Pré
requis:
Info :
liste des connaissances en algèbre préparant au même concours. |
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ENVIRONNEMENT
du dossier:
AVANT :
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APRES :
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Complément
d’Info :
1°)
Liste
des cours : prépa concours
A consulter pour compléments : 3°) Suite : Module sur les primitives et les intégrales |
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TITRE :PREPARATION CONCOURS niveau IV : APPLICATION DES
FONCTIONS PRIMITIVE à l’élévation
des grandeurs.
OK essai pdf janvier
2012
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Applications : |
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Contrôle |
évaluation |
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Méthode générale . |
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La méthode générale consiste à assimiler la
grandeur à évaluer à une fonction d’une variable et à chercher directement ( par des considérations géométriques par exemple), la
dérivée de cette fonction. On est ainsi ramené à trouver une fonction
admettant une dérivée connue. Le calcul fait intervenir une constante
arbitraire, dite « constante
d’intégration » , que l’on détermine dans un
cas particulier. |
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Ci-dessous : nous voyons des exemples
d’application qui vont vous donner une
idée de la marche à suivre dans la plupart des cas. |
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Aire d’un segment de courbe. |
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Nous savons que les lignes usuelles ( droite ; cercle ; conique ;…) peuvent
être représentées par des équations. Il en est de même pour beaucoup de lignes courbes . L’équation de la courbe est la relation qui
existe entre les coordonnées
« x » et « y » d’un quelconque de ses points. |
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En particulier
( figure ci contre)
si la courbe n’est rencontrée qu’en un seul point « M » par toute
parallèle « PZ » à l’axe
« O y », son équation est du premier degré en « y »,
puisqu’à toute valeur « OP » de « x » ne correspond
qu’une valeur « PM » de « y ». On peut donc mettre cette
équation sous la forme : «
y = f ( x ) » Nous nous proposons d’évaluer l’aire de « ABCD » comprise entre la courbe , l’axe « O x » et les ordonnées
« AC » et « BD » correspondant aux abscisses « = a » ;
« = b » , l’arc « CD » étant supposé situé
tout entier au dessus de « x’ x ». Soit « F ( x
) » une primitive quelconque de la fonction « f
( x ) » On sait que l’aire « ACMP » limitée à l’ordonnée du point
« M » d’abscisse « = x », est une primitive de « f ( x
) » (voir info +). Elle diffère de la primitive « F ( x) »considéré par une constante « C »
positive ou négative . Ainsi : l’aire « ACMP =
F ( x ) + C ». Pour déterminer la constante « C »,
donnons à la variable « x » la valeur particulière « a ».
L’ordonnée se confondant avec , l’aire du segment
ACMP devient alors nulle , et l’on a :
« 0 = F ( a ) + C ». Cette relation donne la valeur de
la constante « C » ; d’où « ABCD = F ( x ) - F
( a ) » Si l’on veut maintenant l’aire du segment
« ACDB » , il faut faire coïncider avec c'est-à-dire faire
« x = b ». On a ainsi : Aire
ACBD = F ( b
) - F ( a ) |
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Exemple 1 : Aire du segment de la parabole. |
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L’équation d’une parabole de paramètre
« p » rapportée à sa tangente au sommet « O x »et à son
axe de symétrie « O y » , est :
« x² = 2 p y » Cherchons l’aire « A3 du segment
« OPM » limité par la parallèle à « O y »menée par le
point « P » d’abscisse « OP = a ». Nous avons ici : «
y = f ( x
) = » qui a pour
primitive : «
F ( x ) = » L’aire de « A » est la différence des
valeurs que prend F(x) quand on y remplace « x » par les abscisses
des points « P » et « O » . par
suite : « A = F ( a
) - F ( 0 ) = » ou bien : « A = » ; « b= » étant l’ordonnée de
« » du point « M ».
L’aire « OMP » est donc le tiers du rectangle
« OPMQ » et qu’on en conclut que l’aire du segment parabolique
« MOM’Q » égale les deux tiers de l’aire du rectangle
« MPP’M’ » |
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Exemple 2 : Aire d’une sinusoïde .
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Soit la courbe
sinusoïdale (ci contre) représenté par l’
équation : « y = sin x » Cette aire est une fonction de
« x » dont nous ne connaissons pas la forme .
Mais il nous est possible du moins de calculer sa dérivée, qui est la limite
du rapport : (voir
cours niveau 3) Pour une
courbe quelconque ayant une équation : « y = f ( x ) » ; on a trouvé : « lim = . = y » . désignant ,
naturellement , la dérivée de l’aire « A » par rapport à
« x » . Nous aurons donc ici : « .= sin. x » L’aire de « A » est donc la primitive
de « sin x » ; donc : « A = - cos x + C » La constante se détermine en remarquant que , l’aire de « A » s’annulant pour « x =
0 » , on doit avoir : « 0 = -1 + C » d’où
« C = 1 » Par suite , l’aire
« OMP » est donné par la formule : « A = 1 – cos x » En particulier , l’aire
« OMB » s’obtient en faisant « x = » ; elle est égale à « 2 ». |
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VOLUME d’un solide . |
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Soit ,
par exemple, à calculer le volume d’un segment sphérique dont l’une des bases est un grand
cercle . ( voir ci contre)
Le volume « V » du segment dépend de sa hauteur que nous
désignerons provisoirement « x » ; cherchons sa dérivée . Donnons a « x » l’accroissement « x » . Le volume « V » s’augmente du volume « V » du petit
segment sphérique : « C D C’ D’ ». « V » est évidemment compris entre les
volumes des deux cylindres de même
hauteur « x » ayant pour
bases les cercles « CD » et C’D’ » En désignant par « S » et
« S’ » les aires de ces cercles , on
a : « S’ . x < V <
S . x » D’où : «
S’ < < S »
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Or , quand « x » tend vers
« 0 », le cercle « C’ D’ » tend à se confondre avec le
cercle « CD », et « S’ » tend vers « S ». «
lim. = = S » |
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« » désignant la dérivée du volume « V » par
rapport « x ». |
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L’aire « S » est fonction de
« x » facile à évaluer. On a , en effet,
« R » étant le rayon de la sphère. : «
S = = » d’où « = » |
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Le volume « V » est une fonction
primitive de « »n, c'est-à-dire d’un polygone. Par suite : « V = à une constante près , « C ». |
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Cette constante est nulle ,
puisque l’on doit avoir : «
V = 0 » pour « x =
0 » |
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De la formule précédente ,
on déduit facilement le volume d’un segment sphérique à bases parallèles
quelconque, un tel segment étant
la différence ( ou la
somme) de deux segments limités à un
grand cercle. On a ainsi : (voir figure ci contre) « Vol. ( C1
D1 C 2 D2 ) = - » = |
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Appelons « r » et « r2 »
les rayons des cercles de base du segment, « h » sa hauteur et
remarquons que : « x2
–x1 =
h » ; R² - x12 = r12 ;
R² - x22
= r22 » L’identité : « ( x2
– x1 )² = x12 + x22
– 2 x1 x2 » Donne : « h² = 2 R² - (r12 + r22 )
– 2 x1 x2 » D’où
x1 x2
= R²- |
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On peut
transformer l’expression du volume : V
= h |
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V
= h |
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Ou
finalement : On
retrouve ainsi la formule de
géométrie élémentaire. |
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Moment d’inertie d’une surface. |
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On défini le moment
d’inertie d’une surface « S » par rapport à un axe
« y’y »dans le cours de « Mécanique ». On décompose la surface en bandes très étroites
par des parallèles à « y’y », multiplions l’aire « S1 »…de
chaque bande par le carré de sa
distance : x1 ;
x2 ; x3 ;….à l’axe « y’y ». La limite de la somme « S1 x12 + S2
x22 +…..quand la largeur de bandes tend vers zéro, est
le moment d’inertie de la surface par rapport à l’axe « y’y » |
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Exercice 1 |
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: Chercher
le moment d’inertie d’un rectangle par rapport à l’un des côtés
« AB » (
voir ci contre) Considérons la parallèle à « y ‘y »à la
distance « AM = x » Le moment d’inertie « I » du rectangle
« ABNM » est fonction de « x ». Cherchons la dérivée de cette fonction et , pour cela, donnons à x » un très petit
accroissement « x ». Le moment d’inertie « I » s’augmente
d’une quantité « I » égale au
produit « S x² » relatif à la bande rectangulaire « M N
N’M’ ». Or, l’aire cette bande est : « b . x ».et sa
distance à l’axe est « x » . On a
donc : « b . x .
x² ». Donc :
Et , comme ce rapport est
indépendant de « x . »., sa
limite est aussi « b. x² ».quand
« x . » tend vers
« 0 »., «
lim. » |
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La dérivée du moment d’inertie étant « b
x² » on a , en remontant à la fonction
primitive : |
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D’ailleurs ,
la constante « C » est nulle , car pour « x = 0 » , on a
« I = 0 » |
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Pour avoir le moment d’inertie du rectangle
« ABCD3, on doit remplacer « x » par « a » dans
l’expression de « I » , ce qui
donne : « » |
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Exercice 2 |
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Chercher le moment
d’inertie de la surface d’un cercle de rayon R par rapport à son centre .
Le moment d’inertie « I » d’un cercle
concentrique de rayon « x » est une fonction de « x ». Cherchons la dérivée de cette fonction et pour cela , donnons à « x » un petit
accroissement « x ». Le moment d’inertie « I » s’augmente
d’une quantité « I ».sensiblement égale au produit de
« x² » par la surface d’une couronne circulaire de longueur
« 2 » et de largeur « x ». On a donc : « I = x² fois 2 fois x = » donc :
La limité de ce rapport, c'est-à-dire la dérivée
de « I » par rapport à « x » est donc : donc :
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Donc (la primitive )
est |
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D’ailleurs ,
pour « x =0 » , le moment d’inertie est nul donc :
. |
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Et le moment d’inertie du cercle entier , c'est-à-dire lorsque « x= R » est
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Calculer le temps nécessaire pour vider un réservoir
cylindrique de
rayon « R » et de hauteur « h » ,
en supposant la vitesse d’écoulement proportionnelle à la racine carrée de la
hauteur du liquide au dessus de l’orifice ( orifice
percé à la partie inférieure ) . |
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On désignera par « a » le volume du
liquide écoulé dans l’unité de temps,
lorsque la hauteur du liquide est l’unité. C’est le débit de l’unité de hauteur. Si l’on désigne par « s » la section de
l’orifice , par « k » le coefficient de
contraction, on a , en général, pour le débit de la hauteur
« z ». On désignera par « q » le volume de
liquide écoulé pendant l’unité de temps., lorsque la
hauteur supposée constante est « z ». Ainsi : « q = ; si « z = 1 » alors « a = » |
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Solution : D’après l’énoncé , le
volume « q » de liquide écoulé pendant l’unité de temps (débit) .,
lorsque la hauteur supposée constante est « z ». Sera
telle que : D’
où : |
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Supposons que le niveau du liquide, dans un
intervalle de temps « » , passe du plan
« A’B’ »qui se trouve à la hauteur « z + » au plan « AB » qui se trouve à la hauteur
« z » . Le volume écoulé
compris entre les deux plans est celui d’un petit cylindre
, de bas « » et de hauteur « » ; soit
le volume = « » Quand au débit moyen , il est intermédiaire entre les
débits
aux hauteurs « z + » et
« z ». La durée « » d’écoulement est le rapport écoulé au débit. En prenant : ; on trouvera un temps trop long………. |
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On
a donc : < < |
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D’où , en divisant par
« » : < < |
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« » tendant vers « 0 » , le premier rapport
tend vers « » soit « » , c’est dons aussi la limite du rapport « » , c'est-à-dire la dérivée du temps « t » , nécessaire pour vider la
partie « ABCD » du réservoir. «
lim. = = » |
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Pour avoir « t » ,
on est dons conduit à prendre la fonction primitive de « » qui ne diffère de « » que par le facteur constant : « » La fonction primitive de « » étant « 2+C » , on
a : « t = ( 2+C) » On voit que la constante « C » est nulle, « t » devant s’annuler pour « z =
0 ». Le temps nécessaire pour vider « tout »
le réservoir s’obtient en remplaçant dans la formule précédente
« z » par « h » ; on a ainsi : « » |
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Ce temps
est double de ce qu’il serait si la vitesse était constante et égale à
celle du début. En effet, la vitesse « V » avec
laquelle baisse la surface du liquide est la limite du rapport « » quand « » tend vers « 0 ». Donc : « V = = » Au début, on a « z = h »et la vitesse a pour valeur : « V1
= » Si la vitesse restait constamment égale à
« V1 » , la vitesse
d’écoulement « t 1 » serait : « » on a bien
« t = 2 t1 » |
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Remarque : la théorie des primitives permet
d’expliquer certaines formules de géométrie. |
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Premier
exemple : |
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Sachant que la longueur
d’une circonférence
de rayon « R » est « » , en déduire la formule
donnant la surface d’une cercle. La surface d’un cercle est un
fonction de son rayon « x ».
(voir ci contre) Lorsque « x » augmente de « » , la surface « y = f ( x ) » s’augmente de l’aire
d’une petite couronne , de longueur
« » et de largeur « » . On a donc , à peu de chose près , « ».
D’où : « » Donc ,à
la limite, quand « » tend vers zéro, la dérivée de l’aire est : , Donc :
=
« » |
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D’autre part , pour
« x = 0 » , l’aire est nulle. Donc « C=0 » et par suite
la surface est « y = » D’ où l’aire d’un cercle ( A ) de rayon « R » est « A = » |
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La surface d’une sphère de rayon « x »
étant « 4 x² » , le volume a
pour accroissement : « = 4 x² » produit de
la surface « 4 x² » d’une couche sphérique très mince par son
épaisseur . : Donc :
« = 4 x² » Cette relation qui n’est qu’approchée devient
rigoureuse quand « » tend vers zéro. On a donc à limite : « = 4 x² » Donc :
Donc : V = Pour « x= 0 » ,
« V » est nul . Donc « C = 0 »et par suite
, le volume d’une sphère de rayon « R » est
« V = »
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En résumé :
Pour évaluer une grandeur à l’aide d’une primitive, on cherche directement la
dérivée de cette grandeur par rapport à la variable indépendante
. On est ainsi ramené à trouver une fonction dont on connaît la
dérivée. Le calcul fait intervenir une
constante arbitraire que l’on détermine dans un cas particulier. On peut ainsi, dans des cas simples
, calculer des aires de courbe , des volumes , des moments d’inertie. |
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TRAVAUX AUTO FORMATIFS. |
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CONTRÔLE |
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Voir le cours !!!!! |
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EVALUATION :
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Refaire les travaux |
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