Voilà plus de 26 ans que je suis rentré dans l’Education Nationale d’abord en Lycée puis en Lycée Professionnel.
J’ai occupé successivement les postes de
PTEP : Professeur Technique en Enseignement Professionnel en Fabrication Mécanique.
PETT : Professeur en Enseignement Technique Théorique, en Dessin Industriel.
Depuis 1986 je suis PLP en Maths- sciences.
Quelque soit le public d’élèves qui m’était confié et quelle que soit la matière à enseigner j’ai toujours tenté de rechercher à mettre chaque élève en situation de réussite.
Dans tous les domaines j’ai rapidement constater que de « diffuser » de l’information ne suffisait pas à aider quelqu’un à se former.
En effet , notre rôle d’enseignant est d’ aider un élève et chaque élève « à se former ».
1987 : je décide de rentrer en « dissidence ».
Je suis las d’entendre les discours sur « les élèves qui ne veulent rien faire » et des constats qui classent les élèves « en état d’échec scolaire » et avec qui « il n ‘y a plus rien à faire ».
Je suis las de voir pratiquer les collègues,qui pour se donner bonne conscience utilise la majorité de leur temps en classe à diffuser de l’information par cours magistral , et qui occupe les élèves par des batteries d’exercices.
Qui utilisent le devoir comme une menace et la note comme une arme : la sanction et la condamnation.
Je sui las de voir qu’une majorité de professeurs font fi du niveau réel de l’auditoire, parce qu’ils ont un programme à respecter et que ce n’est pas de leur faute si l’élève ne sait rien.
Je suis las de voir écrit par les professeur que l’élève n’apprend pas ses leçons, alors que les devoirs ne portent pratiquement jamais sur les devoirs « déclaratifs » que l’élève doit connaître.
Je suis las de constater qu’une majorité dit « d’enseignant » ignore que leur travail est de faire progresser chaque élève. Que son travail doit d’abord être se centrer sur « les « apprentissages » de chaque élève , sur les façons d’apprendre , d’aider l’élève à apprendre, à comprendre .Il doit : savoir , devoir et vouloir revenir en arrière pour aider l’élève en difficulté . Il doit avoir les compétences et les outils qui doivent permette l’élève à rattraper le niveau qu’il aurait du avoir avant de commencer la leçon du programme.
Le cerveau d’un élève ce n’est pas un disque dur d’ordinateur.
On ne rempli pas ce disque dur comme on rempli un disque dur d’ordinateur.
« Apprendre » est une activité cognitive complexe. Il est nécessaire que l’ élève « apprenne » « à apprendre » , mais ils faut aussi que les enseignants disent aux élèves ce qu’ils doivent apprendre , qu’ils contrôlent que ce qu’ils ont « fait apprendre » est effectivement appris .
Apprendre à apprendre s’apprend ; ce sont de nombreuses activités qui nécessitent des capacités différentes: (je listerai ces capacités dans la méthode que j’ai élaboré ).
Je met au défit un professeur de collège ou de lycée :
rfLes apprentissages c’est montrer à l’élève l’intérêt d’apprendre et de mettre en lien les savoirs déclaratifs avec les savoir faire.
, fait en début de cycle , tendant à « constater »,
« justifier » , rejeter la faute sur les « profs » du
collèges et « perpétuer » cet
état de fait qu’est « l’échec scolaire » avec tous les maux
qui l’accompagnent , je décide de relever un défit.
Pouvoir proposer la possibilité à chaque individu (
élève ou adulte , isolé ou pas)
d’atteindre le niveau V en mathématique , sachant que l’entrée en formation devra tenir compte des lacunes de chacun , et
que la durée de cette formation est
fixée maintenant à deux années.
2003 : Je peux prendre en formation et suivi « individualisée », sans
de condition de niveau d’entrée
n’importe quel individu , sans date d’entrée ni sans date de sortie « obligatoire » et lui garantir
qu’il aura la possibilité d’avoir le
niveau V , intégralement, sans que lui soit imposé une durée .
J’ai mise au point ,une stratégie formative centrée sur l’apprenant destiner à l’aider à prendre comprendre et apprendre des savoirs qu’il doit capitaliser et appliquer ces savoirs déclaratifs dans des exercices et des problèmes .
Centrée l’action éducative et pédagogique sur l’apprenant, c’est le guider et l’ aider dans ses apprentissages. C’est l’aider, pour chaque leçon , à parvenir au niveau auquel qu’il doit atteindre. Ce niveau, pour la formation qui me concerne (niveau V) , est défini par un référentiel et un programme.
Cela commence par un mise à niveau qui va l’aider à acquérir des méthodes : pour gérer des documents , pour rédiger par écrit des phrases cohérentes , c’est apprendre à répondre à une question , c’est apprendre à se relire et corriger les fautes qui peuvent modifier le sens de la réponse.
C’est apprendre à gérer son temps pour étudier un texte écrit ; pour s’auto corrigé et s’auto évaluer , c’est apprendre à apprendre , c’est accepter de passer un devoir et comprendre qu’il n’est qu’une étape dans son apprentissage , que corriger et étude du corriger doit servir pour savoir connaître ce qu’il sait et donc reprendre la leçon pour parfaire jusqu'à terminer cet apprentissage , formation qui sera validé lorsque le devoir sera réussi Si le contrat sera rempli .
Cela signifie que le formateur doit tout faire intellectuellement et donner les moyens : en méthode , matériel , disponibilité , compétences pour qu’une personne qui veut se former peut arriver au niveau auquel il devrait être à la fin de chaque leçon.
« INDIVIDUALISATION » Mythe ou réalité ?
Je suis « enseignant » ; « professeur », « formateur », « évaluateur » ;…….dans un LP d’une ville de province.
On peut résumé ainsi :
Pour former un individu : dans son propre
développement dans un cours , il faut
respecter une chronologie dans les apprentissages, ces apprentissages
sont à regrouper dans trois périodes distinctes , parce qu ‘il y
a 3 niveaux de difficultés à appréhender
pour parvenir à la formation complète :
Pour former un
individu il faut respecter la
synchronie et la diachronie des leçons.
ces apprentissages
sont à regrouper dans trois périodes distinctes , parce qu ‘il y
a 3 niveaux de difficultés à appréhender
pour parvenir à la formation complète :
1°) l’ élève va apprendre à connaître et utiliser chaque outil et tous les outils qui sont mis à sa disposition et qu’il aura besoin pour résoudre tous les problèmes qui lui seront donnés.
2°) l’élève doit apprendre à mettre en lien tous ces outils , il doit découvrir et apprendre des procédures , il doit faire appelle à des pré requis qui vont lui permettre de parvenir au résultat final « juste ».
3°) il va ensuite apprendre à choisir et mettre en œuvre les acquis précédents , et les transférer pour résoudre des problèmes spécifiques à la spécialité ou la matière , ou pour résoudre des problèmes interdisciplinaires qui eux demanderont sûrement une formation spécifique complémentaire.
HISTORIQUE :
A partir de 1986, j’entre dans un établissement qui est en expérience sur la « formation individualisée » et « le contrôle continu » en mathématique.
Rapidement,la formation individualisée proprement dite s’est transformée en des activités basées sur le tout contrôle continu individualisé. Notre activité ne se limitait plus qu’à gérer manuellement des épreuves ponctuelles portant uniquement sur des savoirs faire.
Quand l’élève prétendait avoir « travaillé » le cours « semi - programmé »( ce qui était pratiquement invérifiable) on lui remettait , en salle , un document devoir appelé « situation » Ce travail consistait à rechercher un résultat à calculer.
Pendant ces heures, on prenait le classeur contenant les corrigés, on comparait alors les résultats , on concluait : c’ est bon l’élève passé un devoir équivalent pour confirmer pour valider l’acquis, sinon il repartait travailler , sans avoir la possibilité de vérifier ce qu’il pouvait faire ????
La semaine suivante on redonnait aux élèves des devoirs différents ,le nombre de document étant limité en nombre , les mêmes travaux revenaient , les premiers élèves avaient travaillé , les autres passaient leur tant à demander un devoir et rechercher le résultat en fraudant .
Au bout d’un mois , l’individualisation était telle qu’il était impossible de gérer une classe , impossible de s’occuper de chaque élève , on lui donné un cours , pour la formation il devait se débrouiller,il devait gérer son travail , son rythme , tout le monde faisait de tout , on distribuait des documents, on ne pouvait identifier que les croix sur notre classeur qui permettait de voir qui avait passé quoi. Le seul mot d’ordre : il fallait avoir passé et obtenu « A » à toutes les épreuves, ce sur les deux ans de formation pour avoir la partie de diplôme dans la matière.
Pourquoi le nier, on faisait n’importe quoi. Sous le vocable de l’individualisation et du contrôle continu on a trompé tout le monde. En fait il n’y avait rien d’expérimental sinon une grande confusion. Le niveau des élèves à alors régressé. Pour avoir la paix , avec tout le monde on a gonflé , maquillé , artificiellement les résultats des élèves. Evidemment, tout le monde était au courant jusqu’à l’inspecteur en passant par les organismes financeurs.
De cette pratique je me suis rapidement démarqué, j’ai dénoncé ces pratiques « absurdes » , « anti- pédagogiques », « dont les objectifs prétendus atteints étaient falsifiés ,et irréalisables».L’élève n’apprenait rien , ne savait rien , seuls quelque uns , grâce à leur acquis obtenus avant d’entrée dans l’établissement arrivaient à tirer leur épingle du jeu , c’est à eux seul que rendait service l’individualisation. Ils étaient valorisés, puisque avec l’aval du professeur évaluateur, ils « aidaient » certains à faire leur « devoir ». !!!!!
C’était un simulacre de formation, d’expérimentation. Beaucoup d’argent a été dépensé Personne qui ne soit impliqué dans ces prétendus travaux de recherche n’est venu exigé qu’il soit fait un état du niveau réel des élèves.
Je suis rentré en dissidence, avec tous les inconvénients et contraintes et menaces que cela m’a coûté et qui me coûte encore.
POINT DE DEPART DE L’ ELABORATION D’UNE AUTRE METHODE :
En 1987, J’ai eu la certitude qu’on ne pouvait plus enseigner à une classe de CAP comme si l’on adressé à un seul « Homme ».Les individus constituant la classe sont , de par leur parcours scolaire passé , différents. Leur point commun : ils n’ont pas choisi réellement d’être là et pourtant chacun à l’espoir de s’en sortir.
J’ai lu qu’après un certain âge , tous les élèves possèdent les capacités cognitives qui doivent leur permettre « d ‘ ingurgiter » et « digérer » toutes les connaissances qu’ils sont transmises à « l’Ecole ».
A moi de les aider à mettre de l’ordre dans leur désordre, à compléter leur lacune, à les aider à apprendre, à s’organiser,……..à les motiver.
En septembre 1987 je décide de pratiquer pour que chaque élève puisse avoir la possibilité ( et non la chance) d’ atteindre le plus haut niveau possible.
J’ai décidé de tout faire pour mettre en œuvre une formation de qualité, individualisée. Une formation mettant en œuvre une pédagogie axée sur la réussite, l’aide, le soutien, le rattrapage,le suivi ……
(mon temps ; reprendre des études auto financées, pratique d’expérimentation, entretien individuel avec l’élève pour proposer une formation complémentaire .
L’EXPERIENCE : la réussite scolaire passe par les travaux auto formatif et la préparation du devoir formatif .
Individualiser, c’est déjà individualiser l’offre d ‘information :
Soit le cours oral , soit le cours écrit.
Pour débuter une formation il faut :
Prendre appui sur le programme de formation et le référentiel qui détermine le degré de compétences existait et qui avait était élaboré pour le Contrôle Continu. Celui listé l’intégralité des savoirs faire minimum que l’élève devait mettre en œuvre pour que lui soit attribué le niveau CAP.
Avant que début la formation :
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Commentaires : |
1°) Prendre appui sur le programme de formation |
Liste des leçons |
2°) Prendre appui sur le référentiel qui détermine le degré de compétences. On fait une évaluation des « savoirs faire » |
Il existe des référentiels qui permettent de connaître les exigences qu ‘il faut atteindre en terme de « savoir faire » .Ils existent pour chaque niveau enseigné. |
3°) Pour un objectif donné , il n’existe pas de référentiel qui définit les « savoirs » qu’il faut capitaliser pour mettre en œuvre ces savoirs faire. Les « savoirs » sont toujours déclaratifs, qu’il soit ou non procéduraux. Il font l’objet d’un devoir spécifique : le contrôle. |
Pour les identifier , il faut , lorsqu’un objectif est donné , identifier les pré- requis. C’est à partir de ces pré requis que l’on est capable d’énoncer le type de savoirs déclaratifs qu’il aurait fallu capitaliser dans l’objectif précédent. . Ces savoirs « non identifiés » ne sont pas indispensables dans l’objectif auquel il appartient , mais ils sont indispensables parce ce qu’ils sont réinvestis pour développer des compétences de degré supérieur. Exemple simple : on ne fait pas apprendre à l’élève le titre de la leçon , mais on demande à l’élève au cours du temps dans une progression de faire appelle à ses souvenir et nommer le titre de la leçon « déjà vu »auquel on devrait se référer pour revenir en arrière. |
Mettre en place les conditions du devoir d’évaluation sur les savoirs et savoir faire..
Mettre au point : pour chaque acte de formation
nécessitant des activités
d’apprentissage : élaborer un devoir formatif dont le contenu est
exhaustif ,à utiliser comme « contrat » qui sera repris pour valider
la formation.
Primordial : Pas d’évaluation sans critères.
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Remarques et commentaires : |
Pour chaque leçon : identifier le ou les objectifs à atteindre |
Les définir, en terme de savoir et savoir faire |
Pour entrer en formation dans un objectif donné :Il faut définir les conditions d’entrée ( pré requis ) et les moyens d’atteindre cet objectif . |
« tester » l’élève à ce niveau n’apporte rien et c’est une perte de temps. Il sera demandeur d’aide en cas de difficulté ou blocage. |
Il faut donc élaborer un référentiel à partir duquel est élaboré le devoir : qu’est ce qui est contrôlé et évalué et avec quels critères ? Le devoir « communiqué » permet d’aider l’élève à orienter ses activités et il : permet de surmonter la difficulté de formuler des consignes claires pour tous. Il permet à l’élève de se représenter ce que l’on attend de lui. Lorsque l’on sait que réussir scolairement est liée à l’obtention d’une note , et que l’élève porte un intérêt tout particulier à cette note, aucun n’est indifférent à savoir sur quels critères son travail sera noté. |
Buts : Il est « exhaustif » . Il contient toutes les questions qui pourraient être posées et tous les exercices ou problèmes types qui devraient être résolus il faire l’objet d’un devoir complet. Ce contenu est communiqué à l’élève Intérêts : Pour impliquer l’élève dans sa formation. Devenir plus juste dans l’attribution du niveau. Rendre équitable la notation. |
Ce devoir permet en phase d’apprentissage de situer les réussites aussi bien que les erreurs. Il n’est pas raisonnable de penser qu’un élève en difficulté scolaire corrige ses erreurs qu’il a commises si il ne peut pas ou ne sais pas ce qu’il a réussi |
Communiquer des informations cours et le devoir n’est pas suffisant. Le devoir sert de point d’appui pour activer les apprentissages. Les corrigés doivent être disponibles. Cette forme d’auto évaluation par comparaison permet de donner du sens au travail entrepris. Il sait ce qu’il vaut , il sait ce qu’il sait , il sait ce qu’il ne sait pas et ce qui lui reste à faire. |
Attention si l’on ne
veut pas reprendre, aux valeurs numérique prés ce devoir, il faut mettre en cohérence la
« correction » avec les objectifs de l’apprentissage. Ce problème est rencontré
lorsque l’on veut conclure par un problème posé lié à une activité interdisciplinaire, et qui demande
ou fait appelle à un minimum de savoir relatif à la matière concernée. |
Souvent il apparaît que les
devoirs donnés en fin d’apprentissage vérifient d’autres compétences que
celles qui ont été l’objet de la
formation dans la période précédente.
Même si le problème est intéressant donc difficile , et si l’élève a été
entraîner à le résoudre ,on devra hiérarchiser les critères de notation en
fonction des objectifs que l’on veut atteindre. Voir des points en plus pour celui qui développe des compétences de
degré supérieur et si le niveau défini
est atteint intégralement. Pour ce type de problème doit faire l’objet d’une correction |
Utiliser et développer les capacités d’évaluation de l’ élève , dans le but de le rendre acteur de sa formation et d’acquérir un début d’autonomie . Attention : ce devoir ne peut être utilisé en tout ou partie comme « devoir de contrôle » C’est un devoir qu’un doit s’inscrire dans l’accompagnement dans les apprentissages ce ne peut être un devoir « surprise ». Son utilisation comme auto - évaluation formative a pour but d’aider l’élève à se repérer dans ses progrès , l’aider à exprimer ses difficultés , à formuler des questions , à exprimer des besoins , e |
Utilisé pendant ses activités d’apprentissage , ce devoir doit l’aider en dehors du cours à s’ auto évaluer . Il va servir à vérifier son degré d’assimilation et surtout à comprendre et interpréter la démarche qui l’a conduit à tel résultat correct ou aberrant. Il va le guider l’élève dans sa recherche à trouver une forme ,qui lui sera propre, d’organisation matériel , de gestion de son temps et de l’espace ,de repérer un style « cognitif » qui lui est propre (est -il visuel - auditif ? quelle méthode pour apprendre ? pour quel type d’aide (un intervention orale , une simple information ou un cours complémentaire ;…… Dans l’apprentissage , cette auto évaluation , provoquée, va servir d’outil de régulation pour parvenir progressivement au niveau visé. |
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Après 16 ans, les élèves sont « murs ».Ils se rendent « indépendant » des parents.
En règle générale l’élève est conscient que ses échecs « accumulés » au collège dans les matières de base est un grave handicap. Il a connu l’échec, les notes obtenues en collège, montrent qu’il s’est « enfoncé» inéluctablement.
C’est le cercle infernal de l’échec qui continue et qui se perpétue.
Il quitte le collège avec l’idée que cela est irrémédiable.
S’il est socialement adapté, Il est forcément « orienté » vers l’apprentissage d’un métier.
Peut - il réussir et pour réussir que faut-il faire ?
On ne peut pas apprendre sans effort et sans contrainte, sans devoir.
Pour « réaliser » il va devoir capitaliser des savoirs et savoirs faire, apprendre des gestes « cohérents ». Il va devoir contrôler, mesurer , évaluer , anticiper pour ne plus refaire l’erreur il va faire appel à des connaissances techniques et technologique , Il n’a pas le choix, s’il veut progresser.
L’objet qu’il fabrique est la synthèse d’un ensemble de connaissances acquises progressivement .Ces savoir et savoir faire identifiables et identifiés, sont accumulés, empilés et mis en lien , étape par étape , chaque étape est un objectif à atteindre , qu’il faut atteindre .
En effet nous sommes passés d’un recrutement « homogène » :orientation: fin de 4ème (pour le CAP) , à un recrutement imposé , rarement choisi. Le seul critère est : « âge minimal :16 ans » .
Il est facile de critèrier les « d’individus » qui nous sont confiés.
A ce jour, vont cohabiter dans une même classe, pour 2 ans , des élèves de niveau totalement différent :
- premier constat : pour une même catégorie d’âge (jusque 16 ans) aucun élève n’a capitalisé l’intégralité des connaissances liées à la culture scolaire (ce qui pose le problème des pré requis non acquis pour continuer « le programme » au lycée).
. -deuxième constat lié aux parcours scolaire des élèves : on retrouve dans la même classe des élèves issus de SEGPA , 3 T ; 3P ; 3ème normale, des « réorientations » de seconde , de première,des changement de spécialité ;……
on retrouve des problèmes de différences d’age, des problèmes de niveau jamais atteint ou mal atteint , des problèmes d’élève qui ont déjà des « vécus » difficiles à gérer,…, de mal « vivre » ……
Ce qu’ils ont en commun : connaître l’échec scolaire et s ‘en être accoutumé . Sans avoir l’idée que l’on peut y remédier.
« HOMOGENEISER » le groupe :
En mettant en place un processus d’individualisation, j’ai pu faire l’inventaire des « problèmes » et identifier les « pré requis - basiques » commun à tous les élèves .
Identifier les « lacunes » et ce qui peut empêcher l’élève de progresser.
Des connaissances « académiques » de base et l’autonomie : organisation matériel et temporel.
Pris en main de la classe :
Discours de rentrée : fondamental : valeur
morale : respect des gens et des biens .
Déroulement du premier trimestre :
Je propose aux élèves, pour le premier trimestre, et avant d’attaquer le programme proprement dit , une « mise à niveau et d’apprentissage aux apprentissages» pour tous.
Chacun à un délai de 3 mois pour capitaliser un minimum de savoir et savoir faire (défini par des contrats) et pour apprendre à s’intégrer , et se mettre en situation de réussite.
I ) Fixer des règles de fonctionnement et de vie commune en classe : (socialisation):
Respect
des gens (entre eux et entre nous) et des biens (les leur , les notre ) .
Il va falloir , apprendre , progressivement et pour tous , à respecter les contraintes d’une vie de classe : être à l’heure, venir avec son matériel ( classeur, feuilles de brouillon, copie , gomme , crayon , calculatrice , matériel de géométrie…….), pas de casquette en classe , surveiller son comportement (gérer les prises de paroles ;les éclats de rire ;….)
(pour éviter ces problèmes d’interférence (du aux discutions) proposer un autre endroit pour isoler l’individu ou lui imposer le casque audio , pendant qu’il écoute sa musique , il n’est pas tenter de « parler », l’écoute est « obligatoire » lors de l’énonciation de règles ou de conseils)
II ) Formation :
Après avoir expliqué que je fais un suivi individualisé. . J’explique que chaque élève doit passer et réussir « intégralement » les 9 devoirs (minima) qui vont permettre de vérifier et confirmer et authentifier que le niveau est réellement atteint.
Echéances :
- Savoir tenir un classeur : ranger les cours , les info , …les travaux (classeur temoin)
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Cette période est découpée.
Un calendrier fixe les « dates théoriques » pour le passage d’épreuves renégociables.
Cette mise à niveau pour sur le contenu de base et sur l’aide à la recherche personnel