COURRIER EDITEUR

PRESENTATION  de ce qui m’ a amené à trouver un  processus de formation, pour faire progresser tous les élèves et leur faire atteindre le niveau V.

   CONSTAT rapide :

Nous sommes tous d ’ accord pour reconnaître que l ‘hétérogénéité des élèves  entrant dans des classes « constituées » en « primaire » , au collège  , en secondaire ,......) est de plus en plus importante. 

Effectivement  , ce que  nous constatons est une  réelle  différence de niveau à mettre en jeu des compétences    :

                                  A la sortie de la « primaire » ;

                                  A la sortie de « troisième » ;à la sortie du lycée................

                          

 

                               Cette différence ( écart)  entre le niveau théorique que l’élève aurait  du atteindre  et le niveau  évalué  de façon aléatoire  , est catalogué comme étant  le déficit scolaire .

                             

                              La plupart du temps , les devoirs qui sont donnés aux élèves ne permettent pas de mesurer avec rigueur si l’élève à appris  et compris  un ou des cours. Ces devoirs sont inadaptés , ce  type d ‘évaluation (analyses de compétences) ne permet  de mesurer le  niveau  réellement acquis.

 

Pour chaque leçon , pour chaque élève , il devrait y avoir un devoir (questionnaire)  pour va pouvoir  contrôler si les « savoirs » sont  « appris » ; en général ce type de devoir n’est jamais donné ; le professeur  se contente généralement  de donner quelques exercices dont  le degré de difficulté est  souvent inférieur aux compétences qu’il faudrait  mesurer , ainsi la plupart du temps n’interroge jamais chaque élève pour savoir si celui à travaillé et acquis le  niveau de connaissantes qu’il aurait du acquérir .     

 

Echec scolaire ?

                            L ‘ écart mesuré  entre le niveau théorique à  atteindre  et le niveau  mesuré après correction du devoir , dont le sujet est donné  de façon aléatoire  représente  «  l ’ échec  scolaire » .

                             

                                  Chaque élève possède un déficit de connaissances qui lui est propre et qui n’est jamais mesuré entièrement. Ce déficit le condamne à l’ échec , à plus ou moins long terme.

 

On peut dire que l ’ échec scolaire est ,par définition et avant tout , un constat.

 

Plus ce déficit est  mesurer  tôt ; plus il est possible  d ’  agir pour le combler.

 

Problème de l ‘ évaluation en cours de formation :

En toute évidence pour lutter contre l ’ échec scolaire  ces constats (évaluation et contrôle )  devraient  être effectués  tout au long  de la scolarité  et qu ‘ ‘après analyse des résultats , , une activité soit proposé pour  permettre  de corriger et combler le déficit constater (ce qui n’existe pas et qui n’est pas possible ,actuellement, dans notre système scolaire actuel)

                              

 

  Pour ce qui concerne la formation d ’ adultes :

 

Il ne suffit pas de mesurer un niveau de compétences pour déterminer et proposer une formation . Il faut proposer une remise à niveau , compléter en cas de situation de blocage une remédiation aux personnes ou élèves qui désirent poursuivre des études. C’est à dire proposer ;  un rattrapage ,sorte de remise ou mise à niveau de l’ensemble des « pré requis » partant  du niveau premier de la formation. Dont les connaissances sont nécessaires pour aborder ,sereinement , une « autre »  formation .

 

Pour cela il faut :

 

Connaître la liste des compétences à développer dans la matière proposée à la formation .

 

 

Pour chaque compétence à atteindre il faut :

des outils de formation ( cours : magistral , ou information :écrite , audio , vidéo ,......)et des outils de mesure (contrôle et évaluation)

 

                                  Dans nos classes ;ces différences de niveau entre élèves  est appelé « hétérogénéité » .

                                 A chaque rentrée scolaire ,en Lycée Professionnel ;,le  premier constat est tragique ; la majorité ne possède pas les bases en français et mathématique qui leur permettraient d’appréhender directement la  formation initialement prévu par les textes officiels.

         

  MES    CERTITUDES:

On peut toujours faire progresser  un individu ; développer ses capacités, et augmenter son niveau de compétences.

 

  A condition de pouvoir donner les moyens et la maîtrise  de la formation .

                        

DES EXPERIENCES POUR  « FAIRE AUTREMENT » :

 

 Point de départ : programmes et référentiels Education Nationale .

avec comme pédagogie : Le cours magistral  « ne passe  plus», il   n ’est jamais  efficace avec la totalité des auditeurs je tente de le remplacer  progressivement par les cours « semi - programmés » à travailler seul et des  exercices.........pour « asseoir la formation » ;

   Pour  positionner et valider la formation des élèves  j ’ utilise les fiches « Contrôle Continu » dont le contenu est défini par les référentiels .

 

            Tout la formation s ’ effectue  dans le cadre rigoureux  de l ‘ éducation nationale :emploi du temps et horaires défini une fois pour toutes pour l ‘année scolaire.

           Je tente de mettre  alors en place une approche pédagogique ; plus prêt de l’élève , à son écoute ; proposer plus de disponibilité  et de possibilité pour  « rattraper » ce qui à  été à l’origine de  l ’ échec constaté ».Mise au point     d’un « contrat » de confiance de qualité.

 

Cette démarche à pour premier avantage de   venir en aide  aux absents ,aux retardataires ,aux distraits ,aux « lents » en écriture ,à ceux qui n’ont pas de quoi écrire ..........

                                           Chaque difficulté rencontré par un individu ( liée à un manque de connaissances supposées acquises ( prérequis non assimilés)

         Ce « manque » constaté , à nécessite après entretien , la mise au point  de documents  cours, devoirs  afin de corriger les absences de savoirs et savoir faire ..

 Ces nouveaux documents  rassemblés  ( cours ; devoirs)  constituent   un  nouvel « objectif de formation ».

                    C’ est ainsi que l’ensemble des cours « semi programmes » se sont trouvés  alors découpés en « objectif de formation ».        

     

 Ces« objectif de formation » on  fait mettre en évidence qu ‘ il existait  des lacunes liées à des pré - requis  non assimilés .

 

Ces lacunes portent sur des manques  de savoirs ,sur des « choses vues » mais  «pas sues », sur des incapacités  à   traduire  et comprendre des énoncés .

 

A ce jour ,je pense qu ‘une  pédagogie de la réussite; repose essentiellement  sur le suivi et l’aide  dans  « les apprentissages » portant sur le développement cognitif  , l’acquisition des savoirs et leurs mis en oeuvre.

 

 

Cette méthode est  une  synthèse d’un ensemble de pratiques

      C’est un enseignement pré - programmé, c’est apprendre à apprendre ,c’est la pédagogie du contrat,  c’est une pédagogie par objectifs, c’est une pédagogie individualisée, c’est une pédagogie différenciée, c’est une pédagogie qui prend en compte de façon positive l’erreur, c’est une pédagogie de la médiation ,c’est une pédagogie de l’accompagnement ,......,c’est la pédagogie de la réussite.

 

I)  Un didacticiel

 

II) Des  « objectifs » de formation.

 

               Chaque étape du didacticiel correspond à un objectif de formation.

 

                       A chaque intitulé d’objectif ,  j ai   « agrafé » trois séries de documents :

 

                              - Première série : Ces documents  portent sur les informations  « cours ».

 

 

                              - Deuxième série : Ces  documents  servent d ‘ instruments de mesure ,ils  guident  dans les apprentissages et aide à  l ’ auto-formation ; ils servent ,ensuite , à valider les acquis.

 

                                Ils permettent  de vérifier  tous les « exigibles » de validation ,cette série est accompagnée d’un document ,annexe, dit « corrigé » contenant les réponses souhaitées.

 

                                - Troisième série : ce sont les documents  « suivi », destinés au formateur, et  à celui qui se forme , ils contiennent les informations portant sur la formation et le suivi individualisé.

 

 

 

       

                             

 

 

 

 

 

    III)Contenu et  Niveau  de formation:       

 

                              Le contenu et le niveau  de la  formation , est conforme ;aborde tous les connaissances :  l’ensemble des connaissances qui doivent être acquissent du CM2  à l ‘entrée en seconde générale.

     

Dont les compétences sont  définies  par:   les  référentiels  Contrôle Continu,

 

Il intègre :           les programmes CAP  industriels           

                          le programme de collège ,

                          du premier programme bacpro

                          et l’analyse des activités en mathématique et sciences physiques d’élèves en seconde général.

                             

 

CE TRAVAIL  DEBOUCHE SUR DEUX APPROCHES PEDAGOGIQUES NOUVELLES

Ces documents permettent d’organiser un nouvel espace de formation, d ‘ évaluation, et permettent  de différencier et d’individualiser le temps de formation.

 

                             I) UN NOUVEAU PROCES PEDAGOGIQUE.

 

              Ce nouveau procès pédagogique  c’est:

 

                         A)  Une nouvelle organisation de l’espace et du temps de formation, et la création d’un   atelier de formation et une salle de métrologie cognitive.

                 

                          B) Une formation individualisée s’appuyant sur un suivi individualisé et pour cela une nouvelle gestion et utilisation des contrôles et évaluations 

   

 

     A ) Cette nouvelle organisation c’est pour Une formation et un suivi individualisé::

           des espaces géographiques :

          1°) Un centre d’informations permanent

          2°) Un atelier de formation  : réservé à l ‘activité pédagogique

         3°) Une salle de « métrologie cognitive »:

 

             Une nouvelle gestion du temps :

 

                          L’individu gère, à partir d’un calendrier  type ,son  temps et ses heures de formation ,il doit respecter  les dates limites d’effectuation des mesures nécessaires  pour prétendre progresser à un rythme « normal ».

 

              

 

   B )  Une formation et un suivi individualisé:

 

                        La formation individualisée s’appuie  sur un suivi individualisé ,cela implique une nouvelle gestion et utilisation des contrôles et évaluations .

 

                       Toutes mesures a pour rôle de positionner l’individu dans son niveau ou degré d’ assimilation des acquis exigés. Les erreurs et les manques , s’ils existent ,sont identifiés, discutés  compensés dans une phase de médiation, pour déboucher sur la phase de renégociation en vue de la validation.

 

 

                   Les devoirs écrits  n’ont donc  pas d’autres raisons que de positionner l’individu dans son développement et sa progression.

 

                 C’est  à la suite de la correction du « devoir écrit »,que se met en place, si cela s’avère nécessaire , le dialogue pédagogique.

 

                 Chaque « validation » marque le point de départ pour  une autre étape de l’apprentissage  ou un autre objectif de formation.

 

 II )UN PROCESSUS PEDAGOGIQUE:

                        Comme je l’ai annoncé en introduction , l’existence  de  ces documents  et leur articulation permettent la mise en place d’un nouveau procédé de formation  basé sur un suivi individualisé.

 

                          Dans ce nouveau procès de formation est inclus un processus pédagogique où chaque séquence d’apprentissage dans un objectif, où chaque  objectif dans un module ,où chaque  module  dans un  thème  de formation  met en relation quatre dimensions.

 

       en  A    les savoirs et savoir faire

        en B      le formateur

        en C      le « à former »

        en  D     le point de convergence  « des acquis »

                                                                                               D

 

 

 

 


                                                                                                                 b 

 


                                                                                   a

                                                                                                            c          B

 


                                                                           A   .

 

                                                                                                             .

                                                                                                                      C

                 

 

Descriptif :

                     Tout acte ou  démarche formatrice est assimilable à l’édification d ’ une pyramide a base triangulaire  (ABC),le sommet de la pyramide (D)correspond à l’achèvement de la transmission des connaissances. C’est en ce point (D) que rejoignent  les trois constantes de départ , ce qui permet de signifier que la  personne  à progresser  et atteint le stade de développement cognitif défini à partir du contenu de formation.

 

                           Le passage de la base au sommet  de cette pyramide  se fait par capitalisation des connaissances  (Voir le schéma ;à l’instant  « t » ,la position du triangle  « abc » indique le niveau    se situe  la progression  ,on constate une élévation dans l’acquisition des connaissances .)

                          L’aire du triangle  ABC  va donc se réduire au fur et à mesure que se réduit les écarts entre les connaissances à acquérir, le formateur et celui qui se forme .Le volume  défini par le tronc de la pyramide ,représente l’ enveloppe dans laquelle les apprentissages se font en interactivité .Dans cette enveloppe ,le formateur rempli sont rôle de pédagogue,on y contrôle les acquis et identifie les manques,on  y évalue  des savoir faire et identifie  les erreurs ,on prend appuie sur  ces identifications  pour progresser jusqu’à satisfaire à la validation.

 

                      La phase d’apprentissage est terminée quand les écarts sont totalement réduit et que les quatres sommets se superposent.

                 

                   La phase de validation de la formation peut alors avoir lieu,si possible hors du champ éducatif .

 

                        La distance séparant   la base et le sommet est variable , représente la quatrième dimension  nécessaire à  la formation,   « le temps » dont à besoin le  « à former » à « se former ».

 

 

                          J’ai essayé de vous synthétiser ,au mieux ,ce que je mets en application avec mes élèves.;

 

                         .J’ai  ,par ailleurs, expérimentée ;cette façon de procéder ,avec des adultes  et des élèves de CFA,tous sont  « rentrés » dans cette   formation en mathématiques ,y ont progressé et  « s’y sentaient  bien. ».

Je n’ai ,malheureusement, pas toujours pu mener à terme l’ensemble de la formation .

Cet arrêt dans la progression  n ‘ a jamais été lié  à une limite  ou une saturation de l’activité cognitive .

 

  Dans le cadre « scolaire » je ne maîtrise pas le facteur « temps  nécessaire à l’apprentissage des apprentissages », indispensable et dont doit disposer  la personne ou l’élève en formation.

Remèdes :

Banques de données  permettant d’individualiser la formation en mathématique.

 la publication de   l ‘ensemble  des outils didactiques formatifs permettant de faire fonctionner  un  « atelier flexible en formation individualisée »,  en  mathématique.  ( Niveau VI bis ;VI ;V ).