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MATHEMATIQUES
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Niveau : supérieur niveau 4 |
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LES NOMBRES COMPLEXES. Introduction. |
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Prérequis :
le second degré . |
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Nota sur le carré d’un
nombre. |
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Le
« carré » d’un nombre est le produit d’un nombre par lui-même. |
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Le
carré de « 2 » est « 4 » ;
la racine carrée de « 4 »
est « 2 » ; on
note : |
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Le
carré de « » est
« » ; la racine
carré de « » est « » ou « » |
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Nota :
le carré d’un nombre positif ou négatif est toujours positif
. |
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Donc
« - » ne peut pas être
le carré d’un nombre …………. Le
carré ne peut pas être un nombre
négatif ………. |
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Nota sur le cube d’un
nombre. |
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Le cube d’un nombre positif est un nombre positif . (calculez : ) |
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Le cube d’un nombre négatif est un nombre négatif. |
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(calculez : ) |
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Juin
2017 |
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Naissance de la théorie
des nombres complexes. |
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Scipione del
Ferro (né à Bologne le 6 février 1465 - décédé à Bologne le 5 novembre 1526), est un mathématicien italien, célèbre pour
avoir trouvé le premier la méthode de résolution d'équation de troisième degré sans terme quadratique. |
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Au
XVIème siècle un
mathématicien nommé : Scipione
dal Ferro propose une formule qui donne une solution à l’équation du troisième degré ( 3ème
) de la forme : |
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Vers
la fin du XVIème siècle un
mathématicien du nom de Bombelli applique cette formule à l’équation : , pour la mettre sous la forme : , il obtient littéralement : |
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A priori , cette écriture n’a pas de sens
puisqu’on ne sait pas ce que représente l’écriture symbolique
noté : , ou écrit plus simplement : . |
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Mais Bombelli va plus loin. IL remarque
, en utilisant les règles usuelles de calcul que : De ( 1
) on a et de (2)
on obtient : Si bien qu’il
obtient : Soit : Or , est bien une solution de l’équation . On
peut alors s’interroger : peut-on légitimement calculer avec des symboles imaginaires comme ci-dessus ? C’est ainsi qu’est née
la théorie des nombres complexes. |
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Les nombres complexes se
révèlent très tôt utiles dans la résolution des équations polynomiales, ainsi
que l'expose Bombelli dès 1572. Ils permettent également aux mathématiciens
de s'intéresser dès 1608 au théorème fondamental de l'algèbre. |
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Les nombres complexes prennent naissance au
XVIème siècle lorsqu’un italien Gerolamo Cardano
(1501 ; 1576),
au nom francisé de Jérôme Cardan,
introduit −15 pour résoudre des équations
du troisième degré. En 1572, un autre italien, Rafaele Bombelli (1526 ; 1573)publie
"Algebra, parte maggiore dell’aritmetica,
divisa in trelibri"
dans lequel il présente des nombres de la forme a + b −1 et
poursuit les travaux de Cardan
sur la recherche de solutions non réelles pour
des équations du troisième degré. A cette époque, on sait manipuler les racines
carrées d’entiers négatifs mais on ne les considère pas comme des nombres. Lorsqu’une solution d’équation possède une telle
racine, elle est dite imaginaire. La notation i
apparaît en 1777 siècle avec Leonhard Euler (1707 ; 1783) qui développe la théorie des nombres complexes sans encore
les considérer comme de « vrais » nombres. Il les qualifie de nombres
impossibles ou de nombres imaginaires. Au XIXe siècle, Gauss puis Hamilton posent les structures de l’ensemble des
nombres complexes. Les nombres sans
partie imaginaire sont un cas particulier de ces nouveaux nombres. On les
qualifie de « réel » car proche de la vie. Les complexes sont encore considérés comme une création de l’esprit. |
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1
– INTRODUCTION. |
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L’équation : n’a pas de solutions dans
l’ensemble , mais elle a une solution dans
l’ensemble ( plus
grand) : |
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Autre
exemple : l’équation n’a pas de solution dans ,mais elle a une
solution dans l’ensemble ( plus grand
que ) noté ensemble : , cette solution est . |
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Et
l’équation : n’ a pas de solution
dans , c’est dans l’ensemble que l’on pourra des solutions. |
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Ainsi
quand une équation n’a pas de solutions dans un ensemble ,
la démarche « naturelle » consiste à en chercher dans un ensemble
dit « plus grand » . |
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On
doit maintenant « imaginer »
un ensemble plus grand que l’ensemble dans lequel l’équation possédera des solutions
. On
le notera : , on l’
appellera « ensemble des
nombres complexes ». Le
principal élément de l’ensemble sera noté
( « » comme « imaginaire ») Le nombre est
tel que D’où l’équation donne
ou
; on transforme : ( info : nous avons la forme ) |
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soit
; donc
ou |
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2 – CONSTRUCTION DU
CORPS DES NOMBRES COMPLEXES. |
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A ) Définition : Notons
par : l’ensemble des couples de
réels : Les éléments de sont appelés des « nombres complexes ». |
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Comme
il n’est pas pratique de travailler avec des couples ( notations
un peu lourdes ) nous allons voir (voir le théorème 1 ci-dessous) que l’on
peut noter les éléments de de manière commode et faciliter ainsi le
calcul. |
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Théorème
1 : |
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L’ensemble
peut être muni de deux lois et qui prolonge les lois et de . L’ensemble
contient « une copie » de
L’ensemble . Il
existe dans un élément , noté « » , tel que
Tout
élément de s’ écrit , de
manière unique : ,
où « » et « » sont des réels. |
Les
règles de calculs ( avec les lois et ) dans seront donc les mêmes que dans en remplaçant ou vice versa. |
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Voir la démonstration
ci-dessous : |
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On
muni l’ensemble des deux lois de composition interne
suivantes : |
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La première , notée est définie par : |
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La seconde , notée est définie par : |
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Par
exemple : avec et |
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On
vérifie facilement que : ( ; ; ) est
un corps commutatif . C’est
-à-dire : la loi est associative et commutative
, quelle admet un élément neutre
et tout élément admet un opposé ; |
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Et la
loi est
associative , commutative , distributive par rapport à la loi , admet un élément neutre et tout élément admet un inverse . |
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