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Calcul
numérique : le coefficient multiplicateur. |
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ENVIRONNEMENT
du dossier: |
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Objectif
suivant : 2°) les caractéristiques de dispersion. |
1°) liste
des cours sur les statistiques 2°) liste des cours sur Les probabilités |
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DOSSIER :STATISTIQUES « La corrélation » |
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Que’
est ce que la corrélation .(explication) |
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I ) Les nuages de points. |
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II ) Les droites de régression. |
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1°)
Détermination de l’équation de la droite de régression de « y » en
« x », |
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2°) Détermination de l’équation de la droite de
régression de « x » en « y », |
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3°)
Utilisation de la corrélation. Et
Synthèses « graphique ». |
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4°)
Conséquences |
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5°)
exemples d’application . |
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III ) Le coefficient de corrélation. |
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1°)
Définition. |
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2°)
Interprétation de la corrélation et de la régression. |
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3°)
Utilisation de la corrélation. |
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IV
) utilisation des logarithmes pour le calcul du
coefficient de corrélation. |
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TEST |
COURS |
Interdisciplinarité |
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Ce qu’est la corrélation (explications) : |
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Afin d’anticiper les événements et pour faciliter
certaines prises de décision , les responsables d’entreprise
essayent de déterminer des « indices annonciateurs » du
futur . Cette recherche de liaisons entre les phénomènes
peut être plus ou moins « quantifier ». |
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Prenons
par exemple ( n°1)
Dans une entreprise , son
expérience montre que le chiffres d’affaires de l’automne d’une année indique
avec une certaine fiabilité celui du printemps suivant. et ce
, malgré une absence apparente de « causes » entre les deux
phénomènes (automne et printemps). Ce que
l’on appelle ici « expérience » n’est en fait que la forme
« subjective » d’un repérage de liens (liaisons) entre les deux
phénomènes. |
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Cependant |
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Cette façon de voir ,
très élémentaire et restrictive , des liaisons n’indique pas ou mal la durée et l’intensité de ces
liaisons. Il est donc nécessaire de les quantifier. |
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Le chapitre des statistiques qui permet de
répondre à ce besoin en « mesurant » l’intensité de la relation existant
entre deux phénomènes est appelée : la corrélation. |
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Cette approche rationnelle qu’est la corrélation
s’est inspirée de celle des sciences dites fondamentales (
par exemple : la physique) qui sont par définition « causalistes »
et « réversibles » . Prenons par exemple (n° 2) : une
augmentation déterminée de température dilate de façon constante le mercure
dans le tube du thermomètre,et inversement une dilatation donnée de ce métal
indique une augmentation « connue »
et « constante » de
température. |
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Le monde économique de la gestion n’est pas aussi
« exact et parfait » et les liaisons entre phénomènes ( quand
ils existent ) ne sont pas souvent
( voir :rarement ) réversibles et constantes |
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Revenons sur l’exemple n°1 : Il se peut que
les ventes de l’automne de l’année
« n » ,indiquent celles du printemps de l’année
suivante , mais il n’y a aucune raison
que ces dernières nous permettent de prévoir celles de l’automne ( n +1). |
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Enfin, l’existence de corrélation entre deux phénomènes n’indique pas obligatoirement une relation causale entre ces deux phénomènes. ( Le chiffre d’affaires du printemps de l’année « n +1 » ne représente
pas la cause du chiffre d’affaires du printemps suivant , il n’en est
seulement qu’ un indicateur . |
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En fait , le lien de
corrélation entre deux phénomènes est un lien intermédiaire entre : -
la liaison
fonctionnelle que l’on note « y
= f (x ) » : par exemple ,
la circonférence d’un cercle ( notée : « y ») est fonction ( f ) de la grandeur de son rayon ( noté :
x ) -
et de l’indépendance
totale. Par exemple , l’évolution du prix du
gazole et celle des cotisations
sociales. |
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C’est ce qui explique que la méthode de la
corrélation se ramène au calcul d’une liaison fonctionnelle à une approximation prés. |
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C’est la démarche du développement qui
suit : |
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1°) Les droites de régressions. |
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2°° Le coefficient de corrélation. |
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Au préalable il faut s’efforcer de
« repérer » les relations existantes entre deux phénomènes représentés
par un nuage de points. Nous allons voir r plusieurs « nuages de
points » possibles qui sont les
caractéristiques de différentes corrélations. |
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Il s’agit , nous l’avons
vu dans le cours sur les ajustement s,
des représentations graphiques des différents couples de deux
caractères ( 2 variables) . Ils permettent de visualiser ,
globalement, le lien de dépendance
statistique. Ce dernier, quand il existe, peut être linéaire ou pas. |
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Dépendance linéaire
parfaite |
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Dépendance linéaire
forte |
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Dépendance linéaire
double |
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Indépendance |
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Dépendance non
linéaire (hyperbolique) |
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Dépendance non
linéaire (exponentielle ) |
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II ) Les droites de régression. |
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Nota : attention , dans tout ce qui suit
l’existence d’une relation linéaire ne signifie pas « lien de cause à
effet ». La mesure de la corrélation est purement mathématique et peut
être effectuée entre des phénomènes
indépendants. Il faudra donc toujours expliquer le pourquoi d’une forte corrélation (voir le nuage
type ci-dessus). |
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Dans le cas de séries à deux variables
( x et y ) , il est possible de considérer
successivement chaque variable comme variable expliquée , puis comme variable
explicative (1) . Dans ces conditions, nous pourrons calculer deux droites de
régression.. a)
La
droite de régression de « y » en « x » d’équation
« y = a x + b » , permettant de
déterminer « y » connaissant « x ». b)
La
droite de régression de « x » en « y »
d’équation « x = a ‘ y + b ‘ » ,
permettant ( 1 )de déterminer
« x » connaissant « y »
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(1) dans le cas de séries chronologiques ( où
« x » représente le temps) , la droite de régression de
« x » en « y » n’a aucune signification. |
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Par exemple, une entreprise peut souhaiter expliquer et prévoir ses
ventes ( y) par rapport à ces dépenses en
publicité en gagées ( x) ou , au
contraire, déterminer ses dépenses de publicité « y » en fonction
de ses ventes (x). |
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Pour concrétiser ces notions, utilisons , pour
la suite de l’exposé, l’exemple simplifié suivant . |
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Dépenses de publicité |
Ventes |
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800 |
1 500 |
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870 |
1 900 |
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900 |
2 000 |
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920 |
2 300 |
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970 |
2 500 |
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1 000 |
3 000 |
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1°) Détermination de l’équation de la droite de
régression de « y » en « x », |
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a) Choix des variables : |
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Nous sommes dans la situation suivante : le
chef d’entreprise désire prévoir ses ventes ( « y »
variable expliquée) par rapport à des dépenses de publicité engagées (
« x » variable explicative ) |
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b) Recherche des
caractéristiques de la droite « y = a x + b » |
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L’équation de cette droite se détermine aisément
en appliquant la méthode des moindre carrés . ( voir cours) Rappelons que cette droite passe par le point
moyen ( ; ) du nuage de points et que la valeur de la pente se
détermine par le calcul en utilisant la formule suivante : |
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Avec : X i = x i – Yi = y i - |
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c ) application. |
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- coordonnées du
point moyen : = 910 ; = 2 200 |
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- calcul de la valeur du coefficient « a » : = 7,11 |
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-
calcul de la
valeur de « b » : « b
= - a » = 2 200 – 6 470 = ( - 4270) |
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- Conclusion : l’équation de la droite de
régression de « y » en « x » est : |
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y = 7 ,11 x - 4270 |
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2°) Détermination de l’équation de la droite de
régression de « x » en « y », |
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a)
Choix des variables : |
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Nous sommes dans la situation suivante : le chef d’entreprise
déterminer ses dépenses de publicité ( qui deviennent
des variables expliquées « y » ) en fonction de ses
ventes « x » ( qui
deviennent des variables « explicatives »). |
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b)
Recherche des caractéristiques de la droite « x = a’ y + b’ » |
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L’équation de cette droite se détermine aisément en appliquant la
méthode des moindre carrés . ( voir cours) Rappelons que cette droite passe par le point moyen ( ; ) du nuage de points et que la valeur de la pente ( a ‘ )
se détermine par le calcul en utilisant la formule suivante : |
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Info : nous
remarquons qu’en inversant les coordonnées la formule se détermine facilement
à partir de la droite de régression de « y » en « x ». En
effet, pour cette dernière : en remplaçant X i par Y i et réciproquement on a |
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c ) application. |
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- coordonnées du point moyen : =2200 ; = 910 |
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-
calcul de la valeur du coefficient « a » : = 0,13 |
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-
calcul de la valeur de
« b » : « b’ = - a ‘ » = 910
– (2200 x 0,13 = ( + 617,4 ) |
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- Conclusion : l’équation de la droite de régression de
« x » en « y » est :
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y = 0,13 x + 617,4 |
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Modèle de la droite : D’ x ( y ) |
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3°)
Synthèses « graphique ». |
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Nous
rappelons que pour la droite de régression de « x » en
« y » ( D’
x ( y ) ) les coordonnées sont inversés. |
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Commentaire : |
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Il existe donc une liaison certaine entre les deux phénomènes
. Certes les dépenses de publicité expliquent « correctement »
les ventes, mais ces dernières influencent certainement les dépenses de publicité futures qui
, à leur tour , conditionnent les ventes, etc. En généralisant : -
La droite de régression de « y » en
« x » :
D y ( x ) -
La droite de régression de « x » en « y » : D’ x ( y ) |
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4°)
Conséquences . |
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a)
Le dénominateur de
« a » est le carré de l’écart type de la série des « x i » ( soit sa « variance ») . De même pour « a ‘ » le dénominateur représente la
« variance » de la « y i ». b)
Les deux droites de
régression ont des coefficients directeurs ( « a »
et « a’ ») de même signe. En effet , les
dénominateurs de ceux-ci sont toujours positifs et leurs numérateurs sont
identiques. c)
Les deux droites de
régression ( D et D’ ) ne sont confondues que dans
le cas où : |
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« a = a a’ = 1 |
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En
effet : |
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« » |
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« x = a’ y y
= x » |
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d ) Les numérateurs
de « a » et « a ‘ » sont égaux . Leur valeur commune ( ) s’appelle « covariance » de la série statistique. |
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5° ) Application globale. |
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Semestre |
Chiffre d’affaires En dizaine de mille euros. ( y i ) |
Charges d’exploitation En dizaine de mille euros. ( x i ) |
( 2 dizaines de mille = 20 000) |
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1 |
2 |
1 |
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2 |
3 |
2 |
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3 |
4 |
2,5 |
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4 |
5 |
4 |
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5 |
7 |
6 |
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Calcul des coordonnées du point moyen. |
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· Calcul de : 4,2 ( soit
42 000 € ) |
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· Calcul de : 3,1 ( soit
31 000 € ) |
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· D’où on établit le tableau suivant |
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Chiffre d’affaires ( y i ) |
Charges ; ( x i ) |
Y i = y i - |
X i = x i - |
Y i X i |
X i 2 |
Y i2 |
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2 |
1 |
2 - 4,2 = - 2,2 |
1 – 3,1 = -
2,1 |
( -2,2)(-2,1)= 4,62 |
( -2,1)² = 4,41 |
( - 2,2 ) ² = 4 ,84 |
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3 |
2 |
3 – 4,,2 = - 1,2 |
2 – 3,1 = -
1,1 |
1,32 |
1,21 |
1,44 |
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4 |
2,5 |
- 0 ,2 |
- 0,6 |
0,12 |
0,36 |
0,04 |
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5 |
4 |
0,8 |
0,9 |
0,72 |
0,81 |
0,64 |
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7 |
6 |
2,8 |
2,9 |
8,12 |
8,41 |
7,84 |
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21 |
15,5 |
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|
14,9 |
15,2 |
14,8 |
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Calculs des droites de régression « D » et D’ » · Point moyen : Ces droites
de régression passent par le point moyen (centre de gravité) du nuage ( = 42 000 ; =
31 000) ; |
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Elles ont pour équations : |
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· D y ( x
) est de la forme « y = ax + b » |
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Avec « a = ( Somme des Y i X i ) / (
somme X i 2 » )
= a = 0,98 |
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Et « b = y – a x » |
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Au point
moyen ( centre de gravité : barycentre » )
« b = - a ; soit = 42 000 – ( 0,ç_ x 31 000) = 11 620 |
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Donc L’équation de la droite « D y ( x) » |
y = 0,98 x +
11 620 |
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· D ’ y ( x ) est de la forme « y = a ‘ x +
b’ » |
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Avec « a ‘ = ( Somme des Y i X i
) /
( somme Y i2 » ) = ; a =
1 , 006 |
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Détermination
de « b ‘ » : « b
‘ = - a ‘ » Soit au
point moyen( G ) : 31 000 - ( 42 000 x 1,006) = -
11 252 |
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D’ où
l’équation de la droite D’ x ( y ) : |
x = 1, 006 y – 11 252 |
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( rappel : dans les calculs précédents
« x » et « y » sont exprimés en euros ) |
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· Représentation graphique |
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Remarque :
Plus les points du nuage sont alignés ,plus les
droites de régression sont proche l’une de l’ autre. Dit autrement , plus la dépendance entre les deux variables étudiées est vérifiée,
plus les deux droites sont proches l’une de l’autre. |
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1°) Définition. |
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Le coefficient de corrélation « r » est
un indicateur de dépendance entre deux phénomènes . Ce
concept est très utile dans la gestion
et l’administration des entreprises. Il permet d’
« entrevoir » , puis de vérifier, l’existence d’un lien entre des
phénomènes tels que les salaires et les prix, l’absentéisme et le taux des
primes , les accidents du travail et les heures supplémentaires, etc. |
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De façon graphique , le coefficient de corrélation indique le plus
ou moins grand degré de rapprochement des deux droites de régression. Il se
définit comme étant égal à la racine carrée du produit de la pente des deux
droites de régression : |
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« r ² = a . a’ » |
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r = |
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Remarques :
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Le
coefficient de corrélation : -
est un nombre sans
dimension compris entre 0 et -
est toujours du signe
de « » , qui peut être « négatif »
, « positif » ou « ul » ; -
fait entrer dans son
calcul les valeurs significatives des deux droites de régression,
c'est-à-dire leurs coefficients directeurs. |
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2°)
Interprétation de la corrélation et de la régression. |
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lorsque les points du
nuage ne sont pas aligné, le cœfficient de corrélation « r » est , en « valeur absolue » , inférieur à
« 1 » ( - 1
< r < + 1 ) .Les deux
droites de régression sont alors « distinctes ». avec ( a . a’ < - 1 ) -
La fidélité de la
représentation du nuage de points par les droites de régression est fonction
de la valeur du coeffcient de corrélation « r » .
Plus cette dernière ( en valeur absolue) approche de
« 1 » , plus cette
« fidélité" est importante. -
Si « r »
est proche de « + 1 » , les deux
phénomènes sont en relation étroite et leur sens de variation est
identique : à un accroissement de « x » correspond un
accroissement de « y » ( exemple : évolution salaire / prix) -
Si « r » est proche de « -
1 » , les deux phénomènes sont en relation
étroite, mais leur sens de variation est inverse . Dit autrement : à un
accroissement de « x » correspond une diminution de « y » . ( exemple : évolution
« température/ chauffage ») -
si « r »
est compris entre « - 0,5 »
et « + 0,5 », il n’y
a pas de véritable relation linéaire entre « x » et « y » . Cela peut provenir d’ une
indépendance ou d’une relation non linéaire entre les deux phénomènes
« x » et « y » ( exponentielle , hyperbolique, etc . ) Le nuage de points est dans ce cas très
indicatif. -
En fait
, et règle générale , la corrélation : est bonne si
« > 0, 8 » est moyenne
si « 0,5 <
> 0, 8 » est mauvaise
si « > 0, 5 » |
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Ci-dessous , vous pouvez trouver quelques représentations
graphiques typiques de corrélation. |
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la corrélation : est bonne si
« > 0, 8 »
est moyenne si
« 0,5 < > 0, 8 » est mauvaise
si « > 0, 5 » |
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3°)
Utilisation de la corrélation. |
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a) Précaution
liminaires. Il n’est
pas possible, à notre niveau, à partir de l’étude du coeffcient de
corrélation, d’affirmer immédiatement l’existence d’une « loi entre »deux phénomènes
« x » et « y » , c'est-à-dire un
lien de causalité entre « x » et « y » ou réciproquement.
Nous devons , en effet, prendre garde aux
« fausses corrélations ». Ainsi , il se pourrait que le coeffcient
de corrélation entre le nombre de buts marqué au championnat de France de
football et le nombre
d’accidents sur autoroute au cours des six derniers mois soit proche de « + 1 » .Il est
évident qu’il y aurait quelques dangers à établir une prévision sur l’un des
phénomènes à partir de la connaissance de l’autre, car cette corrélation
« fortuite » pourrait cesser brutalement. D’ailleurs , pour des prévisions
très précises, la corrélation est parfois insuffisante .Il faut alors faire appel à des modèles économiques
plus complexes. Dans ce sens , la corrélation n’est
qu’un stade préparatoire permettant de sélectionner les variables
« x » et « y » les plus satisfaisantes. |
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b)
Mise en œuvre
pratique. Pour des raisons pédagogiques nous
vous avons présenté l’étude de l’ajustement et de la régression avant
celle de la corrélation. Dans la pratique , le processus inverse, comme nous le présentons
dans l’exemple suivant. : |
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Un gérant
d’entreprise cherche à évaluer les frais de personnel d’un atelier de
production pour l’année à venir. In va donc : |
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-
procéder à une étude graphique, afin de rechercher les facteurs qui donnent,
pour l’évolution des frais de personnel ,des nuages de points
« resserrés », laissant entrevoir une étroite dépendance. Cela peut
être par exemple : |
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Le nombre
d’employés ( x 1 ) Les
heures de présence ( x 2 ) Le taux
du smig ( x 3 ) Le
chiffre d’affaires ( x 4 ) |
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-
Rechercher quel est le meilleur facteur explicatif ( variable « x
n ») des variations des frais de personnel ( variable
expliquée « y » ). Pour ce faire, il calculera les quatre
coefficients de variation : « r x1/ y ‘ » ; « r x2/ y ‘ » ; « r x3/ y ‘ » ; « r x4 / y ‘ » |
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-
Choisir le
coefficient le plus proche de « +1 » ( par
exemple « x4 ») et vérifier que la corrélation peut
s’expliquer, qu’il ne s’agit pas d’une fausse corrélation. |
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Etablir ( s’il s’agit d’une relation linéaire), par la méthode des
moindres carrés , la relation mathématique existante entre « x4 »
et « y » et obtenir une droite
d’équation : « y = ax + b » avec « y » = frais du personnel. « x » =
chiffre d’affaires . |
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Demander au service
marketing que est le chiffre d’affaires « fixé » par la direction
pour l’année à venir ( x v. ; »et déterminer ainsi les
frais de personnel prévisonnels en effectuant le
calcul : y = a x v + b |
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IV ) Utilisation
des logarithmes pour le calcul du coefficient de corrélation. |
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Il est
peut être intéressant de calculer le
coefficient de corrélation en utilisant les logarithmes |
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En effet |
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D’où log r = log - |
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De même
les droites de régression peuvent, elles aussi, être calculées à partir de la
même axiomatique : Exemple :
y = ax + b « y
= x + b calcul de
« a » : a = d’où log
de « a » = log - |
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FIN DU COURS . |
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CONTROLE :
Reprendre
le cours …….
EVALUATION
Refaire
les problèmes du cours .
La correction est dans le cours.