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Baccalauréats
professionnels WARMATHS 2010
mise en lien début 2010
Consultation sur les
nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 2/ 25
Préambule commun aux
mathématiques et aux sciences physiques et chimiques
L'enseignement des
mathématiques et des sciences physiques et chimiques concourt à la formation
intellectuelle,professionnelle et citoyenne des
élèves1.
Les programmes de
mathématiques et de sciences physiques et chimiques des classes de seconde, de
première et de terminale professionnelles sont déclinés en connaissances,
capacités et
attitudes dans la continuité du socle
commun de connaissances et de compétences.
Les objectifs généraux
La formation a pour objectifs
:
- de former les élèves à
l’activité mathématique et scientifique par la mise en oeuvre des démarches
d’investigation et d’expérimentation initiées au collège ;
- de donner une vision
cohérente des connaissances scientifiques et de leurs applications ;
- de fournir des outils
mathématiques et scientifiques pour les disciplines générales et
professionnelles ;
- d’entraîner à la lecture de
l’information, à sa critique, à son traitement en privilégiant l’utilisation de
l’outil informatique ;
- de développer les capacités
de communication écrite et orale.
Ces programmes doivent
préparer à la poursuite d’études et à la formation tout au long de la vie. Ils
permettent, le cas échéant, d’achever la validation du socle commun de connaissances
et de compétences.
Les attitudes développées chez
les élèves
L'enseignement des
mathématiques et des sciences physiques et chimiques doit contribuer à
développer chez l’élève des attitudes transversales :
- le sens de l’observation ;
- la curiosité, l’imagination
raisonnée, la créativité, l’ouverture d’esprit ;
- l’ouverture à la
communication, au dialogue et au débat argumenté ;
- le goût de chercher et de
raisonner ;
- la rigueur et la précision ;
- l’esprit critique vis-à-vis
de l’information disponible ;
- le respect de soi et
d’autrui ;
- l’intérêt pour les progrès
scientifiques et techniques, pour la vie publique et les grands enjeux de la
société ;
- le respect des règles
élémentaires de sécurité.
La démarche pédagogique
La classe de mathématiques et
de sciences physiques et chimiques est avant tout un lieu d’analyse, de
recherche, de découverte, d’exploitation et de synthèse des résultats.
La démarche pédagogique doit
donc :
1. Privilégier une démarche
d’investigation
1 Dans ce texte, on désigne
par "élève" tout apprenant en formation initiale sous statut scolaire
ou en apprentissage, et en formation continue.
Cette démarche, initiée au
collège, s’appuie sur un questionnement des élèves relatif au monde réel.
Elle permet la construction de
connaissances et de capacités à partir de situations problèmes motivantes et
proches de la réalité pour conduire l’élève à :
- définir l’objet de son étude
;
- rechercher, extraire et
organiser l’information utile (écrite, orale, observable) ;
- inventorier les paramètres
et formuler des hypothèses ou des conjectures ;
- proposer et réaliser un
protocole expérimental permettant de valider ces hypothèses ou de les infirmer
(manipulations, mesures, calculs) ;
- choisir un mode de saisie et
d’exploitation des données recueillies lors d’une expérimentation ;
- élaborer et utiliser un
modèle théorique ;
- énoncer une propriété et en
estimer les limites.
2. S’appuyer sur
l’expérimentation
Le travail expérimental en
mathématiques s’appuie sur des calculs numériques avec ou sans calculatrice et
des représentations avec ou sans outils de construction. Il permet d’émettre
des conjectures.
Le travail expérimental en
sciences physiques et chimiques permet en particulier aux élèves :
- d’exécuter un protocole expérimental
en respectant et/ou en définissant les règles élémentaires de sécurité ;
- de réaliser un montage à
partir d’un schéma ou d’un document technique ;
- d'utiliser des appareils de
mesure et d’acquisition de données ;
- de rendre compte des observations
d’un phénomène, de mesures ;
- d’exploiter et d’interpréter
les informations obtenues à partir de l’observation d’une expérience réalisée
ou d’un document technique.
3. Viser l’acquisition de
connaissances, d’automatismes et des compétences à résoudre des problèmes.
L’activité mathématique est
fondée sur la résolution de problèmes. Celle-ci engage la mobilisation de
connaissances et d’automatismes en calcul comme dans les autres domaines mathématiques.
L’acquisition des connaissances de base fait l’objet d’un travail de
mémorisation dans la durée.
L’acquisition d’automatismes
nécessite un entretien régulier, progressif, et qui sollicite la réflexion des
élèves.
Conjointement à ces exercices
d’entraînement et de mémorisation, le professeur propose fréquemment à ses
élèves des problèmes issus de la vie courante, du domaine professionnel ou des
thématiques parues au B.O.E.N. Ces problèmes donnent
l’occasion de réinvestir et de consolider les connaissances et les
savoir-faire, ainsi que de développer l’autonomie et l’aptitude à modéliser. La
résolution de problèmes nécessite la
mise en oeuvre des quatre compétences suivantes qui doivent être évaluées :
- rechercher, extraire et
organiser l’information ;
- choisir et exécuter une
méthode de résolution ;
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 3/ 25
- raisonner, argumenter,
pratiquer une démarche expérimentale, valider un résultat ;
- communiquer à l’aide du
langage scientifique et d’outils technologiques.
4. Prendre appui sur des
situations liées aux champs professionnels
Les compétences scientifiques
doivent être construites, le plus souvent possible, à partir de problèmes issus
du domaine professionnel ou de la vie courante.
En retour, il s’agit de
réinvestir ces compétences comme outils pour la résolution de problèmes
rencontrés dans d’autres contextes.
5. Permettre de réaliser des
activités de synthèse
Des activités de synthèse et
de structuration des connaissances et des capacités visées concluent la séance
d’investigation, d’expérimentation ou de résolution de problèmes.
6. Permettre de construire une
progression adaptée
L’architecture des programmes
de seconde, de première et de terminale professionnelles n’induit pas une
chronologie d’enseignement mais une simple mise en ordre des concepts par
année.
Une progression "en
spirale" permet à l’élève de revenir plusieurs fois sur la même notion au
cours de la formation, lui laissant ainsi le temps de la maturation, de
l’assimilation et de l’appropriation.
La maîtrise du raisonnement et
du langage scientifique doit être acquise progressivement, en excluant toute
exigence prématurée de formalisation. Le vocabulaire et les notations ne sont
pas imposés a priori ; ils
s’introduisent en cours d’étude selon un
critère d’utilité en privilégiant avant tout la compréhension des situations
étudiées.
Le professeur a toute liberté
dans l’organisation de son enseignement. Il doit cependant veiller à atteindre
les objectifs visés par le programme et par la certification.
7. Intégrer les TICE dans
l’enseignement
L’outil informatique
(ordinateur et calculatrice) doit être sollicité chaque fois que son
utilisation apporte une plus-value dans l’enseignement dispensé.
L’objectif n’est pas de
développer des compétences d’utilisation de logiciels, mais d’utiliser ces
outils afin de favoriser la réflexion des élèves et l’émission de conjectures.
L’utilisation d’un tableur,
d’un grapheur, d’un logiciel de géométrie dynamique ou d’une calculatrice
graphique facilite l’apprentissage des concepts et la résolution des problèmes.
L’utilisation de
l’expérimentation assistée par ordinateur est privilégiée dès que celle-ci facilite
la manipulation envisagée et son exploitation (étude de phénomènes
transitoires, mise en évidence des facteurs influents sur le phénomène observé,
exploitation d’une série de mesures conduisant à une modélisation, etc.).
Dans ce contexte, l’enseignement
des mathématiques et des sciences physiques et chimiques participe à la
maîtrise des technologies usuelles de l’information et de la communication.
Il contribue ainsi à la
validation du B2i.
8. Favoriser le travail
individuel ou en groupe de l’élève
Les travaux de résolution
d’exercices et de problèmes, en classe ou au cours d’une recherche personnelle
en dehors du temps d’enseignement, ont des fonctions diversifiées :
- la résolution d’exercices
d’entraînement associée à l’étude du cours, permet aux élèves de consolider
leurs connaissances de base, d’acquérir des automatismes et de les mettre en
oeuvre sur des
exemples simples ;
- l’étude de situations plus
complexes, sous forme de préparation d’activités en classe ou de problèmes à
résoudre ou à rédiger, alimente le travail de recherche individuel ou en équipe
;
- les travaux individuels de
rédaction doivent être fréquents et de longueur raisonnable ; ils visent
essentiellement à développer les capacités de mise au point d’un raisonnement
et d’expression écrite.
9. Diversifier les modes
d’évaluation
L’évaluation des acquis est
indispensable au professeur dans la conduite de son enseignement. Il lui
appartient de diversifier
les évaluations, selon :
- le type : évaluation diagnostique, sommative, formative, certificative, normative ;
- l’objet : connaissances du
cours, application directe du cours, transfert des connaissances et démarche… ;
- la forme : évaluation
expérimentale, écrite ou orale, individuelle ou collective ;
- la durée et le moment.
10. Prendre en compte la
bivalence
L’enseignement des
mathématiques et des sciences physiques et chimiques ne doit pas se résumer à
une juxtaposition des deux disciplines. Il est souhaitable qu'un même
enseignant les prenne en charge toutes les deux pour garantir la cohérence de
la formation mathématique et scientifique des élèves.
Consultation
sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 4/ 25
Le programme de mathématiques
des classes de seconde professionnelle Les thématiques du programme de
mathématiques
Les activités de formation
contribuant à la mise en œuvre des compétences exigibles doivent être riches et
diversifiées autour de thèmes fédérateurs.
Une liste non exhaustive de
thématiques à explorer, classées par grands sujets, est proposée dans le BOEN
et sera, périodiquement, partiellement renouvelée. Ces sujets sont issus de la
vie courante et professionnelle ou de disciplines d’enseignement.
L’enseignant choisit au moins
deux thématiques dans des sujets différents.
La thématique choisie est
d’autant plus riche qu’elle permet d’aborder plusieurs modules du programme.
Pour chacune d’entre elles l’enseignant énonce une ou plusieurs questions clefs
à la portée des élèves, en phase avec leur vie quotidienne ou professionnelle
et facilitant l’acquisition des compétences du programme.
Le traitement de ces questions
liées aux thématiques choisies peut prendre plusieurs formes : activité
introductive concrète, séance de travaux pratiques, recherche multimédia,
travail en groupe, travail personnel…
Un document d’accompagnement
propose des exemples ou des pistes de réflexion sous forme de démarche
d’investigation, de résolution de problèmes...
Les trois domaines du
programme de mathématiques
L’ensemble du programme
concerne trois domaines des mathématiques :
- Statistique et notion de probabilité ;
-
Algèbre – Analyse ; et en plus (
géométrie analytique)
Chaque domaine est divisé en
modules de formation. Cette répartition en modules a pour but de faciliter les
progressions en spirale revenant plusieurs fois sur la même notion.
Statistique et notion de
probabilité
Ce domaine constitue un enjeu
essentiel de formation du citoyen. Il s’agit de fournir des outils pour
comprendre le monde, décider et agir dans la vie quotidienne. La plupart
d’entre eux ont déjà été introduits au collège. Leur enseignement facilite,
souvent de façon privilégiée, les interactions entre diverses parties du
programme de mathématiques (traitements numériques et graphiques) et les
liaisons entre les enseignements de différentes disciplines.
L'étude des fluctuations
d’échantillonnage permet de prendre conscience de l’esprit de la statistique et
précise la notion de probabilité. Elle porte sur des exemples de données
expérimentales obtenues, dans un premier temps, par quelques expériences
(lancers de pièces, de dés, ou tirages dans une urne…) et, dans un deuxième
temps, par simulation à l’aide du générateur de nombres aléatoires d’une
calculatrice ou
d’un tableur.
Les objectifs principaux de ce
domaine sont :
- exploiter des données ;
- apprendre à identifier,
classer, hiérarchiser l'information ;
- interpréter un résultat
statistique ;
- gérer des situations simples
relevant des probabilités.
Le calcul d’indicateurs, la
construction de graphiques et la simulation d’expériences aléatoires à l’aide
de logiciels informatiques sont des outils indispensables et constituent une
obligation de formation.
Algèbre – Analyse
Ce domaine vise
essentiellement la résolution de problèmes de la vie courante et
professionnelle. Les situations choisies doivent permettre d’approcher les
grands débats de société, autour du développement durable par exemple, et de
traiter des problématiques parfaitement identifiées. Il est important également
d’adapter les supports en fonction des métiers préparés afin de donner du sens
aux notions abordées. Ces dernières ont, pour la plupart d’entre elles, déjà
été abordées dans les classes antérieures. Les connaissances et les capacités
sous-jacentes sont réactivées au travers d'exemples concrets.
Les situations de
proportionnalité sont traitées en relation avec des situations de non
proportionnalité afin de bien appréhender les différences. La résolution
d’équations, d’inéquations et de systèmes d'équations se fait sans multiplier
les virtuosités techniques inutiles. Les outils de calcul formel peuvent aider
à résoudre des problèmes réels qui se traduisent par des équations plus
complexes. L’étude des fonctions est facilitée par l’utilisation des tableurs –
grapheurs.
Les objectifs principaux de ce
domaine sont :
- traduire des problèmes
concrets en langage mathématique et les résoudre ;
- construire et exploiter des
représentations graphiques.
L’utilisation des
calculatrices et de l’outil informatique pour alléger les difficultés liées aux
calculs algébriques, pour résoudre des équations, inéquations ou systèmes
d'équations et pour construire ou interpréter des courbes est une obligation de
formation.
Géométrie
Ce domaine consiste à
reprendre les principales notions abordées au collège.
Les objectifs principaux de ce
domaine sont :
- développer la vision de
l’espace ;
- utiliser des solides pour
retrouver en situation les notions de géométrie plane.
Les logiciels de géométrie
dynamique sont utilisés pour conjecturer des propriétés ou pour augmenter la
lisibilité des figures étudiées. Leur utilisation constitue une obligation de
formation.