« warmaths » c’est une banque de données interactive ,
une démarche formative qui repose sur l’ acceptation de trois
contrats
« formatifs » , la certitude d’atteindre le niveau voulu
et recherché en mathématique .
Les fondamentaux : Pour chaque formation ponctuelle entreprise, pour un objectif cours visé , pour valider un niveau , on
respectera l’utilisation des trois contrats.
Trois types de
contrat destinés à garantir la réussite et la qualité de la formation ; formation sanctionné par une
ou des épreuves certificatives (et l’ obtention d’un
diplôme donnant droit à toutes formes de reconnaissances honorifiques ,
financières;……..).
Le premier contrat : Remis
avant chaque début d’une nouvelle leçon . C’est un contrat
« auto -formatif » et « auto diagnostique » . C’est un travail à faire par écrit (
tout ou parti , en fonction du niveau de celui qui se forme ) Il est
communiqué à chaque « Elève » . Il précède l’information « cours » écrit .
Le second contrat : Il s‘élabore
-
dés le début de l’entrée en formation ( cela commence par
un exposé des règles de vie en classe , engagement à progresser (pour l’ Elève) et à faire pour progresser
(pour le Maître) , respect des consignes
sur la gestion et les activités « obligées »,
-
, et pendant les premières activités d’apprentissageabilité , de développement et d’éducabilité
cognitif , et de métacognition .Ces activités se complètent et elles font parties d’un seul et même ensemble
. Elles sont identifiables (par le maître qui possède ces notions et qui sait
les mettre en œuvre ) pendant la phase qui consiste à prendre chaque Elève pour qu’il devienne capable d’
apprendre à apprendre . (Cette période est
plus ou moins longue , et dépend des
« disponibilités » cognitives de chaque individu ). Ces activités , pour être
« réalisables » ,
s’appuient sur un contenu de
formation de base, ici spécifique aux mathématiques. Ces activités sont
présentées comme une phase de remédiation des savoirs et dont l’objectif
« avoué » étant d’homogénéiser
le niveau d’un groupe , et la nécessité
d’entrer en formation avec un niveau de connaissances pré requises
communes à tous . ( voir la période
de remédiation « cognitive » sur les savoirs et savoirs faire de
bases , dans les trois domaines que sont : le calcul numérique , la
géométrie plane et l’algèbre .)
Ce contrat a une
valeur morale .
Il va lier « l'Elève qui se forme » et
« le Maître » qui va aider celui qui veut se former pendant tout le
temps que durera la période de
formation.
Ce contrat
est négocié ,cette négociation porte sur le choix des moyens « pour se
former » ; des outils de contrôle et d’évaluation et de la fréquence des devoirs . Il porte sur
les méthodes ou es stratégies individuelles qui seront mis en œuvre pour que soit atteint le niveau objectifs
de formation visé. Il porte sur l'aide
que l'on va apporter à cet « Elève »
pour lui faire atteindre le niveau .(parcours
différencié) . (disponibilité , horaire souple ou
aménagée, remise ou mise à niveau ponctuel , fonction de répétition ,…….)
Il engage le Maître et l’ Elève ,
tout deux sont soumis à l’obligation de résultat . et
les types de travaux qui vont permettre de faire valider
l'intégralité des travaux qui valideront le niveau.
(voir les principaux points pouvant
être négociés et ceux qui ne peuvent être négociés)
Le troisième : Un
contrat sur les conditions de la validation :Satisfaire
au passage d’épreuves de validation,
en une ou plusieurs fois .
Le quatrième est le
contrat certificatif (diplomant) . pour
pouvoir passer les épreuves de
certification il faut avoir l’aval du « Maître » . Le droit de
passage de l’épreuve de certification est subordonnée à la validation de la
formation (ce qui engage la responsabilité du formateur .
En règle général ces épreuves portent sur des savoirs faire
dont le niveau est inférieur ou égal , mais jamais il
ne dépassera le niveau étudié .
Lorsque la formation a été menée en respectant les contrats , les épreuves certificatives ne sont que des
épreuves de formalité.
Descriptif :
Un « formateur » qui va débuter une formation ,
une leçon , un cours , doit connaître le contenu du programme , le référentiel qui précisera le niveau des performances à atteindre par
celui qui se forme. (le point faible de ces textes : ils n’abordent pas les savoirs dit
« déclaratifs » à capitaliser
)
Ainsi chaque formateur doit répondre à la question
suivante « à quel savoir
déclaratif doit-on faire appel pour satisfaire avec succès
aux exigences sur les « savoirs -
faire ? » dans un objectif précis, à atteindre. (savoir
faire tous les exercices)
Lorsque ces savoirs déclaratifs sont identifiés et
clairement énoncés ; on voit alors
apparaître une autre série de
questions : quels sont les savoirs et savoirs faire qui faut avoir
« acquis » pour débuter et traiter l’objectif visé .Ces réponses font
parti des pré requis. , qui auraient du
être obligatoirement « assimilés »
par celui qui cherche à se former. Si ce n’est pas le cas, on risque de ne pas
pouvoir progresser. (nota : un rappel n’est pas suffisant, une formation
en remédiation est indispensable, on redescend de niveau ou degré de
difficulté.)
ELABORATION D’UN CONTRAT
AUTO - FORMATIF :
L’ enseignant doit savoir élaborer ce premier des trois contrat
.
Le point de départ est de décrire un savoir faire et le niveau de performance attendu exemple :
L’objectif terminal à atteindre es t : savoir
multiplier deux nombres décimaux ; de six
chiffres dont trois chiffres au
plus en partie décimale )
On doit alors être en mesure de décrire les objectifs ponctuels pré requis
, en descendant par ordre de difficulté décroissante:
- pré
requis 1 : comprendre la consigne : décrire ce qu’est une
multiplication : symbole , non du résultat, disposition du calcul ;
qu’est ce qu’un chiffre , qu’est ce qu’un nombre, qu’est ce nombre entier ,
qu’est ce qu’un nombre décimal,……
▼ pré
requis niv -1
-
savoir multiplier deux nombres ,
un entier de 6 chiffres au plus et un décimal de 6 chiffres au plus donc 3 chiffres en partie
décimale .
▼ pré requis niv - 2
-
savoir
multiplier deux nombres entiers de 6 chiffres au plus
▼ pré requis niv - 3
-
savoir multiplier deux nombres d’au moins de deux chiffres et au plus de 5 chiffres.
▼ pré requis niv - 4
-
Savoir réciter les tables de multiplication ( à un chiffre).
On voit que l’on
élimine une difficulté en redescendant
de niveau .
Ce « premier contrat » doit aider :
-
à montrer qu’il y a des savoirs à capitaliser :
faciliter par un jeu de questions l’émergence de ces savoirs.
-
à montrer les limites des difficultés à surmonter pour atteindre le niveau voulu .
Ce contrat est un travail « d’ auto
formation » que doit effectuer par écrit celui qui se forme.
Dans ce travail on distinguera deux parties : une partie qui permettra
de contrôler que le discours « cours » est compris et assimilé (ces
performances sont à contrôler ) ; l’autre partie est la résolution des « exercices
types » et des situations problèmes.( ces performances sont
évaluées ) Cette dernière patrie du devoir permettra
de mesurer le degré ou le niveau
de compétences à transférer et ou à
utiliser les savoirs préalablement acquis.
Utilisation et exploitation de ce contrat :
Les question posées aidant à énoncer des « savoirs
déclaratifs » y compris des « savoirs procéduraux » , les exercices
types et les situations problèmes seront repris , pour parti, dans un premier devoir . Ce devoir
« formatif » sera donné pour
servir de tremplin , pour parfaire et continuer la formation , ,jusqu ‘ à
la validation d’un ou des devoirs
de difficultés équivalentes .
Ce qui signifie que ce travail en auto formation, devra être
fait sérieusement. Ce travail sera
préparé par écrit , corrigé , complété par
une information cours
« oral », une aide personnalisée , à la demande de chaque individu
qui se forme.
C’est avec ce devoir écrit que passera chaque individu en formation que ll’on validera
la formation entreprise.
Il n’y a pas
contrainte calendaire (date
fixée) pour passer le devoir, ou le repasser. Il faut réussir le devoir
pour obtenir le niveau donc la validation.
Pour cela il faut « réciter » par écrit ce qu’il
faut savoir (cette partie du devoir est appelée « contrôle ») , il faut savoir refaire les exercices types (minimum
requis ) et les situations problèmes types (cette partie du devoir est nommée
« évaluation ».
« Réussir le devoir » est un impératif. C’est le seul l’objectif recherché . Ainsi on privilégiera la qualité de la formation
, donc la qualité dans les « apprentissages » . Le non respect
d’une date limite concernant le passage
d’une épreuve ne peut être considéré
comme un échec. On accordera toute la durée
nécessaire et dont on peut avoir
besoin pour réussir.
► Deuxième contrat :
C’est un contrat moral ,
qui lie « l'Elève qui se
forme » et « le Maître » qui va aider celui qui veut se former.
Ce contrat est négocié ,cette négociation porte sur les moyens les outils et méthodes ou stratégies individuels qui seront mis en œuvre pour atteindre ces objectifs de
formation et sur l'aide que l'on va
apporter à cet « Elève » pour
lui faire atteindre le niveau .(parcours différencié) . et
les types de travaux qui vont permettre de faire valider
l'intégralité des travaux qui valideront le niveau.
Les principaux points
pouvant être négociés et ceux qui ne peuvent être négociés.
Remarque sur les compétences d’un formateur à qui l’on
confie des « élèves » en formation :
Ce que doit faire le
formateur :
-
mettre tout en
œuvre pour aider celui qui cherche à se
former et qui éprouve des difficultés
-
identifier les
causes d’une non réussite et
proposer des solutions pour
réussir aux épreuves et atteindre l’objectif , pour valider le niveau ».
Lorsqu ‘ un formateur débute
un nouveau cours avec un
« Elève » , il doit être capable de lui énoncer les
objectifs et le niveau qu ‘il doit lui faire atteindre.
En cas de difficulté Il doit être capable de faire un diagnostique et alors de
lui proposer une ou des méthodes sur la façon de travailler
, de gérer des informations ,
d’apprendre , ……….
Cette forme d’ approche ,revient à
donner un contrat « avant
formation ». Il énonce et
décrit clairement les "conditions à
remplir" pour que le « maître » soit en droit de valider
le niveau que l’Elève veut atteindre
et qu’il a atteint .( c'est ce qu'il faut
savoir et savoir faire pour avoir le niveau)
.
Pour chaque élève en formation , sous la responsabilité du « Maître » ,
le niveau à atteindre dans un devoir doit être conforme aux exigences du
programme et du référentiel .
Le contrat remis à l'élève
comprend deux parties distinctes :
a) le devoir "contrôle" qui vérifie que ce qui
doit être appris est "su" , ce sont les "savoirs" commun à
tous . ( noté "A")
b) Le devoir "évaluation" ,
il mesure les performances atteint dans la mise en œuvre de ces savoirs.(il
peut comprendre plusieurs niveau ou degré de difficulté). (
noté sur 20 , avec un minimum requis : 10 )
Un contrat sur les moyens à mettre en œuvre pour atteindre
le ou les objectif recherchés . (niveau à atteindre, dans un délai plus ou moins long
)
:
Nous sommes dans le " formatif "
. ( ne pas confondre avec le certificatif )
Lorsque l'on a remis , à l'élève, ce premier contrat "à
remplir" ( les objectifs à atteindre pour
avoir le niveau) , on propose un second contrat de travail ( impliquant
à la fois le prof et de l'élève), fixant
les conditions concernant le
déroulement des activités liées aux apprentissages.(c'est un parcours
différencié ,proposé , pour atteindre le même niveau. Elles portent sur :
-
information (écrite :livre ,
…..),
-
auto formation ( suscité par
le contrat remis) avec correction,
-
complément de formation "orale" ( cours
ou explication d'une correction) ;
-
activités de "répétition"
,"pour comprendre et apprendre" préparant au (x) devoir(s) ,
-
remédiation ( retour en
arrière : travail sur les pré requis) ,
-
médiation : rattrapage des contrôles,
-
des horaires aménagées ,
pour l'aide individuelle ou en groupe ; pour des activités complémentaires , ou rattrapage du devoir formatif
(partiellement ou pas entièrement réussit ) .
-
devoir d'essai ,…
Un formateur ne peut
valider que du « formatif » ; il ne peut pas
« certifier » que ses élèves sont
correctement formés.
Un formateur doit avoir une
part de responsabilité dans la
réussite ou l’ échec de ses
élèves . Cette réussite est
gratifiante.
C’est pour cette
raison, qu’ il ne peut
pas être habilité a
certifier que son travail est de qualité
,
Au risque que de
voir mise en cause son honnêteté intellectuelle
, il n'est pas normal qu'il
certifie que ses élèves aient
atteint le niveau de formation exigée qu’il a lui même validé.
On ne peut être à la fois
juge et parti .
Il peut valider mais non
certifier qu’ un niveau est acquis.
Il peut remettre à tout moment un état sur le niveau d ‘une formation
en cours et remettre à tout moment un bilan des activités.
En formation : on se doit de
faire progresser un individu , chaque individu
ou entité d'une classe ou groupe.
En formatif
, on exclut l'idée d' échec . On
ne parlera d’échec que pour une épreuve certificative ou diplômante .
En formatif , on doit anticiper les sources d'erreur et les prévoir
et prévoir une ou des
activités
"compensatrices" ou de
« médiation » .
Il faut prévoir un ou
des cours de rattrapage
, des activités de remédiation
qui s'intégreront dans la
progression de "l’élève" en formation .
En formation on doit "contrôler" et "évaluer" . (pour être informé
sur le niveau atteint dans l’ apprentissage
d’un cours )
En formation , l ‘erreur ( qui est détectable, identifiable et
prévisible) fait parti intégrante de la stratégie formatif . C ‘est l’ erreur qui
permet de connaître à quel niveau
d’apprentissage on est parvenu , c’est à partir de ce niveau partiellement obtenu que l’on continue dans la phase d’apprentissage .
D’un devoir ou plusieurs devoirs sérieusement corrigés
, on peut « relancer » et
« continuer »dans l’apprentissage , jusqu’à ce que l’on constate que le niveau
atteint « au devoir »
est conforme ,aux exigences définies au
départ .
(
un élève peut simplifier une fraction jusqu'à la rendre irréductible ,
sans savoir dire clairement ou justifier qu'elle est irréductible)
Ce qu'il faut savoir
avant de faire ou donner un cours
(par écrit ou oralement
) :
1°) Il faut définir l' objectif à
atteindre. (ce qui implique que l'on connaît le niveau "théorique" de
l'auditoire auquel on s'adresse ( pré acquis ), et le niveau auquel on devrait
les faire parvenir ( à acquérir ) .A
l'heure actuelle , on peut s'aider des textes officiels et des référentiels .,
pour un niveau de classe ( exemple : 4ème); , pour chaque objectif
donné, on lira ce qui a été fait l'année
précédente ( exemple : 5ème), on lira ce qui est demandé l'année
suivante( 3ème). Pour les
activités interdisciplinaires , on essaiera de voir
avec les collègues des spécialités, à moins que l'on possède assez de
documents pour trouver soit même des
travaux . (pour cela les livres en fournissent largement )
2°) Il faut ensuite
établir un devoir comprenant deux
parties distinctes . Un questionnaire portant sur les
nouveaux savoirs à capitaliser et des
exercices types ou problèmes sur les nouveaux
"savoir - faire" à maîtriser" à la fin de l'étude.
Les réponses aux questions et les performances de calculs « exigées » sont à rechercher dans le cours écrit.
Pour chaque
cas traité , on identifiera les « pré
requis » qu ‘il faut posséder pour comprendre le cours ou la nouvelle
difficulté .
On entend
par « pré requis » : "ce que l'on devrait déjà
« savoir » , et « savoir faire » avant d'étudier un
nouveau cours .
Dans le
même temps on élabore un devoir sur ces pré requis ,
sur ce que l'on devrait savoir -
faire , avant de travailler cet
objectif). ( exemple :sait -on définir un nombre
entier , un nombre décimal ,un nombre relatif ?…)
………………….
Pour chaque "savoir
à capitaliser " , on l'accompagne d’une application ou d'un exercice type " à savoir - faire" . C'est
ainsi que l' on va pouvoir établir une liste de savoir faire de bases
(une opération ou des opérations en procédure ) à maîtriser, ( élaboration du
contenu du "contrôle"). On "construit"
des exercices dont le niveau sera
croissant en faisant appel aux
connaissances déjà
"capitalisées" , en lien avec l'objectif traité.(Exemple :
prendre des nombres entiers, puis des décimaux non relatifs , et puis
des décimaux relatifs,….). (prévoir une progression de
difficulté croissante) ,
- mettre au point un contrat de formation