Pré requis:
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Voir la définition
des mots « faute » et
« erreur » dans le dictionnaire. |
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ENVIRONNEMENT du
dossier:
AVANT :
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Complément d’Info :
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Liste
des cours sur : Le
calcul numérique. -
Info sur leçons disponibles
sur les statistiques. |
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Document à lire
et à s’imprégner……………….
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TITRE : NOTIONS sur les fautes et les
erreurs.
1.
distinction entre fautes
et erreurs.
3.
Les erreurs vraies et erreurs apparentes
.
4.
La loi de probabilité
des erreurs accidentelles.
5.
Les erreurs accidentelles (
caractéristiques)
6.
La combinaison d’erreurs accidentelles.
Travaux ; devoirs
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Corrigé
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Contrôle |
évaluation |
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Interdisciplinarités : (matière concernée) : L’arpentage ou topographie |
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Géo. |
Vie quotidienne et vie familiale |
Autres : |
Sciences et technique
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Physique Chimie Electricité |
Statistique. |
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I)
Distinction entre fautes et erreurs. Les fautes , au
sens des mesures physiques et topographiques
, sont des imperfections évitables ,généralement grossières , dues à
des inadvertances opératoires qu’une organisation judicieuse et une
discipline plus stricte dans les travaux
eussent permis de déceler et d’éliminer . Les erreurs , au contraire , sont des inexactitudes
inévitables dues à l’imperfection des sens et des instruments . Ce sont ces
dernières seules qui entrent dans le
cadre des lois statistiques des probabilités . La connaissance des lois
de leur combinaison est fondamentale pour le géomètre topographe et les responsables en métrologie
, car ce sont celles qui conditionnent l’organisation même de leurs
travaux . Aussi
, connaissant les procédés et les instruments de mesure ( en
topographie par exemple) , il ne sera possible de juger d’une méthode
opératoire , (relative à un
relevé déterminé), qu’à la lumière des
règles d’appréciation de l’influence
des erreurs . II)
Les erreurs systématiques. Les
erreurs systématiques suivent des lois généralement connues et de
sens connu . Par exemple ,
les mesures faites avec une chaîne de 20 m trop courte de 5 mm seront
entachées d’une erreur systématique ; son importance et son signe sont connus si l’étalonnage nécessaire a été fait , et son influence
peut s’éliminer par la correction conséquentes des mesures effectuées. En résumé , les erreurs systématiques peuvent être , en
général , déterminées et leurs influences éliminées par des méthodes
d’observation adaptées . III )Les erreurs vraies et erreurs
apparentes . Quelle que soit la source d’erreur ,
elle s’estime , théoriquement , par la différence d’une mesure effectuée avec
celle de la valeur parfaite que l’on
eût dû trouver ; c’est ce que l’on nomme les « erreurs vraies ». Mais ces
« erreurs vraies » ne sont , pratiquement
, jamais connues , puisque la connaissance de la valeur parfaite échappe à
l’observateur. On porte donc intérêt
aux « erreurs apparentes » , que l’on
désigne encore par « résidus » et que , seules , on peut estimer
par l’écart de chaque mesure avec la
moyenne d’un certain nombre de mesures semblables du même objet. Par exemple
, nous mesurons vingt fois la largeur d’une table , avec un mètre
étalonné , au maximum de la précision
que l’œil permet . Nous ne connaissons pas la valeur
parfaite de cette longueur , mais il est raisonnable
d'admettre que sa valeur la plus probable
est la
moyenne arithmétique des vingt mesures effectuées . A partir de
cette valeur , nous tirons vingt écarts entre
celle-ci et chacune des vingt mesures qui sont intervenues : ce sont des
« résidus » ou « erreurs apparentes ». En fait ,
dans la suite de cet exposé , il ne sera implicitement question que d’erreurs
« apparentes » . IV) La loi
de probabilité des erreurs accidentelles. Les erreurs apparentes accidentelles sont celles que l’organisation
opératoire n’a pas permis d’éliminer , car la nature
profonde n’est pas connue . Si l’on voulait une comparaison , on pourrait la prendre dans le domaine
médical . On reste impuissant devant une maladie dont le virus n’a pas été
isolé ; nous sommes alors devant l’impondérable que l’on abandonne au
domaine statistique ; par contre , si cet
isolement a été possible , la lutte contre la maladie prend généralement son
efficacité : nous entrons dans le domaine de systématisme opératoire .
La seconde phase représente un progrès sur la première ,
comme , pour le topographe , le fait de faire passer une erreur accidentelle
dans le domaine des erreurs systématiques , après avoir compris sa source et
annulé son effet . IL est ,
en effet , possible que le caractère
accidentel des erreurs opératoires ne soit qu’une expression de notre
ignorance des lois compliquées de certaines erreurs systématiques . Mais il est remarquable
d’observer que , traitées dans leur ensemble
, ces erreurs accidentelles sont justifiables de lois statistiques de
probabilités qui constituent ce que l’on nomme la « théorie des
erreurs ». On présuppose tout d’abord que
le nombre d’observations de même nature est grand et ,
pour une mesure donnée , on observe que : 1°) la valeur absolue de
l’erreur est limitée supérieurement : donc , à
partir d’une certaine valeur , il s’agit
toujours d’une faute et jamais d’une erreur ; 2°) les plus petites valeurs des erreurs ,
comptées en valeurs absolues , sont
les plus nombreuses ; 3°) A toute erreur positive donnée doit correspondre
, approximativement , une erreur négative . Nous pouvons exprimer ces
constations par une courbe ( de Gauss) construite
avec : -
pour abscisses , la
valeur des erreurs avec leur signe , de part et d’autre de l’origine 0 ;
-
pour ordonnées , le
nombre d’erreurs trouvées répondant aux valeurs exprimées sur l’axe des abscisses. C’est la courbe « en
cloche » de Gauss qui a , au début du XIXe
siècle , établi la théorie mathématique de ces probabilités .
La forme de la courbe d’une série opératoire exprime une certaine loi
de probabilités . V ) Les erreurs accidentelles ( caractéristiques) Il est raisonnable et commode de définir la précision d’une opération
de mesure par certaines valeurs d’erreurs accidentelles ,
caractéristiques de la loi de probabilité à laquelle elle se rapportent .
Nous donnerons la définition des plus usités ( sans
donner la genèse mathématique de leur intervention) a)
L’erreur
moyenne arithmétique . L’erreur moyenne arithmétique qui est la plus simple des
références de précision , est
couramment appelé « erreur moyenne » ; c’est la moyenne arithmétique des ( n ) erreurs ( notée : m
) où les résidus élémentaires ( e
) sont pris en valeur absolue ,
soit : m
= b)
l’erreur
moyenne quadratique . L’erreur moyenne quadratique
définit avec plus d’exactitude la précision d’opérations de
mesures : c’est la racine carré du quotient de la somme des carrées des
erreurs ( e )
par le nombre ( n ) de ces
erreurs ou résidus , moins 1 , soit : c)
l’erreur
probable . L’erreur probable est telle
qu’en valeur absolue
, et dans une série de mesures équivalentes , il y avait autant
de chances d’en commettre une plus forte qu’une moins importante . En d’autres termes , si l’on considère une suite d’écarts en valeur absolue ,
l’erreur probable h est la valeur de l’écart qui sépare autant d’écarts inférieurs que d’écarts
supérieurs à lui . d)
L’erreur
maximum (em ) L’erreur maximum (em ) est celle qu’il y a si peu de chances de commettre qu’une valeur
supérieure peut-être qualifiée de faute .
Dans une série d’ erreurs apparentes ( résidus)
de mesures dégagées d’erreurs systématiques , c’est à dire répondant à la loi
de Gauss , on démontre que les
diverses erreurs ont entre elles les
relations suivantes :
Si : m est
l’erreur moyenne arithmétique ; m est l’erreur moyenne quadratique ; h est l’erreur probable em est l’erreur maximum on a » » em =
3,5 h =
2,5 m Exemple numérique .- Soit une série de mesures ayant fourni les résidus suivants par rapport à leur valeur moyenne : -8 + 9 + 4 –11 – 9 + 12 + 17 – 6 - L’erreur moyenne arithmétique est …………………. m =
9,5 -
L’erreur moyenne quadratique est ……………………m = 11,0 -
L’erreur probable est ………………………………..h = 9,0 -
L’erreur maximum est ………………………………em = 27,5 Il est à remarquer que les rapports théoriques entre les différentes
erreurs caractéristiques ne sont respectés , dans les hypothèses fondamentales , que pour
une série d’un grand nombres d’écarts . VI ) La combinaison d’erreurs accidentelles. Nous énumérons simplement , sans les
démontrer , les règles des combinaisons des erreurs accidentelles . a)
l’erreur moyenne quadratique « m »
d’une somme de terme ayant chacun des erreurs quadratiques connues e1 ; e2 ;
e3 ….est donné par : m =
Exemple .
Nous cherchons l’erreur moyenne quadratique
d’une longueur AB (voir dessin)
composée de trois tronçons Aa , ab , bB , mesurés chacun plusieurs fois mais avec des
précisions différentes , dépendant par
exemple des difficultés du parcours .
Soient : e1 = 10 cm
e2 =
5 cm e3
= 7 cm Les erreurs moyennes quadratiques des longueurs moyennes trouvées respectivement pour ces
trois tronçons ; l’ erreur moyenne quadratique de
leur somme , c’est à dire de la
longueur AB , sera : m
= = 13 cm b)
l’erreur moyenne quadratique « m » d’une somme de « n » termes ayant
chacun des erreurs moyennes quadratiques connues et égales à e , est donnée
par : m = e C’est ,en fait, le
cas particulier du problème précédent qui se présente le plus fréquemment
dans la pratique . Exemple : reprenons
l’exemple précédent de la longueur de
AB .Si les trois tronçons avaient été
mesurés chacun plusieurs fois avec une erreur moyenne quadratique égale à e =
10 cm , pour chacun d’eux , on aurait pour erreur
moyenne quadratique de leur somme AB :
m =
10 = 17 cm c)
l’erreur
moyenne quadratique : L’erreur moyenne quadratique « m » d’une différence de termes
d’erreurs moyennes quadratiques connues
e1 ; e2
est donné par : m =
Exemple :
L’erreur moyenne quadratique du
tronçon sera : m
= = 11 cm d) l’erreur moyenne quadratique
« m » de la moyenne arithmétiques de « n » termes
d’erreurs moyennes quadratiques connues et toutes égales à e
est : e m = Exemple : mesure d’un
angle : Si l’on fait
un certain nombre de fois (
seize par exemple) la mesure d’un même angle
avec une précision répondant à
la même loi de probabilité
d’erreur moyenne quadratique e =
10’’ , l’erreur moyenne quadratique
de la moyenne des seize mesures effectuées sera : m = = 2,5’’ Remarques importante : les considérations relatives
aux erreurs accident telles n’ont pas de caractère rigoureusement
absolu ;elle se rattachent à la théorie des probabilités. De toutes façons , elles n’ont de signification
raisonnable que si l’on respecte les deux hypothèses fondamentales et préalable , à
savoir : a)
les mesures
sont expurgées des erreurs systématiques ; b)
Elles sont effectuées en grand nombre ; deux ou trois mesures ne rentre pas dans cette
catégorie. |
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