La lutte contre l’échec
scolaire n’aboutissant pas à des résultats probants, je m’engage sur une autre
voie : la lutte pour la réussite scolaire pour tous.
«œuvrer pour la  Réussite scolaire »
 :
 ou le résumé des expériences menées sur
l’élaboration d’un procès de formation qui doit permettre à tous de réussir en
mathématique .
Résumé  des expériences menées entre 1986  et 2001 ayant conduit à l’élaboration de
Warmaths ( méthodes et outils) : 
2005 – 2006 : M. Warmé :
je  continue  à pratiquer 
l’individualisation, sans moyens supplémentaires. Je suis à la
disposition des élèves, hors emploi du temps ( pendant le midi ) , soit  6 heures 
de présence effective par semaine pour :à
| Les demandes d’aide venant de la part des
  élèves  sont différentes . Elles ont toutes pour origine le devoir formatif
  et pour facteurs déclenchants ,le devoir à repasser et  le réussir . (on peut parler de pédagogie
  du  contrat  et de 
  pédagogie par objectif ) Non passer , donc à rattraper ; D’un devoir passé et non réussi : qu’il faut
  repasser . parce que l’élève n’a pas appris ?  , n’ a pas compris ? n’a   pas eu le temps de
  travailler ?.......  Les activités d’aides qui vont être  proposées le sont hors heures de cours
  (emploi du temps) ; Possible le Lundi , mercredi , jeudi : pendant
  midi . (se renseigner pour les plages horaires).  Ce travail personnel est toujours motivé par
  l’obtention d’une note à atteindre qui est de 
  20/20  et qui est comptabilisée
  pour calculer la moyenne de l’élève qui a fait ce travail supplémentaire ou
  complémentaire... La nature de l’aide est fonction du résultat des
  performances ,des erreurs commises et à ne plus reproduire…. |  | |
| 1.        
   | Retour d’absence : activités destinées à
  l’étude de la leçon non validée et destiné à préparer le  «  devoir  formatif ».  |  | 
| 2.        | Venir compléter la partie du devoir formatif .
  « Contrôle ». (Devoir non fini  
  par manque de temps, ou pas ou mal appris). |  | 
| 3.        | Préparation 
  d’un nouveau « devoir formatif » . |  | 
| 4.        | Venir pour faire un « complément de
  formation » , pour parfaire un apprentissage. (  mise à niveau)  (conduisant à un devoir noté si réussi ) |  | 
| 5.        | Venir pour obtenir une correction concernant la préparation
  d’un travail auto- formatif. ( aide à progresser dans une étude) |  | 
| 6.        | Complément de formation en vu de repasser un
  devoir formatif , dont le contrôle n’est pas validé. ( Rattrapage.) Nota : tout rattrapage n’est autorisé que s’il
  est précédé d’un travail personnel en aide individualisée.   |  | 
Mes élèves  sont  des premières années et des deuxièmes années
de CAP ébéniste au LP de l’ameublement . 
Les progrès constatés  à travers les résultats de mes élèves sont évidents.
Un élève qui réussit est un
élève « bien dans sa peau ».   
LES OBJECTIFS qui sont
recherchés et qui sont atteints :
 Donner la possibilité à  100 % de 
mes élèves  d’atteindre le niveau
V. ( C à D : étudier et faire valider 
les 100 % des objectifs du programme de maths défini par le
référentiel)  
Travail de recherche sur
« l’individualisation » 
et  l’attribution du diplôme
« CAP » en contrôle continu .
Constat  n°1 :
La société
« évolue », les individus doivent 
posséder  des savoirs et savoirs -
faire  intellectuels  qui leur permet de s’adapter, consommer, se
cultiver. 
Les métiers évoluent,
demandent  et exigent  un niveau de connaissances   encyclopédiques et  scientifiques 
transférables. 
Pour que la société évolue
elle a besoin de plus en plus de jeunes formés, dont le niveau scolaire doit
correspondre aux connaissances  de niveau
« baccalauréat ».  
Les adultes  doivent se reconvertir, compléter une
formation, s’adapter aux évolutions ……. 
Constat n°2 :
L’école est obligatoire
jusque 16ans, le collège  accueille  l’ensemble de cette  population en âge  de suivre 
une formation jusqu’ en troisième.
Une majorité d’élèves,
sortant du  collège, sont appelés à
poursuivre des études soit en seconde professionnelle  ou en seconde générale et technologique.
 A) Description d’une pratique généralisée  en cycle court , conduisant à l’échec:
Réflexion : 
si l’on considère que les
élèves entrant  en 6ème  , appartiennent  à une même classe d’âge, on a la quasis
certitude que l’ homogénéisation des classes organisées en classe d’âges sera
conservée jusqu’en troisième. Pour divers raisons, ( parents , syndicats ,
associations ,…) le redoublement n’est plus appliqué,le passage en classe de
niveau supérieur  est automatique , mais
il fait fi des niveaux minimum  qui
devraient  être  atteints. à la fin  de chaque année scolaire . Cette disposition
va créer  et crée  des inégalités évidentes. 
Pour une majorité d’élèves,
l’échec est programmé pour deux raisons essentielles et qui sont d’ordre
pédagogique :
-        
les « pré requis »  de l’année 
précédente, ne sont qu’en partie acquis parfois inexistants. On constat
que , globalement, les savoirs déclaratifs et procéduraux  ne sont pas capitalisés (les leçons ne sont
pas apprissent, les devoirs concernant ces apprentissages ne sont jamais
donnés)  et les savoirs faire (les
exercices qui mettent en applications ces savoirs)  ne sont pas entièrement maîtrisés.
-        
L’année suivante le professeur  qui « récupère » ces élèves et pour
des raisons qui lui sont « propres »,faute de  pouvoir les identifier ,il ne tient pas
généralement  pas compte de  ces déficits ( tout juste fait- il un rappel
rapide avant le cours ). Il  continu
son  programme.
      L’élève 
est « coulé »  au premier ou
second devoir .Le professeur qui devrait gérer «un suivi et  une
formation » gère des conflits « individuels ».  
A
la sortie de la troisième, tous les élèves entre  en seconde.
    
B)  Description
d’une pratique généralisée  en cycle long
 , et conduisant à l’échec:
      A cet âge , l’élève a atteint le stade
dit « formel » , il possède toutes les capacités neurologiques pour
appréhender avec sérénité  les
connaissances qu’il s’apprête à capitaliser. 
   
     Le programme  en seconde est établi et en tenant compte des
pré supposées  connaissances acquises au
collège.  
Pour les élèves dont les
pré requis sont « capitaliser », la poursuite d’études peut
s’effectuée sans trop de problème. 
Pour les professeurs, dont
le niveau de sa classe serait homogène, le métier est un long fleuve
tranquille. Ce qui n’est pas les cas , sauf dans « certains  lycées »  !!!!!!!!
Pour une majorité de
professeurs, la réalité est  tout autre.
En  entrée en seconde (lycée) se pose le
problème de l’hétérogénéité des élèves 
et   le problème de la mise à
niveau , de  quelle mise à niveau
,et  a quelle moment ?
Deux stratégies
s’affrontent :
-   Le professeur  tente une « homogénéisation », à
chaque fois que cela se présente   , mais
dans ce cas il  est « hors
programme », « hors la loi »,il prend des risque et  il n’est pas sur que « ça marche »,
les élèves étant trop différents  .Il
propose des heures d’aide individualisée , mais ce travail est
« supplémentaire » et ne s’intègre 
pas dans le processus des apprentissages.
-  Le professeur,ignore les déficits , peu
identifiables, et  prend appui sur les
pré supposés acquis  des pré requis , se
satisfait d’un simple rappel, fait son cours et des exercices. 
L’élève   malgré ses bonnes dispositions, sera
« coulé » au premier devoir , généralement donné un mois après la
rentrée .
Et pourtant, les élèves
possèdent les capacités cognitives suffisantes qui lui permettraient de
« réussir ». (C Q F D.  et le
concepteur  WARME Raymond démontre
!!!!!!)
«Il faudrait : Travailler autrement, mais, pour réussir » :
Une formation de qualité, c’est une nécessité et un
objectif   qui correspond  à une demande :
L’hétérogénéité 
est une réalité, on doit partir de celle -ci pour
« trouver d’autres méthodes » 
pour aider  l’individu « à se
former » :
    · En
formation initiale :  
-        
Et faire face à
l’hétérogénéité  grandissante  dans les classes des élèves entrant en
formation pour 2 ans .  
    ·  En formation non initiale : (
formation continue)
       Aider les
apprentis, ou adultes qui suivent une formation, en alternance, et  n’ayant pas la possibilité de se soumettre à
un emploi du temps « élève ». ( le même problème est posé  aux personnes en sport - études ,aux  personnes hospitalisées , handicapées , détenus,
éloignées, …)
-        
    · En formation d’adultes
, pour une mise à niveau , une remise a niveau , une reconversion  :
La demande de formation est permanente .Elle doit
être accessible, réalisable, validée, certifiée sans que ne soit imposé le
rythme  ou la durée  des apprentissages. 
Où la durée de 
la formation entreprise est la 
seule contrainte. 
La stratégie « formative »  repose sur l’individualisation de
l’information, de la formation, de « l’évaluation »   (on verra plus loin que le mot évaluation
est trop restrictif et son contenu insuffisant pour aider un individu , dans sa
progression, on parlera en formation à la fois de  « contrôle » et
« évaluation » ). Le suivi individualisé permettra de mettre en place
des phases de  renégociation, de remédiation
, tout sera fait pour qu’il soit permis de redescendre de niveau pour combler
les déficits et repartir sur de bonnes bases . 
 (On ne peut
pas noter un adulte  comme on note un
élève, la note   pour
« sanctionner  un état » ou « entériner un niveau »
 n’a pas de sens pour « quelqu’un qui est là pour apprendre et
progresser. 
Donc les devoirs écrits sert  d’évaluation formatrice, on cherche à
détecter les erreurs  dans le  but d’aider à faire progresser.
 Si la
formation a été normalement menée , le suivi dans la progression normalement
géré , alors l’évaluation certificative 
ou diplômante, est généralement passée 
avec le maximum de chance de réussite, pendant ou à la fin d’un cycle
de  formation. 
Présentation des 
PRINCIPALES ETAPES que j’ai  mené
de 1986 à 2002 à la mise en place d’une formation individualisée en
mathématiques.
Première étape : descriptif de la Formation
traditionnelle en C E T 
Activités « professeur » :   cours magistral  - 
exercices - devoir mensuel. 
Recrutement des élèves : fin de 5ème ;
CAP en trois ans.
Les hypothèses  :
      -tous
les élèves ont les capacités cognitives « pour suivre ».
      -Ils
ont tous un capital commun de connaissances L parcours identiques) 
      -Les
élèves sont de trois types : des visuels, des auditifs, des
kinesthésiques.
Les élèves venant en LP sont surtout des  kinesthésiques, ce qui a pour contrainte
d’élaborer  du matériel pédagogique  pour « expliquer ».
-        
Le CAP est un diplôme à
vocation professionnelle. Les 
« meilleurs » peuvent préparer un autre CAP
« dessinateur » ou une mention complémentaire.
Plus tard d’autres pourront  préparer un B.P….
Les études sont sanctionnées par un diplôme de fin
de cycle.
Deuxième 
étape : Les CET deviennent des LEP et suit la mise en place du
Contrôle Continu ( en L.E.P) . 
Les Collèges d’Enseignement Professionnel
sont appelés Lycée d’Enseignement Professionnel.)
-  Créations
en collège et LEP de classe 4ème 
et 3ème technologique .ou professionnelle. 
-  Le
recrutement des élèves se fait à la sortie des classes : 3T, 3P ou 3ème
normale. (âge minimum 16 ans ), les premiers problèmes d’hétérogénéités se font
sentir , la formation professionnelle ne correspond pas à un choix librement
consenti pour une majorité d’élèves.  
-   La préparation
d’un CAP dure 2 ans (au lieu de 3 ).
Les activités « professeur » se
transforment « un petit peu » : 
 Cours
magistral  -  exercices - Le  devoir mensuel va disparaître.
Mise en place du « Contrôle
Continu » :
 
L’élève  aura
le CAP  et  sera « situé » dans sa progression
s’il passe et  s’il  satisfait à des évaluations certificatrices
ponctuelles. 
Ce sont des documents internes,  élaborés par les professeurs à partir  d’un référentiel C.C. 
Ces évaluations mesurent  des performances  qui sont des savoirs - faire « minimum».
Des aides individuelles, des rattrapages, sont
proposées, hors temps emploi du temps. (pendant midi , généralement) 
Le niveau final est attribué si chaque élève a
satisfait  aux 72 épreuves
ponctuelles  (12 fois 6), et si  les performances sont  confirmées 
avec 12 devoirs sommatifs.  (le
professeur , atteste seul du niveau certificatif de ses élèves, ce qui pose un
problème de déontologie : je donne le niveau à mon élève et  qui va certifier que j’ai bien formé cet
élève !!!!) 
Constat « négatif »  :
      - Une
majorité d’élèves  ont des
difficultés :
 pour travailler seul, parce qu’il faut faire
des rattrapages ;
 pour « avoir atteindre le niveau »,
 pour gérer leur temps de formation ,
 « pour suivre » les cours.
      - en
entrant en formation , ils n’ont pas de capital commun de connaissances.
      - Pour
la plupart, l’orientation en LEP est synonyme de«sélection par
l’ échec ».
 
 Le suivi et
la gestion des documents papiers d’évaluations commencent a poser de sérieux
problèmes.
Les conditions d’ attribution du diplôme pour les
élèves en formation initiale sont nouvelles:
Les « études »  sont sanctionnées par  un certificat 
de fin de cycle, Ce certificat est 
décerné par un jury , . Chaque professeur , pour chaque matière ,
présente au jury, pour chaque élève  un
dossier, contenant pour les mathématiques : les travaux réalisés  au plus les 84 fiches devoirs. 
Le dossier « présenté »  sera étudié par le jury si le professeur n’ a
pas donné « le niveau » à son élève. 
Par contre pour 
les adultes ou apprentis : Il est organisé un examen traditionnel. 
Constat :
Lorsqu’un élève passe « une situation »,
il doit la repasser si elle n’est pas validée,……
Au fur et à mesure 
de l’avancement  dans le programme
« théorique » prévu, Il est  de
plus en plus difficile de mettre en lien 
le contenu de la formation  et les
évaluations que doivent passer les élèves .
Il devient nécessaire  de 
gérer pour chaque élève , à la fois sa progression en formation et  sa situation dans le passage et la  validation des épreuves d’examen.
(De plus en plus d’ élèves sont en retard , et ne
suivent plus le cours magistral dispensé.)
Ainsi : A l’hétérogénéité de la classe
s’ajoute  l’hétérogénéité des niveaux
atteints en formation et en certification. Il est de plus en plus difficile de
dire qui sait quoi et  qui a
réellement  appris ce qu’il fallait
savoir pour « valider » le niveau. 
TROISIEME ETAPE :
Les LEP deviennent des L.P. ( lycée Professionnel)
Mettre en place 
une expérience sur l’individualisation devient nécessaire.
D’après le cursus 
des élèves  (les élèves ont fait
une « 3ème ») et  au
vu des programmes  , ceux qui
entrent  en formation  CAP 
sont supposés posséder plus de 50% des connaissances , qui sont
requises  pour obtenir le CAP ,  en fin de cycle de formation  !!!!
(commentaire: La réalité sur les « niveaux
présupposés atteints »est tout autre ,concernant ce niveau
« hypothétique » il y a un monde entre la théorie des programme  et la réalité des formations dispensées en 3
T , 3T ou 3ème normale)
Décisions prises et constat   :
| Le cours magistral  paraît inadapté et est progressivement  remplacé par une leçon
  « écrite ». Elle est  remise
  à chaque élève. | Validation de la formation : Lorsque l’élève
  prétend avoir travaillé le cours, on lui remet les « évaluations -
  situations » qu’il doit  passer en
  salle et donner à corriger. | 
| Pour obliger l’élève à travailler, à réfléchir,
  le cours écrit, comporte des phrases à trou. | Des exemples d’exercices sont ajoutés au cours
  écrit. Ce cours à trou 
  pose beaucoup de Pb aux élèves ,Ceux ci  ne possèdent  pas les connaissances qu’ils étaient
  supposées avoir. | 
| D’après le 
  découpage du programme : pour une progression normale , l’élève
  doit traiter une leçon tous les 15 jours. Cette gestion  du temps 
  de formation est laissée libre à l’élève, celui qui veut aller plus
  vite peu progresser, celui qui est en retard devra « se
  ressaisir »et rattraper en dehors des heures de cours. | Constat : Les bons élèves sont bons.( 20%) Les  autres
  élèves ne gèrent rien. Les élèves prennent  du retard. Après deux mois 
  de cette pratique, Il devient impossible de gérer  cette forme d’individualisation de la  formation de l’élève . | 
| Les élèves ne travaillent pas, ou peu, ou
  mal.    Pour
  compenser , les  leçons
  « magistrale » est imposée : on constate que  50% des élèves sont hermétiques (ils sont
  en retard), 30 %  sont « a peu
  près » au niveau, 20% ne sont pas intéressés, ils dominent.  Il devient de plus en plus d’ intervenir  pour former , en s’adressant à la classe.  | Conséquences : L’activité principale du professeur se
  limite : - à remettre des cours, plus ou moins
  bien« écrit », - à proposer 
  les corrigés des cours, et à 
  remettre des « évaluations ponctuelles »  les corrigées, les faire repasser  pour confirmer que le niveau a été
  honnêtement acquis ,……… | 
Après un cycle de formation de deux ans: 
- Le programme C.A. P. n’a pas été traité
entièrement.
-  La plupart
des « évaluations certificatives  » ont été passées, sans formation
préalable.
Soit plus de 80 évaluations sur moins de deux
années de formation.
- A tous moments des élèves se faisaient évalués
dans des leçons différentes,  les   documents étant  identiques , un élève, en avance , qui avait
été validé  pour une leçon, communiqué
les résultats , à d’autres.
Il devenait impossible de surveiller le bon
déroulement des épreuves , de construire indéfiniment  d’autres évaluations , de gérer ces documents
« papier » , de gérer les classeurs contenant les
« corrigés », et de gérer la formation et le suivi des élèves.
En conclusion : 
On ignore  ce
que l’élève sait lorsqu’il a lu la leçon 
(qu’a- t- il appris ? et retenu ?). 
A la fin du compte, on ne constate qu’un  niveau de compétences minimales, on a évalué
que des savoirs - faire,  isolés de tout
contexte.  
La poursuite d’études, avec  un tel niveau, est compromise.
QUATRIEME 
« expérience » 
PRATIQUER AUTREMENT  en prenant appui
sur les expériences menées en C.C. :
Je décide, d’élaborer une stratégie formative. 
Avant d’ autoriser l’élève à passer les évaluations
certificatives celui -ci devra satisfaire aux exigences d’ un devoir  par leçon ,avec rattrapage   si nécessaire. Ce devoir permettra de  vérifier et authentifier que l’élève possède
les connaissances  requises, qui lui
permettront  de  réussir 
aux épreuves certificatives ponctuelles, sans difficulté majeur  . 
Si le niveau requis au devoir  n’est pas atteint, l’élève ne passera pas les
épreuves, et donc il n’aura pas sa certification et devra se présenter au jury
pour justifier des raisons pour lesquelles il n’a pas obtenu les certifications
exigée. 
Pour réaliser l’expérience, il faut essayer de
satisfaire aux  obligations suivantes:
- informer, former, 
évaluer et faire progresser.
- 
traiter  l’intégralité du
programme.
- identifier 
les déficits de chaque élève et intervenir  pour combler ceux - ci.
- structurer 
et organiser la capitalisation de savoirs et de savoir faire. 
- assurer le suivi de chaque élève. 
- En cas d’échec, il faudra:
- descendre de niveau et proposer une remédiation,
une mise à niveau, et l’intégrer dans la notation des apprentissages.
- si aucune « avancée » est notable, si
le travail est insuffisant, si le retard n’est pas justifié ou pas comblé;  ce problème sera signalé  à l’administration, elle   prendra ou fera  prendre les mesures pour  aider l’élève 
à surmonter les obstacles  qui
l’empêche de «  réussir  ». 
Ces mesures peuvent être coercitives.
Faut-il 
Individualiser ou Faut-il différencier ? 
Faut-il 
Individualiser et  différencier ? 
Parle-t- on de pédagogie, de suivi, ou d’activités
liées aux apprentissages veut-on élaborer des stratégies ou développer des
méthodes  qui vont aider aux
apprentissages ?
Pour quel (s) objectif (s) ?
Les objectifs communs à tous les élèves ou
individus qui entrent  en formation sont
clairement définis : il faut emmener tous les élèves , au niveau  le plus haut possible , dont  le minimum de connaissances à
« capitalisées »  est défini
par un référentiel et un programme «  C.A.P. ».
Pour ces élèves 
on dispose de  4 heures par
semaine, pendant deux années.( avec 1 à 2 
heures par semaine supplémentaire pour les remédiations ou
rattrapage,….ou aide aux apprentissages). 
Les données sont les suivantes :
    Les
élèves ont tous les capacités cognitives nécessaires suivre entièrement et
réussir la formation CAP, ils n’ont  pas,
pour une majorité, les connaissances minimales pour commencer directement le
programme ; certains ont des difficultés pour apprendre, pour lire, pour
écrire ; beaucoup ne sont pas autonomes dans leur apprentissage et
manquent  de méthodologie ; beaucoup
ont de grandes lacunes d’organisation et pour gérer leur parcours de formation.
Chez les élèves en difficultés, très peu savent identifier les étapes des
apprentissages dans une leçon traitée, et ne sont donc pas autonomes dans le
travail personnel. A cela peuvent s’ajouter des 
problèmes dans la mise en place des 
rythmes  dans le  travail 
et  le  respect 
des calendriers (par exemple : s’ auto évaluer  , être prêt à passer l ‘épreuve à la date
fixée , ….. ) . 
Un élève ou adulte 
rate un devoir pour des raisons multiples :
Des  lacunes
non comblées  (absences de pré requis),
une information cours manquant de précision , un manque de travail personnel
,  des problèmes de rythme ou
d’organisation dans le travail ,manque de méthode pour apprendre ,démission ,
manque de motivation ou de désordre affectif, 
 
« L’individualisation »  doit porter sur l’information, sur la façon
d’exploiter cette information, sur l’utilisation et le devenir de
l’information, sur  ce qu’il faut en
retenir (les savoirs),ce qu’il faut en faire ( savoir - faire  ) 
Des observations sur les pratiques précédentes, il
en ressort, que :
¨
Si  Les individus  dont on a la charge sont de niveau homogène.
Et s’ils 
sont tous présents, à la même heure.
On suppose que les pré requis sont acquis,
« on n’a pas à  revenir en
arrière », tout juste « un rappel » pour recadrer.   
Alors le cours magistral « professeur »
se suffit à lui -même. 
Un devoir « sanctionnera » le travail.
 (Question : Que fait -on de ceux qui
n’ont pas satisfait aux exigences) 
·  s’ Ils ne sont pas tous là au même
moment : 
Comme cela se pratique  généralement, on  doit ventiler des informations
« cours ». On peut différencier les sources.(cours particulier ,  livres , cours prof. , informatique,…..)  
Questions qui posent « problème »: 
Qu’évalue- t - on ?
-  des
nouvelles compétences ? 
-  des
savoirs - faire ? 
-  une
quantité de documents « remplis » ?
-   quel
travail personnel ?
A quoi va servir l’évaluation ? Dans quel
but ?
-   pour faire
comprendre que le niveau n’est pas atteint ?
-   pour
intervenir comme pédagogue dans les « apprentissages » ?
-   pour
sanctionner un niveau « atteint » ou « non
atteint » ?
Va  - t- on
contrôler si les nouveaux savoirs 
contenus dans le cours sont acquis ?
Va  -t -on
évaluer des compétences  trans-
disciplinaires ? 
Constat : Si l’on ne fixe
aucunes  exigences, après avoir remis
deux leçons  inscrites dans la
progression, on risque , par manque de temps, de  réduire 
le devoir individualisée  à sa
plus simple expression: 
Une sorte de questionnaire  du style : 
Comment ça va ? , vous avez compris ? 
Relisez votre cours ! Il faut reprendre à
zéro ! Avez -vous fait les exercices du cours ? Vous faites des
erreurs, il faut vous concentrer plus !
Il va falloir que je vous note, il va falloir
passer un devoir !!!!!
Vous êtes en retard !!!! il faut que vous
consacrez plus de temps à ce travail !!!
Ces interrogations ne produisent rien.
On comprend, fort 
justement qu’au bout de deux mois « d ‘errance intellectuelle
et de travail infructueux  »: l’adulte n’a pas envie de passer un devoir
qu’il ne réussira pas.
Le « prof » n’ayant pas d’autres
solutions , réduit son activité à gérer les présences. Le suivi individuel se
résume à  cocher  sur la liste des leçons  les cours « pris ».
Pour se donner bonne conscience il proposera
« un cours »pour aider ceux en difficulté,………ou alors il proposera
des batteries d’exercices (il mettra 
« à disposition » les corrigés pour celui « qui
veut » ). Celui - ci constate qu’il ne sait pas faire, sans comprendre
pourquoi il ne sait pas faire. La fois prochaine  on passera à autre chose, peut -être que
« ça ira mieux ». 
         
FAISSABILITE d’ UNE FORMATION INDIVIDUALISEE .
Entre le moment où l’on donne l’information « cours »
et le moment  où l’on doit mesurer si le
cours est assimilé, il faut donner du temps au temps pour apprendre. Ce délai
est différent suivant les individus.
C’est pendant 
ce temps que doit ce concentrer l’aide individualisée, et notamment
après le passage , la correction et l’analyse du premier devoir.  
La durée des échanges entre « professeur -
élève »  étant limitée dans le
temps, l’écrit est  choisi comme outil de
communication et d’échanges, il est efficace, il laisse des traces, il sert à mesurer
le niveau des performances.
Il  permet
de  valider ou pas un niveau, il montre
que « la formation » est terminée ou à continuer,…Il permet pour
un  même objectif  de mesurer une progression,….
Cette de forme de  
formation individualisée n’est possible que si le professeur possède une
banque de données. 
Cette banque de données , fournir  en plus des 
« cours écrit » + 
: pour chaque cours traité : 
- La liste des pré requis  ( Et pour chaque pré requis , l’ accès aux
cours et travaux auxquels il aurait fallu « satisfaire » avant
d’entreprendre la « nouvelle » leçon )
- La leçon « précédente ».(elle  met en lien immédiat , les nouveaux savoirs à
capitaliser et savoirs faire à maîtriser 
avec les savoirs  capitalisés et
savoirs faire maîtrisés antérieurement)
- La leçon « suivante » et les
activités « interdisciplinaires »( pour justifier des connaissances à
acquérir).
- le contrat 
qui va permettre de valider le niveau 
recherché.
- les évaluations « intermédiaires » qui
vont guider dans les apprentissages ( pour comprendre , apprendre , ….)
- les corrigés des travaux  qui vont permettre à celui qui se forme de
comparer ses  écrits  et 
connaître le niveau des performances acquises.
 
Il en ressort qu’avec cette banque de données,
on  élaborer une Pratique (procédure)  qui permet d’Individualiser  la formation et le suivi,  dans un objectif - cours.
Pour assurer la formation  et l’aide à la formation  dans un objectif cours, il faut :
-        
Communiquer le contrat de
fin de formation dans la leçon 
« prise » (Il informe sur tout ce qu’il faut  « savoir » et « savoirs -
faire ». Ces connaissances sont exigées 
pour que soit  validé  le niveau. (la durée de la formation pour
atteindre le niveau n’est pas prise en compte, il faudrait qu’elle soit la plus
courte possible !) 
-        
Donner une  évaluation diagnostic par chapitre de leçon,
reprenant les exigences  pré
requises  qu’il faut posséder pour
poursuivre  « la  formation de degré supérieur), il doit
disposer des cours qui n’ont pas été acquis.
-        
Au cours
« écrit » il faut y joindre « l’évaluation formatrice » ,
contenant un questionnaire et des travaux types , qui va aider celui qui se
forme dans ses apprentissages  et le
guider dans son travail personnel .Le but rechercher : permettre
l’autoévaluation ,  que celui qui se
forme  s’interroge et sollicite une aide
pour apprendre , comprendre , et lui montrer 
que  de la qualité de  son travail dépend sa réussite.(en même
temps  qu’il se forme ,il prépare le
devoir )
-        
Après ce travail personnel,
avec ou sans l’aide du professeur,  un
devoir  est donné, il servira à valider
le niveau « certificatif », sinon 
il  « constatera »
que  le niveau « n’est pas
atteint ». Le travail personnel continu, on considérera ce devoir  comme « devoir intermédiaire ». De
l’analyse des résultats ou  des réponses,
des décisions ou aides sont proposées à celui 
qui se forme , pour continuer et parvenir , dans un délai plus ou moins
court , au niveau exigé par les textes.
¨ Obtention du
diplôme de fin de cycle :  
Règles 
d’or :  les responsables de
la mise en place et du déroulement de la formation individuelle ne peuvent pas
être « juge » et « partie » pour ce qui est de la
certification des acquis.
  
Que l’on parle de VAE  ou de CCF : il faut impérativement faire
de la formation et la valider tout au long de la progression . Le formateur
doit centrer ses activités sur l’individu, sur ses apprentissages pour le faire
progresser .
Lorsque la formation est   validée 
, l’individu pourra passer des épreuves pour confirmer cette formation
et il pourra se faire  certifier  par une personne qui n’est en rien impliquée
dans le processus de formation. 
Les épreuves peuvent  être ponctuelles et capitalisables ,
l’épreuve peut être « sommative » sous forme d’un examen final .
Quelque soit la forme choisie, ces épreuves ne elle
ne doivent pas  être passées sur le lieu
de formation. Elles ne doivent pas être surveillées par les personnes qui
sont  intervenues en formation (comme
cela se passe habituellement dans les établissements)
 
La formation individualisée est terminée si celui
qui se forme  fait l’objet d’ une
évaluation certificative .  Cette
évaluation ne doit pas être donnée et corrigée par celui qui était chargé de
gérer cette formation (le professeur) en l’occurrence. ( le professeur ne peut
-être juge et partie)
 
Le niveau 
des épreuves  d’une évaluation
certificative  est égal ou inférieur au
niveau des exigences définies par le référentiel. 
Si tous les points de la formation ont été traités
et évalués  sérieusement, s’ils ont fait
l’objet d’une formation et d’un devoir. L’épreuve certificative est une
formalité. (Elle est une répétition des activités d’apprentissages  et confirme que le niveau recherché est
atteint)
L’échec à l’évaluation certificative est prédictif
.Le formateur doit en informer l’organisme de formation. Seul cet
organisme  doit prendre la décision de
présenter ou pas l’individu à ces épreuves qui valideront le cycle de
formation. 
Conclusions :
1°) On ne peut plus se satisfaire du
« minimum » de connaissances , le niveau doit être atteint par tous .
Les élèves ont maintenant  la possibilité de préparer un bac
professionnel , les pré requis définis 
pour l’entrée en bac prof  (
niveau IV)  correspondent  à l’intégralité « des savoirs à capitaliser »
et les « savoirs faire à maîtriser » 
qui sont abordés dans les cours en C.A.P.( niveau V) 
2°)  Ces expériences m’ ont permis l’élaboration
d’un processus centrée sur  une
stratégie  destinée à mettre en place une
formation individualisée en mathématiques, en L P. et permettre à celui qui le
désire d’avoir la possibilité de « reprendre à zéro » une formation
et de  fonctionner en « réussite
scolaire »