formulaire spécifique
donné en annexe.
Les fonctions x a
qx (avec q
=10 et q = 21 ) sont étudiées selon les besoins du domaine professionnel ou des
autres disciplines.
Résoudre des équations du type
eax = b et des inéquations du type eax ³ b (ou eax £ b).
Résoudre des équations du type
ln (ax) = b (avec a > 0) et des inéquations du type ln (ax) ³ b (ou ln (ax) £ b) (avec a > 0).
Processus de résolution
d’équations du type eax = b et d’inéquations du type eax ³ b (ou eax £ b).
Processus de résolution
d’équations du type ln (ax) = b (avec a > 0) et des inéquations du
type ln (ax) ³ b ou du type ln (ax) £ b (avec a > 0).
3. GÉOMÉTRIE
3.1 Géométrie dans le plan et
dans l’espace : consolidation (groupement B)
L’objectif de ce module est de
revoir et renforcer, à partir d’activités, les connaissances et compétences de
géométrie étudiées dans les classes précédentes (sans révision systématique).
Capacités Connaissances
Commentaires
Représenter, avec ou sans
TICE, la section d’un solide usuel par un plan.
Identifier un solide usuel
dans un objet donné, à partir d’une représentation géométrique de ce dernier.
Lire et interpréter une
représentation d’un solide.
Isoler une figure plane
extraite d’un solide à partir d’une représentation.
Utiliser les définitions,
propriétés et théorèmes mis en place dans les classes précédentes pour
identifier, représenter et étudier les figures planes et les solides cités dans
ce paragraphe.
Solides usuels : cube,
parallélépipède rectangle, pyramide, cylindre, cône, sphère.
Les sections obtenues sont des
triangles particuliers, des quadrilatères particuliers ou des cercles.
Les solides étudiés sont des
objets techniques issus de la vie courante ou professionnelle. Ils sont
constitués à partir de solides usuels.
Les figures planes et les
représentations des solides sont construites à l’aide des outils de géométrie
ou de logiciels de géométrie dynamique.
3.2 Vecteurs 2(groupement B)
L’objectif de ce module est
d’aborder le repérage dans l’espace ainsi que des notions vectorielles simples.
Le passage du plan à l’espace se fait de façon intuitive.
Capacités Connaissances
Commentaires
Calculer la norme d’un vecteur
dans un repère orthonormal dans l’espace.
Dans l’espace muni d’un repère
orthonormal :
- coordonnées cartésiennes
d’un point ;
- coordonnées d’un vecteur ;
- norme d’un vecteur.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 21/ 25
3.3 Trigonométrie 2 (groupement A)
L’objectif de ce module est de
fournir aux élèves quelques outils spécifiques. Leur introduction s'appuie sur
des exemples concrets issus du domaine professionnel.
Capacités Connaissances
Commentaires
Établir des liens entre le
vecteur de Fresnel d’une tension ou d’une intensité sinusoïdale de la
forme a sin(w t + j) et la courbe représentative
de la fonction qui à t associe a sin(w t + j).
Représentation de Fresnel
d’une grandeur sinusoïdale.
Les valeurs instantanées des
tensions ou intensités électriques sinusoïdales servent de support à l’étude de
ces notions.
Placer sur le cercle
trigonométrique les points "images" des réels – x, p – x,
2 – x, et p + x
connaissant
"l’image" du réel x.
Utiliser le cercle
trigonométrique pour écrire les cosinus et sinus des réels
– x, p – x,
2 – x,
2 + x et p+ x en fonction des cosinus et
sinus du réel x.
Angles associés :
supplémentaires, complémentaires, opposés et angles dont les mesures sont
différentes de p.
Courbe représentative de la
fonction cosinus.
La relation cosx = sin(x
+
2 ) permet d'obtenir la courbe
représentative de la fonction cosinus.
Mettre en oeuvre les formules
exprimant cos (a + b) et sin (a + b) en fonction de cos a, cos b, sin a, sin b.
Formules exprimant cos (a + b)
et sin (a + b) en fonction de cos a, cos b, sin a, sin b.
Les formules sont admises.
Résoudre les équations de la
forme cos x = a, sin x = b et sin(w t + j) = c.
Estimer, à l’aide d’un
tableur-grapheur ou d’une calculatrice, la (les) solution(s), dans un
intervalle donné, de l’équation f (x) =
l avec l réel donné et f (x) = cos x ou f (x)
= sin x
et de l'équation sin(w t + j) = c.
Équations de la forme cos x
= a et sin x = b et sin(w t + j) = c.
Utiliser le cercle
trigonométrique en se limitant aux cas où les réels a, b et c ont pour valeur absolue
0, 1,
1
2
,
2
2
ou
3
2
.
Dans le cas où l n’est pas une des valeurs
citées ci-dessus, donner une valeur
approchée de la (les) solution(s) cherchée(s).
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 22/ 25
PROGRAMME COMPLÉMENTAIRE DE
MATHÉMATIQUES EN VUE D'UNE POURSUITE
D'ETUDES EN STS
Produit scalaire de deux
vecteurs (groupements
A et B)
L’objectif de ce module est de
fournir aux élèves des outils spécifiques utilisés dans le domaine
professionnel. L’introduction des notions s'appuie sur des exemples concrets
issus des sciences physiques ou domaine professionnel.
Capacités Connaissances
Commentaires
Définition du produit scalaire
de deux vecteurs. Les trois expressions du produit scalaire de deux vecteurs sont
les suivantes :
r
u
.
r
v
=
2
1
u
v
r r + 2
- u
r
2
- v
r
2 .
si
r
u ou
r
v est nul alors
r
u .
r
v = 0.
si
r
u et
r
v sont tous les deux différents
du vecteur
nul
alors
r
u
.
r
v
= u
r
´ v
r
´ cosq,
avec q = (
r
u ,
r
v ).
si, dans un repère orthonormal,
les vecteurs
r
u et
r
v ont pour coordonnées
respectives (x , y) et
(x' , y’) alors
r
u .
r
v = xx’ + yy’
Formules exprimant sin (a +
b) et cos (a + b) en fonction de cos a, cos b,
sin a, sin b.
Deux des trois expressions du produit
scalaire de deux vecteurs sont utilisées pour élaborer la formule donnant cos (a
- b).
Utiliser les trois expressions
du produit scalaire de deux vecteurs pour déterminer des longueurs et des
angles.
Propriétés du produit scalaire
de deux vecteurs :
R u . r v =
r
v
.
r
u
a(
r
u
.
r
v
) = (a
r
u
).
r
v
r
u
. (
r
v
+w
r
) =
r
u .
r
v +
r
u . w
r
Ces propriétés sont admises.
Reconnaître des vecteurs
orthogonaux, à l’aide de leurs coordonnées dans un repère orthonormal.
Vecteurs orthogonaux.
Deux vecteurs
r
u et
r
v sont orthogonaux si et
seulement si leur produit scalaire est nul.
Deux vecteurs orthogonaux non
nuls ont des directions perpendiculaires.
Nombres complexes (groupements A et B)
L’objectif de ce module est de
fournir aux élèves des outils spécifiques utilisés dans le domaine
professionnel. L’introduction des notions s'appuie sur des exemples concrets
issus du domaine professionnel.
Capacités Connaissances
Commentaires
Dans le plan rapporté à un
repère orthonormal direct (plan complexe) :
- représenter un nombre
complexe z par un point M ou un
vecteur ÄOM ;
- représenter le nombre
complexe z . Expression algébrique d’un nombre complexe z : z =
a + jb avec j2 = - 1. Partie réelle, partie imaginaire.
Nombre complexe nul. Égalité
de deux nombres complexes.
Nombre complexe opposé de z
; nombre complexe conjugué de z.
Représentation d'un nombre
complexe dans le plan complexe.
Représenter, dans le plan
complexe, la somme de deux nombres complexes et le produit d’un nombre complexe
par un réel.
Effectuer des calculs dans
l’ensemble C des nombres complexes ; donner le résultat sous forme
algébrique.
Somme, produit, quotient de
deux nombres complexes.
Écrire un nombre complexe sous
forme trigonométrique.
Passer de la forme algébrique
d’un nombre complexe à sa forme trigonométrique et réciproquement.
Module et arguments d’un
nombre complexe non nul.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 23/ 25
Calcul intégral (groupements A et B)
L’objectif de ce module est de
donner un outil permettant de résoudre des problèmes issus du domaine
professionnel. Toute virtuosité est exclue. Il convient que l’élève maîtrise
les notions de base décrites dans cette partie en résolvant de nombreux
problèmes et en expérimentant.
Capacités Connaissances
Commentaires
Savoir que si F est une
primitive d’une fonction f sur un intervalle, F + k ( où k est
une constante) est aussi une primitive de f.
Utiliser un tableau donnant
les primitives des fonctions usuelles suivantes :
x
a k, x
a x, x
a x2, x
a x3, x
a
xn
et x
a
1
x .
Déterminer, avec ou sans TICE,
les primitives d’une somme de fonctions, du produit d’une fonction par un réel.
Primitives d’une fonction sur
un intervalle.
Primitives d’une somme de
fonctions, du produit d’une fonction par un réel.
Conjecturer cette propriété en
déterminant, par expérimentation, parmi plusieurs fonctions données, celles
dont les fonctions dérivées sont égales.
Entraîner les élèves à
retrouver ces primitives par lecture inverse des formules de dérivation.
Dans tous les autres cas, une
primitive est donnée.
Calculer, avec ou sans TICE,
l’intégrale, sur un intervalle [a,b], d’une fonction f admettant une
primitive F.
Interpréter, dans le cas d’une
fonction positive, une intégrale comme l’aire d’une surface.
Définition de l'intégrale, sur
un intervalle [a,b], d’une fonction f admettant une primitive F :
f ( x )dx
a
b ∫ = F (b) - F (a )
Constater que le résultat est
indépendant du choix de la primitive.
Se limiter à des fonctions f
dont la détermination de la dérivée ne pose pas de difficulté particulière.
Pour les spécialités du
groupement A, une primitive des fonctions trigonométriques est introduite pour
calculer des valeurs moyennes et des valeurs efficaces.
Primitives (groupement C)
L’objectif est de donner un
outil permettant de résoudre des problèmes issus des sciences ou du domaine
professionnel. Toute virtuosité est exclue. Il convient que l’élève maîtrise
les notions de base décrites dans cette partie en résolvant de nombreux
problèmes et en expérimentant.
Capacités Connaissances
Commentaires
Savoir que si F est une
primitive d’une fonction f sur
un intervalle, F + k ( où k est une constante) est aussi une primitive
de f.
Utiliser un tableau donnant
les primitives des fonctions usuelles suivantes :
x
a k, x
a x, x
a x2, x
a x3, x
a
xn
et x
a
.
Déterminer, avec ou sans TICE,
les primitives d’une somme de fonctions, du produit d’une fonction par un réel.
Primitives d’une fonction sur
un intervalle.
Primitives d’une somme de
fonctions, du produit d’une fonction par un réel.
Conjecturer cette propriété en
déterminant, par expérimentation, parmi plusieurs fonctions données, celles
dont les fonctions dérivées sont égales.
Entraîner les élèves à
retrouver ces primitives par lecture inverse des formules de dérivation.
Dans tous les autres cas, une
primitive est donnée.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 24/ 25
Fonctions logarithme népérien
et exponentielle de base e (groupement C)
L’objectif est d’entraîner
l’élève à étudier et exploiter ces fonctions, modèles de situations concrètes,
et d’utiliser leurs propriétés algébriques.
Capacités Connaissances
Commentaires
Étudier les variations et
représenter graphiquement la fonction
logarithme népérien, sur un intervalle donné.
Fonction logarithme népérien x
a ln x.
Définition du nombre e.
Propriétés opératoires de la
fonction logarithme népérien.
La fonction ln est la fonction
définie pour x > 0, qui
s’annule en 1 et dont la dérivée est la fonction inverse.
L’étude des variations est
conduite à l’aide de la dérivée.
Ces propriétés sont
conjecturées à l’aide de la courbe représentative de la fonction logarithme
népérien ou à l’aide de la calculatrice.
Toute virtuosité dans
l’utilisation de ces propriétés est exclue.
Interpréter eb comme la
solution de l’équation ln x = b.
Étudier les variations et
représenter graphiquement la fonction x a ex sur un intervalle
donné.
La fonction exponentielle x
a ex.
Propriétés opératoires de la
fonction exponentielle de base e.
Conjecturer, à l’aide de la
calculatrice, que ln (eb) = b.
L’unicité de la solution est
montrée à l’aide de la courbe représentative de la fonction logarithme népérien.
La représentation graphique de
la fonction x a ex est
obtenue à l’aide des TICE.
Ces propriétés sont
conjecturées à l’aide de la courbe représentative de la fonction logarithme
népérien ou à l’aide de la calculatrice.
Étudier les variations des
fonctions x a eax (a
réel non nul).
Dérivée des fonctions x a
eax (a
réel non nul). Illustrer le cas a
= 1 à l’aide des coefficients directeurs de quelques tangentes.
Dans les énoncés de problèmes ou
d’exercices, la formule, admise, est à choisir dans un formulaire spécifique
donné en annexe.
Les fonctions x a
qx (avec q
=10 et q = 2
1 ) sont étudiées selon les
besoins du domaine professionnel ou des autres disciplines.
Résoudre des équations du type
eax = b et des inéquations du type eax ³ b (ou eax £ b).
Résoudre des équations du type
ln (ax) = b (avec a > 0) et des inéquations du type ln (ax) ³ b (ou ln (ax) £ b) (avec a > 0).
Processus de résolution
d’équations du type eax = b et d’inéquations du type eax ³ b (ou eax £ b).
Processus de résolution
d’équations du type ln (ax) = b (avec a > 0) et des inéquations du
type ln (ax) ³ b ou du type ln (ax) £ b (avec a > 0).
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 25/ 25
THÉMATIQUES EN MATHÉMATIQUES
Les thématiques sont classées
en cinq grands sujets :
· développement durable ;
· prévention, santé et sécurité
;
· évolution des sciences et
techniques ;
· vie sociale et loisirs ;
· vie économique et
professionnelle.
Une liste non exhaustive de
thématiques à explorer, classée par grands sujets, est proposée dans le B.O.E.N
et sera, tous les trois ans, partiellement réactualisée.
Par année de formation,
l’enseignant choisit au moins deux thématiques dans des sujets différents.
La thématique choisie est
d’autant plus riche qu’elle permet d’aborder plusieurs modules du programme.
Pour chacune d’entre elles, des questions énoncées par l’enseignant doivent
être proposées. Celles-ci doivent être en phase avec la vie quotidienne et
professionnelle des élèves et motiver l’acquisition des compétences décrites
dans le programme.
Le traitement de ces
thématiques peut prendre plusieurs formes (activité introductive concrète,
séance de travaux pratiques, recherche multimédia, travail en groupe, travail
personnel…).
Les enseignants sont aidés
dans la mise en oeuvre des thèmes par le document d’accompagnement qui propose
des exemples ou des pistes de réflexion sous forme de démarche d’investigation,
de résolution de problèmes...
Première liste de thématiques
à publier au B.O.E.N
Développement
Durable
- Protéger la planète.
- Gérer les ressources
naturelles.
- Transporter des personnes ou
des marchandises.
- Comprendre les enjeux de
l’évolution démographique.
Prévention,
Santé et Sécurité
- Prévenir un risque lié à
l’environnement.
- Prendre conscience du danger
des pratiques addictives.
- Prendre soin de soi.
- Utiliser un véhicule.
Évolution
des sciences et techniques
- Transmettre une information.
- Mesurer le temps et les
distances.
- Découvrir les nombres à
travers l’histoire des mathématiques.
- Observer le ciel.
Vie
sociale et loisirs
- Construire et aménager une
maison.
- Jouer avec le hasard.
- Comprendre l’information.
- Croire un sondage.
- Préparer un déplacement.
Vie
économique et professionnelle
- Choisir un crédit.
- Établir une facture.
- Payer l’impôt.
- Concevoir un produit.
- Gérer un stock.
- Contrôler la qualité.