Warmaths
n’est pas le fruit du hasard , ni un travail répondant
à une demande ou un effet de mode .
Warmaths
est né d’une prise de conscience :
vouloir « pratiquer autrement » pour lutter «
concrètement » contre l’ échec scolaire .
Warmaths
est le fruit d’un travail de recherche « militant »
, un travail personnel d’un « prof », qui ne pouvait pas être
mener avec d’autres « profs » , parce que réfléchir et travailler sur
une pratique conduisant à la réussite
scolaire pose plus de problèmes à résoudre
que de travailler sur la lutte contre l’ échec scolaire.
Warmaths c’est la volonté de vouloir mettre au point une
démarche formative destinée à faire progresser chacun à son rythme et lui
permettre d’atteindre le niveau visé .
PRESENTATION DES FACTEURS
DECLANCHANTS QUI ONT MOTIVE L’ ELABORATION DE WARMATHS . |
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1° ) Parcours du CONCEPTEUR.
Résumé du
parcours de formation dans le cadre professionnel :
Après obtenu un certificat d’études à 14 ans , un
CAP mécanique général en 1968 , un CAP
dessinateur industriel en 1970 , j ’ai
participé à titre expérimental et après
sélection nationale à une formation pour
adulte de mise à niveau bac , ces études été financées par le ministère du
travail et le ministère des Armées ,
supervisées par le ministère de l’ E.N . Le
financement de ces études était subordonné à la réussite aux épreuves (examens, concours) sans limite
dans la durée des études. C’est ainsi qu’en 1975 j’obtenais le D.U.T.
Génie mécanique.
En
1976 : Réussite au concours externe de P.T.E.P.
Formation obligatoire pour devenir
professeur titulaire en 2 ans
à l’ Ecole. Nationale. Normale .d’ Apprentissage (E NNA) .de Saint Denis (PTEP : Professeur en Enseignement Technique
Professionnel.) .
Ces études
sont sanctionnées par un diplôme : le C.A.E.L.E.T.
En 1983 : Professeur en Enseignement Technique
Théorique. (PE TT en dessin
Industriel)
En 1987 ; Reconversion. Après une
formation en ENNA à Anthony, je suis
nommé P.E.G. Lycée Professionnel. en Maths sciences.
L’ établissement dans lequel je suis nommé est classé comme établissement pilote dans la
mise en place du Contrôle Continu . (formation et
attribution du diplôme ( C.A.P ) . avec mise en place
, à titre expérimental, d’expériences
sur la formation individualisée .
Des moyens
considérables ont été attribués à l’établissement pour tenter de sortir un
modèle.
Après
plusieurs années de pratique , le bilan apparaît infructueux et les expériences mises en œuvre par les
collègues et soutenus par le corps des inspecteurs sont abandonnés .
Pendant
cette longue période , après deux années d’observation
des expériences que nous menions et qui ne menaient aux résultats inverses recherchés :
-
baisse du niveau général des élèves en fin de
formation. (en fin de cycle de formation
les meilleurs élèves n’ont fait que le minimum défini par le référentiel
.
-
anarchies dans le
suivi « individualisé » dans la formation ,(aucun
élève ne travail les mêmes cours , ….
-
Impossibilité de contrôler et maîtriser la progression des
élèves.
-
Impossibilité au professeur responsable d’une classe de
faire un cours tant les niveaux étaient différents.
-
« fraude organisée » continue des élèves aux épreuves diplômantes
ou certificatives ,
-
Aucun contrôle des savoirs n’est mis en place
, il est donc impossible de savoir ce que l’élève a appris .Seuls les
savoirs faire sont évalués , avec le libre choix de choisir la date de passage
de ces épreuves , ce qui permettait aux élèves en retard ou en difficulté de connaître le contenu des épreuves donc de
connaître le corrigé (c'est-à-dire le résultat aux exercices ).
-
Le professeur est à la fois responsable de la formation de
ses élèves et il doit aussi « certifier » son élève et lui donner ou
pas la partie du diplôme. Cette double fonction met en cause la crédibilité du professeur . Beaucoup de collègue ont
attribué le « niveau » sans avoir eut le temps de vérifier si l’élève
avait réellement travaillé. Il a fallu que l’on crée une formation en bac
professionnel pour se rendre compte que le minimum des pré requis, nécessaires
à cette poursuite d’études, n’était pas atteint .Cela concernait la majorité
des élèves « classés » comme étant les meilleurs. C’est suite à ce
bilan que les inspecteurs et les collègues ont décidé d’abandonner le contrôle
continu pour revenir à la méthode de formation traditionnelle. A savoir , le professeur
gère une classe , un niveau moyen , les
faibles restent faibles , les moyens restent moyens , les meilleurs (qui
auraient le niveau ) font de l’ombre aux élèves en difficulté ,……………..
En 1988 :
-
j’ai décidé de
passer en « dissidence » , passant
outre l’avis des inspecteurs et collègues , j’ai effectué un bilan critique
de la méthode , des expériences et j’ai proposé des solutions pour améliorer la
formation de chaque élève , pour mettre en place un suivi « formatif »
centrée sur le contrôle des savoirs à acquérir et l’évaluation des savoir-
faire en lien avec la formation visée . J’ai proposé de mettre en place un suivi
« certificatif » dont le professeur ne devait pas intervenir sur ses
élèves .J’ai proposé une nouvelle forme de gestion et d’organisation des
apprentissages à savoir individualiser
le suivi et la formation de chaque élève
,afin de tenir compte de son niveau de départ et proposer à tous une période de
pré formation , destiner à homogénéiser le groupe , (cela concernant la mise au
niveau des savoirs de bases , une formation sur les méthodes et les pratiques à
connaître pour rendre chaque élève autonome et responsable de sa formation ,
pour l’aider à s’organiser dans le temps et mieux gérer ses activités en tenant
de ses différences , de son rythme à
progresser dans un apprentissage ;……..
J’obtiens des résultats « positifs » avec des
élèves qui avaient des grandes difficultés lors de leur entrée en formation,
ces bons résultats ne s’obtiennent pas sans heurt ou conflit
.
En 1994 :
Persuadé qu’en utilisant des méthodes différentes , des nouveaux outils (pour rendre
disponibles les bonnes informations « rapidement ») ,et d’autres paramètres de gestions de temps que je suis
sur la bonne voix : on peut faire
progresser chaque élève en l’accompagnant dans ses apprentissages » Je
demande de l’aide pour compléter ma formation de professeur , de pédagogue et sur les
stratégies que l’on peut mettre en œuvre des aides pour former , contrôler ,
évaluer et comprendre le fonctionnement « cognitif » et
« affectif » de chacun .
Mon inspecteur refuse cette aide financière
. Je décide donc d’entreprendre sans aide des études en Sciences de
l’Education à Nanterre en continuant à
exercer mes fonctions de professeur. J’obtiens le Deug
par équivalence , la licence et les 7/8 de la
maîtrise.
Cette formation m’a été profitable et les professeurs que
j’ai rencontré m’ont conforté et encouragé à continuer dans ma démarche .
Parallèlement à ce travail « intellectuel » sur la pédagogie de la réussite
, et l’élaboration de stratégies formatives (individualisation ;
personnalisation ; accompagnement ….,parcours différenciés …) je numérise
( d’autres disent : digitalise des
documents destiner en réaliser la formation et le suivi de chaque élève , sans
contrainte calendaire, mais avec pour tous le même objectif terminal :
avoir le diplôme et le niveau de
formation « pré requis » exigé
et nécessaire pour continuer une
formation de niveau immédiatement supérieure .
Maintenant ,
Un parcours
chaotique :
N’ étant
pas un brillant élève , j’ai du , pour réussir,
au cours de ces formations , rechercher
des stratégies pour m’ informer , me former , compléter ma formation, et surtout pour
combler des lacunes de connaissances ( ?)
J’ ai raté de nombreux
devoirs , dont les médiocres résultats
m’ont condamné . J’ai souvent vécu comme une injustice l’échec aux
épreuves d’évaluations , surtout lorsque je me rendais compte que si le
professeur m’avait obligé « à apprendre » ce qu’il fallait savoir ( par un contrôle)
j’aurais réussi .
D’ailleurs
, à chaque fois que nous passions à la correction du devoir , le
professeur nous
« déclamer » son savoir , le
savoir qu’il fallait
« capitaliser » pour
réussir les savoirs faire ( les évaluations) .
J’en ai toujours voulu aux professeurs qui
donnaient des devoirs après plusieurs heures de cours
(répartis sur plusieurs semaines ) , qui
soudain programmait « pour la semaine prochaine » des exercices et des problèmes qui allaient
mettre en œuvre les savoirs
déclaratifs ( que nous ne savions pas
qu’il fallait apprendre) .
J’en ai
toujours voulu aux professeurs
qui se satisfaisait de corriger , de noter , en rendant une copie
« honteuse » , d’en rester au constat d’échec , et en concluant
« élève qui n’apprend pas ses leçons » ; « résultats
catastrophiques » ,……….. alors que nos
activités d’apprentissages se
résumaient à faire des exercices
, alors que nous ne comprenions rien au
cours magistral qu’il nous donnait .
J’en ai
toujours voulu aux professeurs qui ne se sont jamais souciés de nos lacunes et
qu’ils continuaient leurs cours comme si de rien n’était… Dans ce cas , avant même de débuter la formation nous étions
condamné à l’échec , sans possibilité de pouvoir s »en sortir……
Pour
franchir chaque obstacle , pour réussir , il a fallu
que je recherche pourquoi je me trouvais
en situation de « blocage » dans une progression qui semblait
accessible à d’autres , que savaient -ils
que j’ignorais ? « « Que fallait- il que je sache pour savoir faire ce que les autres réussissaient ? »
Ces
expériences personnelles m’ont permises
de mettre en évidence :
Celui qui
se forme doit posséder un travail auto formatif
et le contrat
qui va valider sa formation ponctuelle , c’est le
« devoir » formatif,
composé d’un contrôle et d’une
évaluation, était un« outil de
formation » fondamental.
( Si
l’apprentissage repose sur le développement de capacités et compétences intellectuelles
on est seul ,face à soit, dans ce que l’on appelle l’ Apprentissage cognitif, et que le
professeur dans un devoir sommatif ne
mesure pas une performance
« écrite » et surtout pas le parcours intérieur de celui qui
se forme ni le
niveau qui est atteint dans un apprentissage.
L’évaluation
formative va permettre à celui qui se forme
de mesurer l’écart entre ce qu’il sait et ce que l’on attend de lui .
A lui de corriger ses erreurs, au pédagogue de
l’aider dans sa démarche.
Ce travail
de « renégociation intérieure» étant à faire seul ou avec un tiers.
A
l’institution, et non au professeur qui forme (le pédagogue) de mesurer le
niveau de performance atteint en fin de
cycle chez celui qui a entrepris la
formation.
Le travail
du professeur est de réduire l’écart qu’il y a entre les connaissances que possède celui qui se forme et les connaissances qu’il doit acquérir pour valider
la formation entreprise. La progression doit être continuelle .Le niveau
ne doit qu ‘ augmenter et constater, le niveau attendu doit être
atteint, on ne doit pas fixer la date à
laquelle il doit être atteint.
Dans une formation le niveau à atteindre ne doit pas dépendre du paramètre
« temps ». La durée d’un « apprentissage » est différente
d’un individu à l’autre. Les objectifs sont communs à tous. Tous devraient
atteindre le niveau !!!
Pourquoi « l’évaluation formative »
comme outil de formation en mathématiques ?
J’ai
cherché à mettre en place la stratégie formative que j’ai utilisé lorsque j’ai
enseigné en formation professionnelle
« à l’atelier » où l’enseignement théorique ( la
technologie professionnelle et
générale ) et l’enseignement pratique ( atelier) sont deux
enseignements indissociables,
l’un ne progresse qu’avec l’autre.
Si le
stade formel ( PIAGET)
est atteint par l’élève, (ce stade étant
atteint par les adultes ) la
formation professionnelle pratique et technologique peut être dispensée individuellement .
Dans ce type d’enseignement, les problèmes d’ hétérogénéité (
âge , et capital culturel) n’interfèrent pas dans la démarche pédagogique .
Les
premiers contenus de formations sont nouveaux pour la majorité.
La première
période de formation est centrée sur l’ acquisition de
connaissances , qui sont communes à tous,
pour exercer le métier préparé. Ces connaissances intellectuelles concernent
, par exemple , les codes et les
outils de communication ( dessin industriel - plan et symbole de
représentation) par la nécessité d’un langage commun, autre que les mots.
A
l’atelier, on débute le travail par l’exécution
d’ opérations élémentaires ( on réalise avec
des outils des formes , on mesure , on compare ….) . On apprend la connaissance du milieu
( on nomme les lieux , on définit les rôles,
les fonctions ) . On identifie et
apprend à maîtriser tous les outils ( intellectuels et
manuels) qui permettront , à tous , de réaliser un objet matériel en respectant
les consignes technologiques et matériel ,on cherchera à rester dans la limite
des tolérances imposées pour considérer que chacun à réalisé un objet conforme aux objectifs fixés. ( Objet qui se
devrait « identique » et qui
ne le sera pas , voir jamais) .
Ainsi
prenons dix élèves qui doivent réaliser un même objet à partir d’un plan, avec les mêmes
matériaux , les mêmes outils , les mêmes moyens de vérification et de contrôle
en cours de fabrication, et aussi précis sera les contraintes pour réaliser
l’objet , les mesures finales mettront en évidence des différences.
De ces
différences constatées en découlera une
décision pour déterminer si « l’objet est conforme ? » ou « pas
conforme ».
On
vérifiera que les erreurs
constatées se trouvent à l’intérieur des limites de tolérance fixées par le contrat « plan ».
Le
concepteur de cet objet à déterminer la fonction de celui - ci
, dans un cadre donné , si la fonction est conforme , on peut considérer
que l’objet est conforme.
En
formation professionnelle (technologique et pratique) chaque objectif à atteindre , dans
la réalisation , ne peut s’opérer que dans un processus d’auto -
évaluation , évaluation , mesure , et d’auto - régulation et régulation.
La
réalisation d’un objet ( matériel ou intellectuel) met
en œuvre un processus qui repose sur
l’analyse intellectuelle :
- Inventaire qui est préalable à l’action), on détermine des
contraintes d’antériorités , en respectant un ordre logico - mathématique , qui
n’est rendu possible que par l’
accumulations successives de savoirs et
savoir - faire techniques et
technologiques .
-Inventaire
en cours d’action. Il faudra connaître
et savoir utiliser les moyens de mesure , de
vérification et de validation qui permettront de réguler l’action pour parvenir à la conformité .
Ainsi
chaque formation intègre dans son
processus d’acquisition un apprentissage associé à des éléments régulateurs. (d’où les rôles déterminants du contrôle et de l’évaluation par le processus de
développement , et de la recherche du but à atteindre).
Donc,
l’évaluation formative structure l’Apprentissage, à l’intérieur de l’ Apprentissage on trouvera des phases d’apprentissages
(identifiables par des actions telles que : mise à niveau , médiation,
autoformation, auto- évaluation , auto - contrôle,renégociation ,….)
La
formation dans un cadre donné est
réalisée si celui qui se forme rempli entièrement et seul, avec les moyens qui lui son propre, un
contrat critèrié avec des limites
d’acceptabilité. ( Il propose le minimum requis
)
Commentaire :
C’est en 1988 que j’ai entrepris, en
mathématiques, de travailler sur la conception, la réalisation et l’utilisation d’évaluations formatives.
La gestion
de l’hétérogénéité passe par
l’individualisation de la formation et
de son suivi individualisé.
C’est de façon « militante » que
j’ai entrepris ce travail. (avec tous les problèmes
que cela représente )
La
constitution d’une banque données, pour
assurer une formation de niveau V , a
demandé plus de 8 années.
Pour mettre
au point ce processus (documents et méthodologie) remettre en cause les
pratiques institutionnelles et approfondir ou compléter l’ensemble de mes connaissances, en
particulier, sur :
I ) L’
épistémologie et la didactique en mathématique.
Avec la
mise en évidence de la maîtrise :
-
de la graphophonologique partant sur les savoirs et
savoirs procéduraux déclaratifs.
-
Des identifiants et mises en œuvre des savoirs faire ( travail sur l’ invariance du signifié sous certaines
modifications du signifiant).
II )
L’approche clinique :
a) élaborer une nouvelle
gestion du temps et de l’espace.
b) Travail sur la
relation pédagogique.
c) Travail sur les
connaissances du fonctionnement cognitif portant sur :
-
La pensée logico mathématique.
-
L’intelligence artificielle
-
Les fonctions neuronales et phénomènes physico - chimiques.
III) Recherches et études
sur les différentes pratiques et courants pédagogiques.
Dans le
même temps, et en fonctions de mes investigations j’applique ces
connaissances :
1) j’élabore une banque
de données, contenant les connaissances
qui sont abordées sur l’ensemble du
parcours scolaire de la primaire jusqu’ au niveau V (CAP - BEP) . le niveau recherché
est défini par les textes , pour la durée de
formation en deux ans , pour chaque objectif , il est prévu distinctement , une
information cours écrite et l’évaluation formative.
2) Je redéfinis, en
accord avec les élèves, les contraintes de temps et d’espace pour favoriser le
déroulement de l’apprentissage individualisé.
3) J’institutionnalise le droit à l’erreur, comme
partie prenante et intégrante de la formation. Elle correspond un palier
identifié dans l’apprentissage, il est « personnel », et il est
considéré comme nouveau point de
« reprise » de la formation.
Commentaire :
1°) Il faut
que l’erreur soit pronostiquée par celui
qui participe à la formation, elle est
donc identifiable elle doit être
identifiée par le formé. Cette erreur, si elle est
commise, doit être tolérée ou admise
dans une phase d’apprentissage, elle ne doit pas être admise en phase
d’évaluation sommative (en fin de formation) . Pour limiter ce risque
d’erreur dans un devoir il faut proposer
pendant la phase des apprentissages, l’auto -évaluation et l’auto
-régulation et des outils qui puissent aider à ces fonctions.
2°) en
fabrication, on apprend à maîtriser l’erreur, sur les machines ou avec des outils on anticipe celle ci.
La perfection ,
la cote idéale n’existe pas , l’outil ou l’instrument de mesure étant construit lui même avec une marge d’erreur. Pour chaque
« opération » , action , objectif , des contraintes sont fixées , des tolérance accordées ,
l’étape finale de réalisation est précédée
d’une ébauche ,puis d’une
première mesure , d’une analyse entraînant une décision (on peut
continuer !!) puis on effectue une demi - finition suivie
d’une autre série de :
mesure ou contrôle, recherche de
l’erreur ou pas , analyse ,
décision ; puis vient la phase normative : le résultat attendu est
obtenu . Un dernier contrôle ou évaluation permettra à l’évaluateur qui n’est
pas celui qui se forme, de prendre la décision :
La pièce (ou l’évaluation) est
bonne ; On continue la progression,
on passe à une autre difficulté
La pièce est
« mauvaise » ou « pas terminer ».
En
fabrication suivant le cas, les mesures sont mauvaises :
a) il reste de la matière
alors on peut décider que l’on peut
encore agir sur la pièce, on la reprend pour
« terminer le
travail », il est encore possible d’atteindre l’objectif (cela aura pour
conséquence d’avoir mis plus de temps que prévu)
b) il ne reste pas assez
de matière, on ne peut plus agir, ni faire de retouche,la
pièce est éliminée , la matière est recyclée, il faut reprendre la formation , au début de l’objectif, a - t- on fait l’impasse sur les pré requis ? Est ce le manque de connaissances liées à la façon dont on a utilisé l’outil
de mesure, est- ce
un manque de connaissances globales ou dans la procédure ?
J ‘ai
décidé de transférer cette méthodologie
à l’enseignement des mathématiques et sciences. Sans imaginer ou cela
allé me conduire :
-
mise en évidence de redescendre le niveau , pour reprendre les élèves en
difficulté , voir grande très
difficulté .
-
travail pharaonique pour construire une banque de données
exploitable immédiatement,
-
Conflit de tout ordre :
- avec les
collègues, qui n’ont pas voulu changer leur
pratique et croire que chaque élève
pouvait progresser et arriver au niveau
- avec les
inspecteurs qui n’ont pas voulu prendre le soin de chercher à comprendre.
L’individualisation et la réussite scolaire n’étant leur priorité,seules les activités liées à « l’occupationisme »
, « distraire » et « gérer les états d’âmes » de nos élèves
semblent susciter de l’intérêt et alors ils interviennent pour faire accorder des moyens en « argent »
et en « temps libre » pour de
ces « professeurs - animateurs ».
- avec
l’administration locale , qui a étouffé tous les
projets ou contre projets ,qui demandé
des moyens .
-
Les seuls conflits qui ont été agréables à gérer ont été
ceux provoqués chez les élèves, qui cherchaient « à réussir » et qui voulaient obtenir « des bonnes notes » et donc une bonne
moyenne.
Ce que j’ai
cherché , en développant cette pratique , est de permettre à l’élève ( chaque élève qui le souhaite) de rentrer en
formation et de s’intégrer dans un processus d’ Apprentissage, en mathématique
, tout en s’inscrivant dans un processus de formation qui sera validé (tout au
long de sa scolarité) et qui sera confirmé
( ou pas) lors de l’épreuve
normative ou certificative qui a lieu pendant ou en fin de cycle de formation (
examen).
2°) POSITION DE SOIT .
L’échec
scolaire est l’échec d’une pratique éducative et l’échec d’une forme de mesure du développement cognitif qui se satisfait d’un constat pour conclure un
« apprentissage ».
La non
mesure des étapes synchroniques dans un objectif visé ,
surtout chez des élèves en développement
, ne permet pas aux professeurs
d’analyser précisément les raisons ou les causes d’une réussite ou d’un
échec.
Les
expériences que j’ai mené tendent à
montrer que « l’échec scolaire » d’un élève ou adulte n’est qu ‘un retard
« conjoncturel », et qu’en
aucun cas on peut assimiler « échec
scolaire » à « déficience
cognitive » ou « désordre
ou handicap mental ou neurologique ». Ce retard peut être comblé si
l’on accepte de bien vouloir « accompagner l’élève » dans une sorte
de remédiation. La première forme de
médiation est une négociation avec celui qui se forme sur la
nécessité d’ une remise à niveau.
Il existe
des outils « fondamentaux » qui s’ils ne sont pas acquis font
barrage à tout développement (savoir lire écrire et compter !!!!)
Mon but est
d’agir pour « la réussite scolaire »
et non de lutter « contre l’échec scolaire ». A l’heure
actuelle, toutes mes expériences ont été
menées avec des élèves qui ont été orientés, vers la formation professionnelle, suit à une succession d’échecs scolaires (à 90 %).
Constater
un échec, c’est mesurer un état de développement à un moment donné. Pour
l’avoir vécu et l’avoir vérifié dans des matières différentes que tout n’est
pas fait pour éviter l’ échec (Certains formateurs sont conscients que « l’erreur » est inévitable parce que l’élève ne possède
déjà pas les pré requis qui …….).
Pour ce qui
est des mathématiques, la formation
technologique et professionnelle, ne
peut pas se satisfaire du déficit des
connaissances des bases constatées à la sortie du collège et en
faire abstraction. L’hétérogénéité des
élèves et de leur niveau est telle qu’
avant d’entreprendre la formation proprement dite, on doit, redonner
« espoir » et « confiance »
et entreprendre une phase de remise à niveau.
Aussi e
st-il nécessaire de faire un constat ,
concernant l’hétérogénéité des élèves entrant en L.P.
est constituant une classe .
-
l’âge : de 16 à 22 ans.
-
Origine scolaire :
CFA , SEGPA, une 3ème ,, une seconde ( redoublée parfois) ,
une première ( parfois redoublée) ,d’une réorientation CAP , d’une classe Bac
Pro. ….auxquels ont ajoute parfois des adultes en contrat de formation,….
-
nombreux sont ceux qui posent des problèmes relationnels, ou
autres désordres affectifs.
-
Beaucoup ont des problèmes de méthodologie, et sont en conflit ouvert avec la société et les
lois qui la réglemente.
-
La majorité de
ces élèves ont un grand rejet
concernant les mathématiques.
On ne peut pas
échapper à cette hétérogénéité.
On ne peut
plus ou
pas gérer une classe
, en utilisant une méthode qui ne tiendrait pas compte de ces
différences , au risque de ne plus pouvoir enseigner . Le cours
« magister » devient insupportable pour les élèves comme pour le
professeur.
J’ai
eu la chance de faire
deux formations différentes en
ENNA ( l’une comme Professeur Technique en Enseignement Professionnel , l’autre
comme Professeur en Enseignement Général ) , j’ai appris à élaborer du matériel
didactique et audio visuel et expérimental , pour compléter ma démarche
pédagogique , ces formations ne suffisent plus au regard du public concerné.
En 1988,
J’ai décidé de pratiquer autrement.
Je suis
parti des hypothèses suivantes :
1) Tous les élèves possèdent les potentialités qui doivent
leur permettre d’avoir le niveau de connaissances, pour continuer des
études et pour obtenir le CAP , soit par examen final , soit par Contrôle Continu, en
mathématiques.
Rappel : sur les avantages et les inconvénients de
l’attribution du diplôme par C.C.
Le Contrôle Continu défini un minimum de savoir faire
« à passer » et
« valider »pour atteindre le niveau minimum (niveau bien inférieur
aux exigences du programme).
Pour ce faire, les professeurs ont donc élaboré des épreuves
certificatives. Mais ils les ont utilisé
comme outil d’évaluation en formation.
Les professeurs étaient « juges » et
« partis ».
Lorsque les élèves de LP ont eu la possibilité de poursuivre
des études , on s’est
aperçu des effets pervers de la méthode utilisée.
Le niveau atteint par les élèves qui obtenaient le CAP était « catastrophique ».
De ce fait, sans analyse des raisons de cet état, les professeurs ont décidé
d’abandonner la délivrance du CAP par C.C.
Il fallait distinguer
« le certificatif » du « formatif »
Le référentiel défini des « savoirs - faire ».
Le référentiel fait
abstraction des « savoir » qui
devraient être
« capitalisés » parce qu ils sont nécessaire et pré requis
pour envisager une poursuite d’études de niveau supérieur.
Ainsi les enseignants qui
ont voulu former les élèves en utilisant comme objectifs à atteindre :les points du référentiel, ont remarqué que ce minima était devenu le maximum de travail fait par l’élève.
Le « Contrôle Continu » au désespoir des
élèves a été abandonnée lorsque les
professeurs se sont aperçus , que des connaissances n’ avaient pas été abordées
, sues et maîtrisées , pour les élèves qui voulaient préparé un bac pro .
2°) La
remédiation ou remise à niveau. (Pour
homogénéiser le groupe à un vocabulaire et outils commun).
Le seul
moyen de gérer l’hétérogénéité est de reprendre, pour tous, les bases ; (pour effectuer cette
remédiation ou mise à niveau des évaluations formatives (contrats) sont remis) .
L’élève part de ses présupposés acquis,
le but est de combler les manques.
Décisions
prises pour atteindre le résultat
escompté :
-
Découper la liste « programme », en objectifs de formation.
-
Pour chaque objectif donner un contrat précisant : les
savoirs et les savoirs qu’il faut savoir et maîtriser.
-
vérifier que chaque objectif est atteint par
« chacun ».
-
admettre l’erreur, refuser l’échec sanction eu proposant une
ou plusieurs renégociations.
-
admettre chaque individu comme apte à réussir, et pour que
cela se fasse, je décide de lui laisser
le choix sur :
La façon de « se former » et
« apprendre » (le lieu et le moment)
Lui laisser le choix sur la
façon d’obtenir les informations
Lui fixer une seule contrainte : le lieu où se passera le passage de l’épreuve « écrite » à
une date limite maximale
. (Pour vérifier que le travail
des apprentissages de formation est
en cours ou si il est effectivement terminé . )
Pour mettre
en place ce processus je suis, seul :
- A avoir
élaboré ces évaluations formatives : les contrôles portant sur les savoirs
et l’évaluation des savoirs faire
comportant 3 niveaux de difficulté. - A
utiliser ces évaluations formatives.
- A être,
totalement, impliqué dans ce dispositif d’apprentissage et de formation et de
suivi.
- la progression
des élèves est incontestable.
Pourtant,
malgré cela, j’ai fait l’objet d’une censure systématique de la part des réseaux
internes financés par l’E .N.
Aucun des projets que j’ai déposé n’a abouti ,
alors que d’autres ayant la même vocation ont été financés et doté de moyens en
heures pour ceux qui se lançaient dans ce type d’expérience de remédiation
cognitive,aucun n’ont abouti , les moyens ont été donnés sans aucunes
contreparties.
Je
rappelle que pour reprendre
les bases, j’ai d’ abord utilisé
la méthode traditionnelle, je m’adresse à la classe : « cours - exercices
- devoir ».Le niveau « paraît » trop bas pour les élèves
qui suivent, ces cours ont été déjà vus,
revus. Les meilleurs s’ennuient, les
moyens essaient de suivre, les autres, qui n’osent pas dire qu’ils ne
comprennent « rien », supportent difficilement l’écoute du cours, ne
suivent pas la correction, n’ont pas envi
de savoir et encore moins d’apprendre .Malgré tous les efforts
entrepris : les forts restent fort, chez les moyens et les autres
aucun progrès n’est constaté.
Je suis
passé ensuite, à la seconde
méthode : proposer une remédiation individualisée afin de responsabilisé
l’élève et l’obliger à faire le
« geste d’intentionnalité » pour se former. J’ai donné les questions
du devoir, avant de faire cours, ce contrat étant remis , il ne reste plus qu’
à attendre que le premier devoir écrit se fasse. Après la correction, on décide ou négocie, avec chaque individu, de
la stratégie à mettre en place pour compléter et terminer l’apprentissage.
Contenu des informations
remis au élève.
Ce contenu est élaboré à partir des directives
ministérielles décrivant les
objectifs terminaux et à partir des
référentiels du contrôle continu qui définissent
les minima de « savoir-faire ».
La liste
des objectifs est communiqué
aux élèves (ou adultes).
Ces
informations sont classées dans des
domaines.
Chaque
domaine contient des modules (ou leçons)
Chaque
module contient des objectifs (ou chapitres)
Chaque
objectif est en lien avec un ou des autres objectifs placés en pré requis, et
en lien avec un ou des objectifs de niveau supérieur.
Informations
contenues dans un dossier « objectif de formation » :
- Une fiche
contenant la liste des informations
d’ordre pédagogique (dont les pré requis, l’objectif précédent, l’objectif
suivant, les objectifs de l’objectifs ;…..
- Une
information « cours ».
- Le
contrat : son contenu intégral.
Ces documents
sont des documents papiers ( statiques) et
informatiques ( accessible sur CD Rom interactif )
LES NORMES AUXQUELLES JE ME REFERE.
1°) Les sciences de l’éducation montre que plus
de 98% du public scolaire en formation à les capacités cognitives pour assimiler et digérer
l’intégralité des savoirs et savoirs - faire
qu ‘il est supposé avoir « capitalisé » à la formation fin de la 3ème. Evidemment , chaque
individu possède son propre rythme
et le développement cognitif d’un
individu ne peut correspondre à une norme qui dépend de l’âge. Pour un temps
donné certains élèves développerons des capacités que d’autres atteindront
« plus - tard ».
A l’âge de
l’adolescence,le stade formel ( défini par Piaget) est
atteint , le développement cognitif est
parvenu à un stade tel que les fonctions cognitives (structure mentale)
sont suffisantes pour pouvoir traiter intégralement les contenus du programme de
formation en CAP BEP. (niveau V).Il est évident que pour que ces
contenus soient intellectuellement accessibles , une mise à niveau, voir une
réorganisation des acquis , est
nécessaire à chaque nouvelle étape du programme , d’une leçon , d’un objectif ,
quelque soit la matière. Cette mise à niveau n’est pas nécessaire lorsque l’on
aborde une « nouvelle matière », c’est ce qui se démontre très bien en formation professionnelle
pratique et technologique ; ou les élèves vont mettre en jeu ces
capacités, dans l’apprentissage du métier .
2°)
L’éducation nationale doit emmener 80% des élèves d’une classe d’âge au
« bac ».
Les métiers
évolues, des emplois disparaissent
d’autres se créent.
L’adaptabilité à l’évolution des sciences et des techniques
entraîne les personnes concernées par ces transformations, à une
plus grande mobilité et une plus grande compréhension et acceptation de l’organisation sociale.
Cette « mobilité » matérielle, voir
intellectuelle, et cette adaptation à
une nouvelle forme d ‘organisation de vie (appelée : sociabilité) implique un minimum de connaissances.
Constat :
en mathématique
La majorité
des élèves quittent le collège, soit en
état d’échec scolaire, soit avec des
lacunes, en culture mathématique, telles que cet échec apparaîtra
dès les premiers devoirs, en seconde.
Les élèves
de L.P. sont à plus de 80% des élèves en difficultés,
certain sont déjà en très grande difficulté en fin de cinquième, mais ils
restent au collège. Ces collèges font de
la rétention pour maintenir leur effectif.
Les
professeurs ne modifient pas leur pratique « pédagogique », et gèrent voir
« amplifient » l’état d’échec. Ainsi
nous arrive- t-il des élèves résignés, dans un état mental tel que ceux
- ci acceptent comme une fatalité leur échec , qu’il
semble pratiquement impossible de les convaincre que l’on peut renverser cette
situation. Aucun, n’envisage une « réussite scolaire » en
mathématique, et pourtant !c’est une nécessité !!
Tout élève
doit, dans notre société , posséder un niveau de
culture général lui permettant de pouvoir choisir une activité professionnelle
en fonction de ses goûts et capacités.
Je ne pense
pas utopique qu’il soit possible de parvenir à 80% des enfants d’une classe
d’âge au niveau « bac » , il importe que l’on doit avoir une
nouvelle approche dans la formation de l’individu.
Avant :
Dans les L.P. nous nous satisfaisons d’amener les
élèves au plus haut niveau possible, en améliorant ou modifiant quelque peut
notre pratique, par exemple en prenant appui sur les nécessités et
impératifs dans l’exercice du métier.
Nous nous en sortions : le but étant d’amener les élèves au
C.A.P. en leur expliquant que s’ils n’avaient de bons résultats en
enseignement général, l’enseignement professionnel compensera cet handicap.
Rares sont ceux qui arrivaient au niveau, ceux
qui l’obtenaient l’avait déjà avant de rentrer dans l’établissement, d’ailleurs
la note à l’examen (
CAP) dépassait rarement le 10 /20.
Une
nouvelle forme de délivrance du C.A.P.
Histoire
sur la pratique du C.C.
et l’individualisation de la délivrance du diplôme CAP en formation initiale.
L’introduction
du Contrôle Continu dans la délivrance du diplôme devait nous aider à améliorer ces
performances. Le contrôle continu devait permettre aux élèves les plus faibles
d’obtenir le niveau sur un minimum de
savoir faire, niveau minimum évalué par
le maître et « entériné » par
un jury réuni pour la cause en fin du
cycle de formation. (Ce qui posait des problèmes puisque le maître était juge
et parti)
Malheureusement,
les évaluations ponctuelles certificatives qui devaient être utilisées pour
« valider le niveau minimum »
ont été détournées, pour servir
d’évaluations en cours de formation.
Ainsi, ce
minima de savoir faire C.C. , participé à faire baiser le niveau des élèves. Les
objectifs du programme n’était pas atteint, certaines
leçons n’étaient pas traitées.
Pour chaque
élève , nous passions notre temps à évaluer et
réévaluer des savoir - faire minimum, qui
au cours de l’année réduisait
notre principale activité à gérer, et corriger des documents contenant un maximum d’exercices et tests, pour tenter de certifié le niveau.
Il était
devenu impossible de savoir où en été le niveau de l’élève et de la classe dans
ses apprentissages. Des informations « cours » été données au gré et
à la demande de l’élève.
Cette
pratique de « désorganisation » n’avait pas d’incidence grave, le
professeur ne jugeait la formation de
l’élève qu’à partir des épreuves que celui - ci avait passé. Le professeur constituait un dossier par élève. Ce dossier
étant communiqué au jury « extérieur à l’établissement » qu’à la demande de celui -ci
et parce que le professeur n’avait pas voulu donnait le « niveau » à son élève.
Autrement la décision du professeur était
entérinée, sans autre remise en cause.
Ainsi le
jury n’étudiait que les dossiers des
élèves à problème , faute de temps !!!
Ce faisant,
les élèves n’étaient pas dupes et n’axaient leur activité qu’autour des
évaluations diplômantes (ne contenant que des exercices de même niveau).C’est
ainsi que la fraude s’était institutionnalisée, les premiers élèves ayant passé
une première épreuve, se l’étant faite validée, communiqués les résultats aux
autres élèves. Des centaines d’exercices sur papier, ont été rédigées, sans
parvenir à améliorer les performances des élèves.
La
délivrance du CAP en C. C. est abandonnée !!!!
Par intérêt ou par manque de compétences on a confondu « suivi et formation
individualisée en Contrôle Continu » et « délivrance du diplôme CAP par unités capitalisable en Contrôle
Continu ».
Au lieu de
faire monter le niveau , celui n’a jamais progressé
par faute d’évaluation capable de
mesurer cette progression.
Ainsi,
quand il s’est s’agit de mettre en place un formation « bac prof »,
l’ensemble des collègues qui ont fait la confusion entre le
« tout - certification » et le « rien - formation » ;se sont aperçus que les meilleurs élèves ne possédaient pas le niveau minimal de culture mathématique
nécessaire pour appréhender le début du
programme imposé par les textes.
Par manque d ‘informations, et d’évaluations
formatives sur les savoirs à
capitaliser, les élèves ne se sont pas appropriés ces bases théoriques exigées
pour la poursuite d’étude.
La méthode
proclamée « motivante » , mais
infantilisante du C.C. parce que mal utilisé .
La
diffusion de l’information « cours » remis aux élèves sous la forme d ‘ informations
« semi - programmées » , forme
inadaptée à des élèves qui ont déjà des difficultés de lecture ( Il est impossible de compléter un cours « à
trou » avec des mots qui ne sont
pas communiqués ), cette information indigeste étant souvent accompagnée
d’un cours magistral adapté au niveau des élèves , à leur vocabulaire ( pour se
mettre à leur portée , pour que ça passe mieux comme dit un collègue ).
Cette
pratique, à réunie toutes les conditions pour « cultiver » et
« entretenir » l’échec scolaire,et par
conséquence , qu’il n’y aurait plus rien à faire pour ces élèves en
difficultés.
« Quelque
soit la méthode,ils n’arrivent à rien » disent la
plupart des collègues qui ont été impliqué dans ce C.C.
J’ai décidé
de ne plus revenir au système de formation traditionnel (exercices - cours
magistral - devoir ponctuel « noté pour la cause » et un peut d’aide et de soutien
éventuellement, a gré des moyens en heures attribués par le chef
d’établissement)
La
note est uniquement utilisée pour
conclure et pour confirmer que les
« bons sont bons », mais rares, les moyens ont la moyenne,
« peuvent faire mieux », et le majorité de « mauvais » sont
« mauvais »,ils le resteront, «ils sont
fainéants », « ils n’apprennent pas leur leçon ».
(Cher
collègue : soyons sincère ;
rare sont les professeurs qui font apprendre une leçon et qui vérifie si
celle - ci a été comprise et
apprise) alors que l’on sait pertinemment que ces savoirs « à
capitalisés » sont ou seront
définis comme étant des pré requis indispensables pour la compréhension
du cours suivant.)
Je décide
de reprendre l’intégralité des leçons du programme, d’analyser le contenu de
chaque chapitre, et d’accompagner chaque élève dans son développement tant au
niveau des savoir - faire à maîtriser
et des savoirs qu’il faut
nécessairement capitaliser.(ce travail se met en place en accord avec les élèves , je fais
comprendre que je vais interroger chaque
élève sur la leçon , que nous somme en formation et que les exercices ne sont
qu’une partie des exigences , je tente
de justifier qu’en math comme dans les
autres matières il y a des choses à savoir , à apprendre,…
De cette
démarche va émerger : l’évaluation formative comme outil fondamental de la
formation individualisée.
Quels seront LES BENEFICIAIRES :
(déjà vu : ils sont explicites et implicites)
Explicites pour :
-
ceux qui entreprennent une formation.(
élève , ou adulte)
-
les parents.
-
L’institution.
-
Le professeur.
Les
élèves (ou adultes
en formation)
On lui
garantit la réussite et on
lui assure que tout est fait pour qu’un minimum de facteurs extérieurs n’interviennent dans
son échec éventuel et pour cela :
Une
première « formation » à la méthode est indispensable, elle est
différente en durée, et dépend de celui qui va se former.
Il a la garantie qu il sera évalué
à leur « juste valeur » ( il possède
le contrat )
Les
premières « évaluations formatives » vont servir de support, elle
auront pour fonction d’apprendre
à :
-
auto - évaluer son niveau de culture en mathématique.
-
Corriger, si nécessaire
ses erreurs.
-
Compléter les manques
-
Savoir rechercher des
informations manquantes, et indispensables à la progression.
-
Correspondre par l’écrit (maîtriser et comprendre)
-
Apprendre à apprendre, et apprendre à s’auto - évaluer.
-
Apprendre à s’organiser dans la gestion du temps et de
l’espace. ……
L’
élève , après avoir réussi , les
épreuves des premiers objectifs ,
devient conscient qu’il possède des « potentialités » qu’il peut
développer et qu’il peut les utiliser pour obtenir le niveau « scolaire » qui le défini comme
étant « bon élève et au niveau »
Les mises à
niveau systématiques et les rattrapages ( considérés
comme étant parties intégrantes de l’apprentissage et comptés comme tels ),
sont les garants d’un « bon niveau ».
Le passage
obligé de toutes les évaluations formatives de tous les objectifs de formation,
validées sans compromission sur les exigences,
permet à l’élève qui se forme d’avoir la
garanti qu’il possède la culture mathématique, qui lui permettra d’envisager, avec plus de sérénité, son
avenir.
Les
parents : ( ou l’organisme
« financeur »)
Les
« parents » sont informés, en
continu et de façon permanente sur
l’évolution de leur enfant. Ils peuvent avoir l’assurance du suivi de la formation que tout est fait pour
permettre à leur enfant de réussir.
L’institution : (ou
l’organisme de formation)
La garantie
que tous les élèves sont évalués à leur « juste valeur », et que la
réussite n’est pas un vain mot.
Que la
formation dispensée est favorable à tous les usagés du système éducatif :
Cette
méthode responsabilise l’élève dans son
processus et sa prise en charge de sa formation. Elle rend « acteur »
l’élève et modifie son comportement. La
réussite positive et facilite les rapports
et les relations avec l’ensemble
du personnel éducatif et pédagogique .
Le
professeur :
Cette
méthode améliore, en qualité et en efficacité,
la pratique du professeur :
-
Il gère, avec rigueur, et sans difficulté, l’hétérogénéité
de sa classe.
-
Elle valorise son
rôle de Pédagogue.
-
Elle lui permet d
‘intervenir efficacement, au moment propice, puisqu’ après avoir suscité le
besoin d’apprendre il n’interviendra
que sur sollicitation de
l’élève.
Cette
méthode déclanche chez l’élève « le geste d’intentionnalité ».(lire : La Garanderie)
Les
bénéficiaires implicites :
Les
professeurs des autres matières qui ne peuvent envisager cette méthodologie,
mais qui profiterons des « méthodes de travail » acquises.
Mais
aussi : les acteurs économiques ;
la société , les employeurs et les employés.
1°)
constat : les métiers évoluent, se transforment, disparaissent, le
salarié se doit d’évoluer au risque de ne plus avoir
d’emploi.
2°) De plus
en plus de personnes doivent envisager une reconversion, ou une adaptation à un
nouveau poste de travail.
Ces formations ne peuvent avoir lieu que dans
le cadre d’un parcours personnel et individuel .
Ces
constats montrent bien que la formation en générale et professionnelle en
particulier est dépendante du contexte économique et qu’une mobilité ou une adaptabilité du salarié est indispensable pour conserver
ou avoir un emploi.
Le seul moyen de retrouver un emploi dépend dans
un premier temps du niveau de formation
que l’on possède et des capacités à pouvoir
et vouloir s’adapter.
La
formation individualisée, utilisant
l’évaluation formative , permet de répondre
immédiatement au demande de formation
,formulée par les employés , l’entreprise, les institutions , en garantissant
la faisabilité et la qualité de la formation sans en limité le niveau qui peut
être atteint.
5°) Passation de l’évaluation formative et interprétation
des résultats
(Voir « jugement de valeur » et
interprétation, et voir notre façon
d’interpréter le résultat)
L’évaluation
formative est un document qui comporte
deux parties ( contrôle et évaluation) , elle est
remise à l’élève en début d’apprentissage.
Elle joue
le rôle de « contrat » elle informe l’élève sur ce qui doit savoir
(et déclarer) et savoir faire (avec
plusieurs niveau de difficultés croissantes, et dont le premier niveau
correspond au minimum à réaliser et valider ). Cette évaluation va avoir plusieurs fonctions
dans la phase des apprentissages de l’individu. A chaque fonction , au vu des
performances atteintes, une analyse est faite , et une décision sera prise ,en concertation avec celui qui
veut se former.
Les
fonctions de l’évaluation formative :
1°)
L’évaluation est diagnostique.
Il se
teste, l’élève vérifie s’il possède les connaissances requises.
-
il contrôle s’il sait
répondre aux savoirs déclaratifs et
procéduraux.
-
Il teste ses
compétences de mis e en œuvre de ces
savoirs , à travers les « savoirs -
faire »Il vérifie son degré (ou
niveau ) de compétence :
Niveau référentiel.
Niveau programme CAP.
Niveau entrée BEP / seconde
L’élève ,
à partir de ce qu’il pense savoir et savoir - faire , va définir une stratégie :
-
se satisfaire de ce qu’il sait et sait faire et attendre la
date limite maximale fixée pour passer cette épreuve sous forme d’un devoir sur
table.
-
Il doute de ses compétences et entreprend un travail de
recherche personnel ou en groupe.
Après une
heure de travail, l’élève peut consulter le document « corrigé ». et ainsi comparer ses résultats et les attentes .
2°)
l’évaluation diagnostique devient évaluation d’ auto -
apprentissage .
l’élève
veut vérifier et compléter le contenu de son document rempli.
Décision
élève :
L’élève ,
sur la recherche de l’information manquante ou complémentaire ; peut , au
choix travailler :
a) à partir des cours que
l’élève possède des années antérieures.
b) A partir de livres,
c) A partir d’une leçon écrite.
d) A partir du CD ROM interactif.
e) A partir d’une fiche
« objectif- cours »
f)
Avec une aide
personnalisée ( copain , surveillant , répétiteur ,
professeur,…)
Pour ce
travail de recherche, un délai de une semaine est accordé , l’élève pouvant
bénéficier d’un créneau horaire hors emploi du temps , pour interroger le
professeur.
Décision
professeur : la semaine écoulée une proposition de réponses est proposée à
la classe entière, cours magistral
centré sur les attentes du questionnaire.
Pour la
partie contrôle (
relatif au savoir) une négociation sur la rédaction de la réponse attendue est mise en place.
Concernant
la partie « évaluation des savoirs faire » ,
la façon dont sont obtenus les résultats
sont proposés à ceux qui le désire ( onse
focalisera sur la démarche , et la mise en œuvre des savoirs plus que
l’exactitude du résultat numérique)
Un cours magistral pourrait être donné à
l’ensemble de la population d’un même niveau en formation ,
des exercices peuvent être traités. Le nombre d’auditeurs n’a pas besoin d’être limité pour ce genre d’activité. !!
Troisième
temps dans l’apprentissage.
L’élève est
face à lui -même , il passe à la phase de maturation
de l’information. Après avoir compris l’information , il doit apprendre en prenant appuie sur les documents qu’il
possède et plus particulièrement en s’aidant des questions « contrôle et
évaluation » et des réponses obtenues.
Quatrième
temps : la semaine suivante, soit quinze jour après la remise du contrat)
L’évaluation
devient « évaluation sommative » :
L’élève
passe, à la date fixée, cette épreuve par écrit.(environ
1/2 heure )
La correction s’effectue aussitôt après. ( celle ci peut se faire en groupe, dans ce cas un élève
corrige une copie )
La décision
à prendre sera fonction des deux notes obtenues ( contrôle
/ évaluation)
a) Contrôle : les
réponses « référentes » et « référées » doivent se superposer.
Par réponse bonne on attribue un « A » ,
pour une réponse incomplète un A- (moins), pour une réponse fausse
« B ». La note attendue est proche de 20/20.
Une note
est donc attribuée, le total des points informe l’élève sur sa performance à
restituer une information. La note
rentre dans le cadre d’un dialogue pédagogique elle informe sur la
différence entre la note obtenue et la note à obtenir.
Analyse :
quel est le «manque ou retard »
qu’il faut combler ?
Décision :
le niveau n’est pas atteint, un complément de formation s ‘impose, une renégociation , (à passer hors heure emploi du temps ,
pendant midi , ou lors d’un trou dans l’emploi du temps ) est proposée , cette
épreuve qui complétera la formation est indispensable.( le 20/20
obtenu en renégociation est comptabilisé pour le calcul d’une moyenne)
b) notation de l’évaluation du niveau obtenu dans les
savoirs faire/
le
résultat des performances est noté , la note planchée , autorisée , est de 10 /
10 au exigences définies par le référentiel. ( seule
cette partie fera l’objet d’un
rattrapage)
A cela
s’ajoute une note sur 10 qui correspond
aux difficultés qu’il faudrait dépasser, d’après le programme CAP ( ou textes officiels)
Un bonus
peut être accordé si l’élève a réussi l’ensemble des performances précédentes,
et s’il a réussit des exercices dont le
niveau est supérieur au CAP soit (BEP / seconde / première)
.
Autre
décision :
Si le
contrôle est validé (avec ou sans rattrapage) ,
l’évaluation des savoirs faire pourra faire
l’objet d’une renégociation.( ce travail supplémentaire , comptabilisé ,
s ‘effectuera sur la base du volontariat) .
Cinquième
temps : décision qui peut être prise en vu de donner un jugement
« noté » pour établir un bilan
trimestriel :
L’évaluation
formative devient évaluation normative.
Pour les
élèves qui le désire, ou ayant été absent , aura la
possibilité de renégocier tous les contrôles ou évaluations ,ce qui lui
permettra d’authentifier que le
niveau normatif est atteint .
Une moyenne
des notes est calculée pour chaque élève (avec l’obligation
d’avoir satisfait à un minimum de
devoirs, un « 0 » est attribué par devoir non passé, quelque soit la raison).
LES EFFETS PRODUITS PAR LE DISPOSITIF :
Qui
est : La pratique d’une formation individualisée par objectif
, avec un suivi personnalisé, et l’utilisation de « l’évaluation formative » pour
aider celui qui se forma dans ses apprentissages.
Ce dispositif à permis d’établir un dialogue
« individualisé » de grande qualité entre celui qui se forme et celui
qui a la charge de « former » des individus , tous différents.
La
formation qui s’appuie sur une pédagogie
par objectifs dont le contenu s’articule
dans un processus logico mathématique met en évidence l’importance de la
chronologie dans les apprentissages.
Elle garantit à celui qui se forme la
possibilité d’effectuer un remédiation de ses connaissances peu ou mal
acquises.
L’élève ou l’adulte devient conscient que ces échecs
passés peuvent être assimilés à un simple retard, un manque « accidentel,
circonstanciel » et que combler ce
« retard ou absence » engendre
la réussite.
Le premier discours sur la présentation de ce dispositif, ses
avantages et ses inconvénients créent
une forme d’euphorie chez l’élève.
Les élèves
sont alors persuadés qu’il est facile d’avoir le niveau.
En
substance :
Reprise à
zéro de la formation
Pas ou très
peu de cours au tableau.
L’élève fait
ce qu’il veut en cours , seule contrainte d’ordre disciplinaire , le respect
mutuel des gens et des biens, donc pas de bruit pertubateur
, pour cela , je conseille , pour ceux qui seraient tentés de parler , de venir
avec un lecteur audio individuel.
Il est
autorisé pour ceux qui le veulent de faire autre chose que des mathématiques.
Le suivi de
chaque élève est assuré, pour tout travail « minimal » il est exigé
pour tous , un devoir écrit d’une heure par
semaine.
La première
période de formation est une
suite de remédiations des connaissances sur
les outils mathématiques qui ont été abordées de la sixième
à la quatrième.
Pour éviter
toute fraude, tous les élèves prennent
connaissance de l’intégralité des questions et exercices qui peuvent leur
être demandés lors du devoir.
Leur seule
difficulté étant de trouver les réponses aux questions, les exercices étant le
prolongement dans l’application des savoirs.
Si l’élève ne trouve pas la réponse aux
questions posées, je peux lui remettre un document, dans lequel il est possible
de trouver ces réponses.
Si l’élève
ne trouve pas la réponse, il aura en dernier lieu le corrigé du contrôle et les résultats des exercices.
Conclusion,
l’élève peut passer l’épreuve sans crainte.
Si l’élève
échoue, celui-ci peut repasser le même devoir : même questions, même
exercices. (Sorte de renégociation).
Si l’élève est absent, celui-ci peut préparer
et passer le devoir, sans être pénalisé
par cette absence.
Si l’élève,
pour une raison ou une autre ne peut ou
ne veut passer le devoir, il rend une
page blanche, celui viendra la remplir dans la semaine.
Si l’élève
a des difficultés passagères ( ou non), si le nombre d’heures proposées à son
emploi du temps est insuffisant , il peut avoir d’autres heures à sa disposition
, réparties pour lui permettre de
choisir le moment qui lui convient le mieux , pendant un midi ou après
les cours . Si cela ne convient pas, toute discussion est possible pour trouver le moyen, l’heure
qui peut favoriser la réussite dans le devoir.
Seules
contraintes :
Les remédiations ou renégociations ont lieu hors des heures
« emploi du temps élève », ces renégociation sont obligatoires.
Analyse des performances obtenues en utilisant ces
évaluations formatives et les limites de son efficacité:
Dans ces conditions, qui semble
optimales, on serait tenté de penser que
les résultats des élèves vont être exceptionnellement bons, ce n’est pas le cas
puisque la moyenne des moyennes des classes oscille entre 10,3 et 13,4.
Il faut
entre 15 jours et deux mois pour que le
premier objectif de formation soit
validé par tous les élèves en formation.
(la formation n’est pas interrompu pour autant ,les autres objectifs doivent se succéder à un rythme de un tous
les quinze jours en moyenne. (Voir toutes les semaines pour les objectifs les
plus simples).
Les
premiers objectifs à travailler sont relativement faciles et de niveau
accessible à tous. Le rattrapage est possible
sans prouesse excessive .On profitera
de cet avantage pour creuser les
raisons de ces difficultés « à réussir » et on centrera nos activités sur tout ce qui peut aider l’élève à s’organiser et apprendre , on
tentera d’ agir sur les paramètres qui
l’aideront à mieux se connaître , afin
de mieux progresser.
Ces
paramètres qui posent de réels problèmes à l’élève qui ne réussit pas et sur lesquels il faut agir sont :
-
Devoir respecter les règles concernant la vie en collectivité .
-
Devoir venir en cours
avec tout son matériel. (feuilles, feuille de brouillon, calculatrice, règle,
classeur,…) préparer son sac !..
-
apprendre à gérer le
temps et être prêt au jour du devoir
-
S’imposer un rythme de travail.
-
Satisfaire aux exigences
et la rigueur dans l’écriture
-
Vouloir s’impliquer pour savoir et pouvoir.
-
Trouver une méthode dans l’organisation et la gestion des
documents et du suivi de sa propre progression.
-
Trouver une technique pour apprendre à apprendre.
C’est ce
qui ressort des observations qui peuvent
être invoquées pour justifier la non - réussite.
En
conclusion : Il faudra identifier
et agir sur ces paramètres si l’on veut aider
l’élève à se former et lui donner
la possibilité de progresser.