article cahier pédagogique

1987 : je décide de rentrer en « dissidence ».

Je suis las  d’entendre les discours sur «  les élèves qui ne veulent rien faire »  et   las  des  constats qui classent  les élèves « en état d’échec scolaire » et avec qui « il n ‘y a plus rien à faire » et qui semblent être des alibis pour les « enseignants »  qui jugent qu’il n’y « à ne rien faire » si se n’est que de chercher à « occuper » pour distraire ces élèves qui quitteront le système scolaire avec leurs  «difficultés ».

 

2003 : Après  15 ans de pratique et d’expérience je peux conclure avec certitude : l’échec scolaire est l’échec d’une pratique éducative ; la réussite scolaire est la réussite d’une pratique éducative.

 

La pédagogie de la réussite est  une réalité pour tous les élèves.

 

Elle  nécessite une relation duale.

1975 : Voilà plus de 27 ans  que je suis rentré dans l’Education Nationale d’abord en Lycée puis en Lycée Professionnel.

 

J’ai occupé successivement les postes de :

PTEP  ( Professeur  Technique en Enseignement Professionnel  en Fabrication Mécanique).

PETT  (Professeur en Enseignement Technique Théorique, en Dessin Industriel.)

 

Depuis 1986 je suis :    PLP en Maths- sciences.

 

 Quelle que soit la matière enseignée, lorsqu’ un enseignant  « centre »ses  activités (cours magistral et exercices d’application) sur le niveau « théorique » moyen de la classe  ( défini par le programme)  il doit savoir qu’il va ignorer  ( et exclure ou condamner) )  les 40 % d’élèves en difficulté ,qu ‘il va plaire à 30 % des élèves moyens et frustrer 30 % des élèves qui ont le niveau en entrant en formation et qui voudraient faire « autre chose »..

 

Avec une telle pratique, l’élève « en difficulté »  reste « condamné » à l’échec.

 

Sa réussite ne dépend pas de sa bonne volonté, ni du travail qu’il  est capable de fournir . Sa réussite « potentielle » dépend de  l’engagement  et de la compétence du formateur qui fera  fi ou pas  de son  niveau réel et des activités qu’il développera pour mettre l’élève en situation de réussite .

 

Mettre un élève en situation de réussite c’est :

 

- Aider l’élève  « à combler ses lacunes », avant chaque nouveau  cours .

- Pour chaque cours , c’est donner  les bonnes informations  (par écrit).

- c’est accompagner ce cours de  travaux « écrits » obligatoires qui vont l’aider à travailler pour  rechercher à atteindre le niveau.

- c’est  remettre  sous forme d’un contrat ce qu’il faut « savoir » et « savoir faire » pour avoir le niveau.

- C’est mettre en place une dialogue permanent pendant la période d’apprentissage du cours , entre celui qui « se forme » et celui qui aide  « à former ».

-C’est  évaluer et contrôler, en permanence, identifier les erreurs pour ne plus les refaire, et pour constater qu’il y a progression de celui qui se forme.

 

Il faut cesser de  condamner seulement l’élève (parce qu’il n’aurait pas travaillé) et  penser que  le « maître » serait « irresponsable » de l’échec constaté.  (parce qu’il devrait être capable de dire où et pourquoi l’élève n’a pas réussit , et dire quelles sont les activités qu’il a déployé pour sortir l’élève de la dynamique de l’échec).

 

Mettre l’élève en situation de réussite il  faut que celui « qui forme » et celui qui « se forme » respectent un cahier des charges que chacun s’engage à respecter.

A savoir :

Celui qui se forme s’engage à respecter le processus qui lui est imposé pour travailler ses apprentissages.

Le formateur s’assure par l’intermédiaire des contrôles et évaluations que les apprentissages se font correctement et propose à chaque situation de blocage une solution de remédiation ,  de médiation ,  de rattrapage .

 

 

Mon expérience : je pratique la  formation individualisée en mathématiques en LP  niveau V. Mes 2  objectifs  terminaux « aider » celui qui veut « se former » à : 1°) passer et obtenir le diplôme et 2°)  avoir une formation complète pour envisager une poursuite d’études

 

 Mon travail de recherche , qui a débuté en 1986 ,  a été de tout mettre en œuvre pour découvrir  et  proposer des activités, pour :

-          aider celui qui veut se former à obtenir le diplôme : CAP/ BEP

-          amener chaque élève ou adulte au niveau défini par le programme de telle  sorte que celui -ci pourra avoir un niveau qui lui permettra de poursuivre des études.

Pour déterminer le niveau en cours de formation et prétendre qu’il est atteint par celui qui se forme ,sans qu ‘il puisse y avoir un doute, je me suis  aidé du référentiel contrôle continu qui défini les minima de savoir faire à maîtriser. A partir de ce  référentiel j’ai établi, pour chaque objectif, la liste des « savoirs » qu’il faut capitaliser pour  réussir « à réaliser » un  exercice ou un problème.

Pour proposer autre chose, il a fallu tout mettre à plat toute une pratique et  :

-          remettre en cause la gestion et l’espace de formation

-          . Il a fallu mettre au point un système permettant de contrôler et évaluer chaque élève , à tout moment ,et  faire jouer un autre rôle à ces devoirs. 

-          . Il a fallu gérer le suivi individuel  afin de connaître  le niveau de sa progression ( sur ce qu’il sait et sait faire).

-          . Il a fallu apprendre à négocier avec celui qui se forme pour l’aider à progresser , et mettre l’individu en situation de recherche de la réussite, en partant, de ses échecs et ses erreurs.

-          Il a fallu comprendre que dans une progression il fallait « savoir » pour « savoir  faire », et que n’évaluer (et ne noter)  que des « savoir - faire » n’étaient suffisants , pour  prétendre et établir que le niveau était atteint par celui qui se forme,…..

- Il a fallu  comprendre que parfois il fallait savoir redescendre de niveau pour mieux remonter et rattraper le niveau et donc avoir la possibilité de proposer la bonne information et le bon devoir au bon moment.

-  Il  a fallu comprendre qu’il fallait continuellement être en situation de « remédiation » pour combler  les lacunes, de médiation (pour rattraper un déficit de connaissances) , de négociation (pour rattraper un devoir et le comptabiliser, au mieux pour remplacer celui qui n’a pas été réussi).

- il a fallu ne plus avoir de préjuger négatifs  sur les capacités qu’a un individu à apprendre.

………………………………….

 

Aujourd’hui , le pratique l’individualisation , celui qui se forme est continuellement en situation de pouvoir réussir.

Nous avons chacun notre travail à fournir :

L’individu qui se forme :  il a le cours et le contrat , un délai pour atteindre le niveau .

Mois qui aide à se former :

Je propose un cours . Je contrôle , j’évalue , j’aide à analyser l’erreur , à diagnostiquer ce qui serait à l’origine de ce qui ne permet pas de constater une « progression notable ». Je propose mon aide , un document complémentaire, une formation pour revenir au niveau , une date pour passer un « rattrapage »,

 

L’individu capitalise des savoirs et des savoir- faire , moi je capitalise des notes qui balisent que tel élève « sait » ou « sait faire »  ou « ne sait pas » et « ne sait pas faire ». 

 

 

 

Début du cycle de formation : ( je suit  la classe sur les deux ans)

Le niveau des élèves : A compétence égale on constate une forte hétérogénéité des niveaux  d’entrée  des classes et groupes constitués.

Pour placer tous les élèves en situation de réussite, je débute la formation par une première phase :

1ère Phase : homogénéisation des niveaux .

Durée : Cette phase  va durer 2 à 3 mois.

Buts :

-          I )  Faire acquérir  à tous les individus les  connaissances de bases qui sont pré requises pour démarrer le programme .

-          II ) faire connaître et faire acquérir  une ou des méthodes et des techniques d’apprentissage  pour « apprendre ». Ces  nouvelles connaissances sont immédiatement mises en pratique en prenant appui sur le premier objectif de formation . J’ axe , dans un premier temps   les activités « individu » principalement sur les techniques  qui vont permettre d’« apprendre à apprendre » ; d’« apprendre à gérer ses documents » , d’« apprendre à s’auto évaluer » , d’« apprendre  à gérer son temps » .

-          III) Enoncer  des différentes étapes  nécessaires à  la réalisation d’un « Apprentissage » dans une leçon .(c’est à dire :  lecture , travail personnel de recherche (écrire) , auto -correction , demande d’aide (qui peut être différente d’un individu à l’ autre ), devoir « apprendre pour retenir » ; se tester avant le devoir,……)

 

 

 

 

Pour cette phase  première  la formation est découpée en  « objectifs » entre coupée de lectures.

 

 

Déroulement de la Formation  et conditions de validation pour un objectif:

 

Le cours :

a) Je remet à chacun un dossier , il contient  :

- des Informations cours : le cours est donné par écrit.

-  Deux questionnaires indissociables :Un contrôle (porte sur les « savoirs déclaratifs» à capitaliser)  et une évaluation (porte sur les « savoir- faire » à maîtriser)

b) Validation du niveau acquis :

Contrat :

Les questionnaires  précédents  servent de contrat 

Ces questionnaires  vont être utilisés  (en tout ou partie ) pour « le devoir ».

Le devoir comprend  donc deux parties : un contrôle  et une évaluation.

 

Etudes et  préparation du devoir :

 

Première séquence  : L’étude du cours se fait avec l’aide des questionnaires, les réponses se font par écrit , dans ou en dehors du cours.

 

Deuxième séquence  :

-          auto correction avec le corrigé type

-          cours magistral : l élève suit le cours au tableau et il met en lien ce qui est dit avec ce qu’il a pu lire  , il compare ce qui est dit avec ce qu’il a écrit , les exercices et problèmes sont repris .

 

Troisième séquence : travail « personnel » ; l’élève doit « apprendre » pour passer le contrôle, il  s’entraîne à faire des exercices.

 

Quatrième séquence : devoir en salle

On remet à l’ individu le contrat de départ  (sur papier de couleur différente pour éviter la fraude) ; celui ci doit répondre sur feuille (on vérifie que rien n’est écrit , on y inscrit un signe particulier, pour éviter une fraude )  , on impose pas de temps.

 

Cinquième séquence : correction (en groupe ou individuellement) et décision (s).

 

Notation :

Le contrôle :  ( ce devoir est important et obligatoire)

Ce type de  questionnaire porte sur :

Des définitions, des théorèmes, des règles, des procédures,….à énoncer

Des symboles  a identifier, à traduire, inversement à transcrire,…..

Des phrases «  à trou » ou des phrases à compléter,…..

Ce sont des savoirs déclaratifs auxquels on fait appel  pour « savoir-faire » !!!!

: « A » 

« B »  

« C »  

« D »

20 / 20

Note > 10

  Note < 10

« 0  /20»

Correction

Pour chaque question : mettre  « A »  pour « bon » ou « B » pour « faux ». 

Ensuite :compter le nombre de « A » pour avoir le nombre de réponses bonnes.

Si tout bon : valider et mettre « 20 », autrement mettre une lettre « B » ou « C » ou « D ».proportionnellement au nombre d’erreurs.

Il est possible de noter  : Pour noter ; prendre le nombre de questions « N » ;  diviser  20 par N = R  ( R est la note donnée par réponse bonne) ; pour noter ce devoir , prendre le nombre de « A » et multiplier le  Nbre A par ( 20 / N) = note  du contrôle en chiffres

 

Décisions : si l’individu n’a pas le 20/20 .une médiation s’impose ; il devra reprendre son travail sur ce cours . A partir des résultats obtenus il va continuer son étude du cours , seul ou avec mon aide, et faire d’autres exercices qui vont l’aider à comprendre le sens de devoir « apprendre ». .

Si les explications ont satisfait à sa demande, je prend rendez - vous, pour repasser ce devoir (soit le compléter , soit le refaire entièrement).Ce travail  de« devoir de remédiation » se fait pendant l’heure d’aide individualisée prévu à l’emploi du temps de l’élève.

« Remédiation » si l’individu est en situation de blocage , il ne comprend pas » je l’invite à prendre le dossier précédent ( qui contient les pré requis , les connaissances qu’il était présupposé posséder avant de faire le cours).

Il devra commencer son étude à partir du cours précédent , en respectant les étapes prévu pour valider sa formation )… ; le devoir de remédiation passé et réussi il va pouvoir reprendre l’objectif de cours abandonné précédemment .

 

L’évaluation :

Généralement , pour un objectif , et au plus , chaque évaluation va contenir 3 types de travaux :

-une série d’exercices de calcul numérique , dont le niveau est établi à partir du référentiel , permet de mettre en lien les « savoirs ». ( note 10 /10)

- ce peut être des tracés géométriques  , des construction ou des lectures de diagrammes,………

- Un niveau supérieur va permettre de travailler l’algèbre en lien avec les difficultés traité dans le cours.

-  Une série de problèmes (situation interdisciplinaire) est proposés.

 

   Pour cette deuxième partie du devoir , on donne la première partie intégralement en partie , des exercices des autres  difficultés, voir un ou deux problèmes. Cette évaluation est notée de 0 à 20 . Elle n’est  pas nécessairement « rattrapée », ce rattrapage est  soumis à la décision du formateur.

 

 

Il est prétentieux de croire que l’on forme  « on ne forme pas » , on aide celui qui le veut « à se former ».

 La pédagogie de la réussite c’est « individualiser » pour mieux accompagner celui qui se forme.

« Individualiser » ce n’est pas « isoler ». On peut très bien individualiser dans une classe ou groupe constitué.

 

La pédagogie de la réussite  c’est :

Quelque soit la matière « enseignée », pour chaque leçon , il y a  l’activité qui consiste à donner une information « cours ». Mais  il y a aussi  les activités  que doit  mettre en œuvre  l’enseignant  pour  permettre chaque individu à s’approprier l’information cours.

Ces activités ,  centrées sur chaque apprenant,   ont lieu  entre le moment où le formateur « ou professeur »  donne une « information cours » et le moment où il  peut conclure et valider  que celui « qui se forme » à atteint le niveau « visé ».

 Cette période , dont la durée est variable d’un individu à l’autre, a  pour but  d’aider à  faire progresser un individu

.C’est à dire que pendant cette période  celui qui se forme va chercher à  réduire de façon « dynamique »  l’écart entre « ce qu’il sait » en entrant  et « ce qu’il doit savoir » en sortant ,  c’est ce que j’ appelle « l’Apprentissage » de chaque élève.

Pour réaliser cet « Apprentissage » : celui qui se forme doit apprendre à  mettre en œuvre  un ensemble d’activités qui ont nécessité un ou  apprentissages  (méthodologie, communiquer par l’écrit , auto -évaluation, gestion du temps,……).

Ces activités, qui vont permettre d’ apprendre à  apprendre. Elles  sont à appliquer dés la première leçon ou dés le premier objectif de formation. On proposera des outils, que chaque élève devra  adapter à ses pratiques et qu’il devra continuellement  mette en œuvre  pour lui permettre, individuellement, de se former.

 

      Dans la pratique : dés la prise en charge de l’élève je mène deux types de travaux  en parallèle :

 

1°) j’informe les élèves sur  les  principales méthodes  et les outils qui pourraient  permettre à l’élève  à  appendre et à mémoriser. Il expérimentera et  choisira la méthode et le ou les outils qui lui seront  utile pour réussir un devoir . Cela prend plusieurs heures.

 2°) dans le même temps ,je fais  mettre en application  les méthodes et les outils que j’ai conseillé, dés la première leçon ou  le premier objectif.

 Le contenu de cette première leçon repose sur des définitions et des représentations graphiques  simples, des traductions de symboles et  des  identifications graphiques qu’il faut  mémoriser.

   Ce travail de mise en situation à savoir « apprendre et mémoriser »  peut durer de 1 à 3 mois suivant les individus.

 

Cette phase est la phase  d’une double  formation   pour entrer  en formation: une formation sur la façon de s’approprier d’une méthode pour apprendre et  sur une mise à niveau des connaissances de bases qu’il faut impérativement posséder avant d’entrer en formation.

Ce travail m’a permis de mettre en évidence, que chaque élève pouvait parvenir à atteindre le niveau demandé mais que chacun avait son propre parcours pour parvenir au niveau. La durée de l’ Apprentissage dans une leçon  est variable d’un individu à l’autre.

 

Nota :  Certains n’ont besoin que d’une heure, d’autre 2 ; d’autres deux fois deux heures pour travailler un cours.

Certains veulent des explications , d’autres ne se satisfont pas de ces explications , ils veulent un autre cours , une mise à niveau ,……

Certains veulent préparer le devoir ensemble (moi et eux) , d’autres veulent repasser le devoir qu’ils avaient « loupé » 

Pour ce qui est d’apprendre et retenir, certains peuvent apprendre la veille du devoir d’autres devront s’y  prendre en plusieurs fois avant d’être « au point ».

Les élèves et les adultes qui se forment ont besoin ont besoin  de savoir  à quel niveau ils doivent limiter leur étude dans la leçon , ils veulent savoir   ce qu’il doit savoir  (retenir) et savoir faire pour avoir « bon » ou 20/20 .

 

 

Lorsque cette  première phase est terminée et  « réussie » : ce qui signifie que chaque élève a passé tous les devoirs et il les à tous réussis et que l’on a identifié qu’il sait  et ce qu’il sait faire ce  , Comment s’y prendre pour aider un individu à réussir  ses apprentissages dans chaque leçon  ?

Pour  aider « à réussir cet Apprentissage », Il en ressort que  pour chaque leçon ou objectif  l’enseignant doit :

-         Il doit vérifier que les prés requis nécessaires à la progression sont réellement acquis. (sinon il faut mettre en place une  « remédiation »  sur la leçon de niveau immédiatement inférieur).

-         Il doit lister sous forme de contrat (information1) : les savoirs- déclaratifs à capitaliser  et énoncer le niveau des savoirs faire  à maîtriser  en lien avec les savoirs « pré requis » et « les nouveaux savoirs à acquérir » . 

 

-         doit mettre à la disposition de celui qui « se forme » une information 2  concernant les  différentes  sources d’informations complémentaires qui peuvent  être consulter et qui sont en lien avec le cours , et ce de façon permanente . ( ne pas se limiter à un cours magistral ).

-         Avoir une fonction de « répétiteur  » .

-         Faire passer un devoir « individuellement  » qui aura pour fonction de mesurer l’écart entre l’état initial (niveau de départ) et l’état final (niveau à atteindre) .de l’analyse de cet écart on déterminera les types de mesure à prendre et d’actions pédagogiques à entreprendre pour réduire cet écart.   Ce devoir  comportera toujours deux parties : (renégociables) :un contrôle vérifiant que les « savoirs déclaratifs » sont  capitalisés par l’élève , et une évaluation sur les compétences à mettre en œuvre ( savoirs faire maîtrisés) .

-         Utiliser le corrigé du  premier devoir pour entreprendre une activité de remédiation qui doit être par un devoir de rattrapage. (à ce niveau on constatera que pour obtenir  les résultats « escomptés » le professeur devra agir sur  un grand nombre de paramètres.)  Exemple : Le devoir est obligatoire. « individuel », cela  signifie que chacun n’a pas besoin de passer le devoir au même moment, même si  le devoir doit être le même pour tous.

-          Remarque : Il faut donner du temps au temps pour apprendre :  la date  de passage du devoir est négociable avec l’individu ou la classe,puisque l’on veut connaître le niveau de chacun , le devoir est obligatoire. La seule fraude à surveiller : elle ne doit pas être possible pendant le passage de chaque devoir. Un élève peut apprendre en s’aidant du contrat , peut importe ce qu’il se passe avant !!!! Tous les élèves ont le même contrat à honorer : les mêmes choses à savoir et le même niveau de difficulté à réaliser (à la valeur numérique près)

 

 

Pour réaliser cette pratique en  individualisation dans les classes constituées, je me suis constitué sur 15 ans  une banque de données interactives  gérée par un didacticiel interactif. 

 

Pour élaborer le contenu des premiers documents  « cours » , je suis parti  du programme et du référentiel. J’ai  d’abord  respecté  les intitulés des leçons et  les définitions des objectifs  pour que tous les élèves parviennent  en fin de cycle , en formation CAP au  « niveau V ».

La pratique  de l’individualisation « systématique » avec chaque élève ou adulte et  les entretiens  « systématiques » m’ont permis de comprendre sur quels paramètres il fallait agir pour aider à faire progresser. ( j’ai suivi + de 1000 individus pendant toute la durée de leur cycle de formation  ) 

 

Il en ressort que :

-         pour « sortir » certains élèves  en grande difficulté, j’ai du enrichir j’ai du redescendre  jusqu’aux notions  abordées  en primaire. Ce travail à montrer qu’il y avait une synchronie et la diachronie dans l’acquisition des connaissances.  

 

-         Donner le contenu n’est pas suffisant (quelque soit la forme dont il est donné).Quoique l’écrit apparaît le meilleur support, le moins « éphémère ». Il a fallu accompagner le document information d’un autre document  qui a pour but  d’aider «  à comprendre et apprendre ». Mais il apparaît que les exercices ne suffisaient pas , il a fallu introduire  une série de questions  portant sur ce qu’il faudrait savoir de façon « déclarative ».

 

Il apparaît  qu’à  la fin de chaque cours l’élève a des « choses » à savoir et à savoirs faire.

      

      J’ai alors  décidé d’  accompagner chaque cours , remis à l’élève ,d’un document contenant des questions de cours , des exercices et des problèmes  « interdisciplinaire ». 

      Dans la pratique des « Apprentissages » Ce document devient rapidement  l’outil qui va servir à faire travailler l’élève , à l’aider à réaliser , à  vérifier si il travaillé , à le noter ,  il va devenir un outil de contrôle et un outil d’évaluation.

          Il devient le principal outil « d’auto formation » et d’auto évaluation. Il sert de base  à un devoir en salle. Il est  comprend  deux parties : une partie sur ce que tout le monde doit savoir , tout élève  doit avoir 20 / 20 ,  ( sinon le repasser , en dehors des heures de cours) et une partie sur ce qu’il faut savoir  faire, avec plusieurs niveaux de difficultés (dont un niveau « normal » défini par le référentiel noté sur 10 ) .

         

    Etude du cours et préparation du devoir : Chaque élève doit travailler sur feuille et tenter de répondre aux questions et faire les exercices , sans « mon aide ».

 

Rendez vous est pris pour corrigé et éventuellement pour un cours « à toute la classe » ou tout au moins pour ceux qui le désir.

 

Un autre rendez vous  est pris : le devoir en classe.

La correction une fois faite , va permettre d’établir un dialogue entre l’élève qui n’a pas réussit .A ce stade , un travail

 

Constat  sur  la mauvaise foi  ou l’incompétence des professeurs ou tout simplement sur le manque de sérieux et de courage , sur  l’absence des contraintes qui pèsent sur « lui »,  sur  l’absence de devoir « à devoir ».

 

La performance d’un élève est fonction de la  performance du professeur. Il est plus facile de mettre un élève en situation d’échec que de rechercher à le mettre en situation de réussite :

 

Pour mesurer l’échec :un constat .on mesure ce qui a été fait.

 

Pour mesurer la réussite : on mesure ce qui n’a pas été fait , le travail du professeur et de son élève début à ce niveau. Le professeur et l’élève doivent se remettre en cause pour .

 

Je suis  las de voir pratiquer  les collègues,qui pour se donner bonne conscience utilise la majorité de leur temps en classe à  diffuser de l’information par cours magistral , et qui occupe les élèves par des batteries d’exercices.

Qui utilisent  le devoir comme une menace et la note comme une  arme : la sanction et la condamnation.

Je sui las de voir qu’une majorité de professeurs font fi  du niveau réel de l’auditoire, parce qu’ils ont un programme à respecter et que ce n’est pas de leur faute si l’élève ne sait rien.

Je suis las de voir écrit par les professeur que l’élève n’apprend pas ses leçons, alors que les devoirs ne portent pratiquement jamais sur les savoirs « déclaratifs » que l’élève doit connaître et s’approprier..

 

Je suis las de constater qu’une majorité dit « d’enseignants » ignorent que leur travail est de faire progresser chaque  élève de l’aider à développer des compétences mesurables et mesurées.

 

Les activités  de l’enseignant  doivent   être  centrer sur « les « apprentissages » de chaque élève , sur les façons d’apprendre , d’aider l’élève à apprendre, à comprendre .Il doit :  savoir  ,  devoir et vouloir  revenir en arrière pour aider l’élève en difficulté . Il doit  avoir les compétences et les outils  qui doivent  permette  l’élève  à rattraper le niveau qu’il aurait du avoir avant de commencer la leçon du programme.

 

Le cerveau d’un élève ce n’est pas un disque dur d’ordinateur.

On ne rempli pas ce disque dur comme on rempli un disque dur d’ordinateur.

« Apprendre » est une activité cognitive complexe. Il est nécessaire que l’ élève « apprenne » « à apprendre » , mais ils faut aussi  que les enseignants  disent aux élèves ce qu’ils doivent apprendre , qu’ils  contrôlent  que ce qu’ils ont « fait apprendre » est effectivement appris .

 

Apprendre à apprendre  s’apprend ; ce sont de nombreuses  activités qui nécessitent des capacités différentes:  (je listerai ces capacités dans la méthode que j’ai élaboré ).

Je met au défit un professeur de collège ou de lycée :

Prendre un élève « en apprentissage » : Les apprentissages c’est montrer à l’élève l’intérêt d’apprendre et de mettre en lien les savoirs déclaratifs avec les savoir faire.

 

 , fait en début de cycle , tendant   à  « constater », « justifier » , rejeter la faute sur les « profs » du collèges  et « perpétuer »  cet  état de fait qu’est « l’échec scolaire » avec tous les maux qui l’accompagnent , je décide de relever un défit.

 

 Pouvoir  proposer la possibilité à chaque individu ( élève ou adulte  , isolé ou pas) d’atteindre le niveau V en mathématique , sachant que  l’entrée en formation  devra tenir compte des lacunes de chacun , et que la durée de cette formation  est fixée maintenant à deux années.

 

2003 : Je peux  prendre en formation  et suivi « individualisée », sans de condition de niveau   d’entrée n’importe quel individu , sans date d’entrée ni sans date de sortie  « obligatoire » et lui garantir qu’il aura la possibilité   d’avoir le niveau V , intégralement, sans que lui soit imposé une durée .

 

J’ai mise au point ,une stratégie formative  centrée sur l’apprenant  destiner à l’aider à prendre comprendre et apprendre des savoirs qu’il doit capitaliser et appliquer  ces savoirs déclaratifs dans des  exercices et des problèmes .

 

Centrée  l’action  éducative et pédagogique sur l’apprenant, c’est le  guider  et l’ aider dans ses apprentissages. C’est l’aider, pour chaque leçon , à parvenir au niveau auquel qu’il doit atteindre.   Ce niveau,  pour la formation qui me concerne (niveau V)  , est  défini par un référentiel et un programme.

Cela commence par un mise à niveau qui va l’aider à acquérir des méthodes : pour gérer des documents , pour rédiger par écrit des phrases cohérentes , c’est apprendre à répondre à une question , c’est apprendre à se relire et  corriger les fautes qui peuvent modifier le sens de la réponse.

C’est apprendre à gérer son temps  pour étudier un texte écrit ; pour s’auto corrigé et s’auto évaluer , c’est apprendre à apprendre , c’est accepter de passer un devoir et comprendre qu’il n’est qu’une étape dans son apprentissage , que corriger et étude du corriger doit servir pour savoir connaître ce qu’il sait et donc reprendre la leçon pour parfaire jusqu'à terminer cet apprentissage , formation qui sera validé lorsque le devoir sera réussi Si le  contrat sera rempli .

Cela signifie que le formateur doit tout faire  intellectuellement  et  donner les moyens : en méthode , matériel , disponibilité , compétences pour qu’une personne qui veut se former peut arriver au niveau auquel il devrait être à la fin de chaque leçon.

 

« INDIVIDUALISATION »  Mythe ou réalité ?

 

Je suis « enseignant » ; « professeur », « formateur », « évaluateur » ;…….dans un LP d’une ville de province.

On peut résumé ainsi :

 Pour  former un individu : dans son propre développement  dans un cours  , il faut  respecter une chronologie dans les apprentissages, ces apprentissages sont à regrouper  dans  trois périodes distinctes , parce qu ‘il y a  3 niveaux de difficultés à appréhender pour parvenir à la formation complète :

Pour  former un individu  il faut  respecter la synchronie et la diachronie des leçons.

 

 ces apprentissages sont à regrouper  dans  trois périodes distinctes , parce qu ‘il y a  3 niveaux de difficultés à appréhender pour parvenir à la formation complète :

 

1°)  l’  élève  va apprendre à connaître et utiliser chaque outil et tous les outils  qui sont mis à sa disposition et qu’il aura besoin pour résoudre tous les problèmes qui lui seront donnés.

 

2°) l’élève doit apprendre à  mettre  en lien  tous ces outils , il doit découvrir et  apprendre des procédures , il doit faire appelle à des pré requis qui vont lui permettre de parvenir au résultat final « juste ».

 

3°) il va ensuite apprendre à  choisir et  mettre en œuvre les acquis précédents , et les transférer  pour résoudre des problèmes spécifiques à la spécialité ou la matière , ou pour résoudre des problèmes interdisciplinaires qui eux demanderont sûrement  une formation spécifique complémentaire.

 

HISTORIQUE :

A partir de  1986,  j’entre dans un établissement qui est en expérience sur la « formation individualisée » et « le contrôle continu » en mathématique.

 

Rapidement,la formation individualisée  proprement dite s’est transformée en des activités basées sur le  tout contrôle continu individualisé. Notre activité ne se limitait plus qu’à gérer manuellement  des  épreuves ponctuelles  portant uniquement sur des savoirs faire.

Quand l’élève  prétendait avoir  « travaillé » le cours « semi - programmé »( ce qui était pratiquement invérifiable) on lui remettait , en salle , un document devoir appelé « situation »  Ce travail  consistait à rechercher un résultat à calculer.

Pendant ces heures, on prenait le classeur contenant les corrigés, on comparait alors les résultats , on concluait : c’  est bon l’élève passé un devoir équivalent pour confirmer pour valider l’acquis, sinon il repartait  travailler , sans avoir la possibilité de vérifier ce qu’il pouvait faire ????

 La semaine suivante on redonnait aux élèves des devoirs différents ,le nombre de document étant limité en nombre , les mêmes travaux revenaient , les premiers élèves  avaient travaillé , les autres passaient leur tant à demander un devoir et rechercher le résultat en fraudant .

Au bout d’un mois , l’individualisation était telle qu’il était impossible de gérer une classe , impossible de s’occuper de chaque élève , on lui donné un cours , pour  la formation il devait se débrouiller,il devait gérer son travail , son rythme ,  tout le monde faisait de tout , on distribuait des documents, on ne pouvait identifier que les croix sur notre classeur qui permettait de voir qui avait passé quoi. Le seul mot d’ordre : il fallait avoir passé et obtenu « A » à  toutes les épreuves, ce  sur les deux ans de  formation pour avoir la partie de diplôme dans la matière.

 

Pourquoi le nier, on faisait n’importe quoi. Sous le vocable de l’individualisation et du contrôle continu  on a trompé tout le monde. En fait il n’y avait rien d’expérimental sinon une grande confusion. Le niveau des élèves à alors régressé. Pour avoir la paix , avec tout le monde on a gonflé , maquillé , artificiellement les résultats des élèves. Evidemment, tout le monde était au courant jusqu’à l’inspecteur en passant par les organismes financeurs.

 

De cette pratique je me suis rapidement démarqué, j’ai dénoncé ces pratiques « absurdes » , « anti- pédagogiques », « dont les objectifs prétendus atteints étaient falsifiés ,et irréalisables».L’élève n’apprenait rien , ne savait rien , seuls quelque uns , grâce à leur acquis obtenus avant d’entrée dans l’établissement arrivaient à tirer leur épingle du jeu , c’est à eux seul que rendait service l’individualisation. Ils étaient valorisés, puisque avec l’aval du professeur évaluateur, ils « aidaient » certains à faire leur « devoir ». !!!!!    

C’était un simulacre de formation, d’expérimentation. Beaucoup d’argent a été dépensé Personne qui ne soit impliqué dans ces prétendus travaux de recherche n’est venu exigé qu’il soit fait un état du niveau réel des élèves.

 

Je suis rentré en dissidence, avec tous les inconvénients et contraintes et menaces  que cela m’a coûté et qui me coûte encore.

 

POINT DE DEPART DE L’ ELABORATION D’UNE AUTRE METHODE :

 

En 1987, J’ai eu la certitude qu’on ne  pouvait plus enseigner à une classe de CAP comme si l’on adressé à un seul « Homme ».Les individus constituant la classe sont , de par leur parcours  scolaire passé  , différents. Leur point commun : ils n’ont pas choisi réellement d’être là et pourtant chacun à l’espoir de s’en sortir.

 

J’ai lu qu’après un certain âge , tous les élèves  possèdent les capacités cognitives qui doivent leur permettre « d ‘ ingurgiter » et « digérer » toutes  les connaissances qu’ils sont transmises à  « l’Ecole ».

A moi de les aider à  mettre de l’ordre dans leur désordre, à compléter leur lacune, à les aider à apprendre, à s’organiser,……..à les motiver.

 

En septembre 1987 je  décide  de pratiquer pour que chaque élève   puisse avoir la possibilité ( et non la chance) d’ atteindre le plus haut niveau possible.

 

J’ai décidé de tout faire pour mettre en œuvre une formation de qualité, individualisée. Une formation mettant en œuvre une pédagogie axée sur la réussite, l’aide,  le soutien, le rattrapage,le suivi ……

 

 (mon temps ; reprendre des  études auto financées, pratique d’expérimentation, entretien individuel avec l’élève   pour proposer une formation complémentaire .

 

L’EXPERIENCE :  la réussite scolaire passe par les travaux auto formatif et la préparation du devoir formatif .

Individualiser, c’est déjà individualiser l’offre d ‘information :

Soit le cours oral , soit le cours écrit.

Pour débuter une formation il faut :

Prendre  appui sur  le programme de formation et le référentiel qui détermine le degré de compétences existait et qui avait était élaboré pour le Contrôle Continu. Celui listé l’intégralité des savoirs faire minimum que l’élève devait mettre en œuvre pour que lui soit attribué le niveau CAP.

Avant que début  la formation :

 

Commentaires :

1°) Prendre  appui sur  le programme de formation et le référentiel.

Liste des leçons

2°) Prendre  appui sur le référentiel qui détermine le degré de compétences.

 

On fait une évaluation des « savoirs faire »

Il existe des référentiels qui permettent de connaître les exigences qu ‘il faut  atteindre en terme de « savoir faire » .Ils existent  pour chaque niveau enseigné.

3°) Pour un objectif  donné , il n’existe pas de référentiel qui définit les « savoirs » qu’il faut capitaliser pour mettre en œuvre ces savoirs faire.

 

Les «  savoirs » sont toujours déclaratifs, qu’il soit ou non procéduraux. Il font l’objet d’un devoir spécifique : le contrôle.

Pour les identifier , il faut , lorsqu’un objectif est donné , identifier les pré- requis. C’est à partir de ces pré requis que l’on est capable d’énoncer le type de savoirs déclaratifs qu’il aurait fallu capitaliser dans l’objectif précédent. .

Ces savoirs « non identifiés » ne sont pas indispensables dans l’objectif auquel il appartient , mais ils sont indispensables parce ce qu’ils sont réinvestis pour développer des compétences de degré supérieur. 

Exemple simple : on ne fait pas apprendre à l’élève  le titre de la leçon , mais on demande à l’élève au cours du temps dans une progression de faire appelle à ses souvenir et  nommer le titre de la leçon « déjà vu »auquel on devrait  se référer pour revenir en arrière.

Mettre en place les conditions du devoir d’évaluation sur les savoirs et savoir faire..

 

 

 

 

 

 

Mettre au point : pour chaque acte de formation nécessitant  des activités d’apprentissage : élaborer un devoir formatif dont le contenu est exhaustif ,à utiliser comme « contrat » qui sera repris pour valider la formation.

 

Primordial :  Pas d’évaluation sans critères.

 

 

Remarques et commentaires :

Pour chaque leçon : identifier  le ou les objectifs  à atteindre

Les définir, en terme de savoir et savoir faire

Pour entrer en formation dans un objectif donné :Il faut définir  les conditions d’entrée ( pré requis ) et  les moyens d’atteindre cet  objectif .

« tester » l’élève à ce niveau n’apporte rien et c’est une perte de temps. Il sera demandeur d’aide en cas de difficulté ou blocage.   

Il faut donc élaborer un référentiel à partir duquel est élaboré le devoir : qu’est ce qui est contrôlé et évalué et avec quels critères ?

Le devoir « communiqué » permet d’aider l’élève à orienter ses activités et il : permet de surmonter la difficulté de formuler des consignes claires pour tous. Il permet à l’élève de se représenter ce que l’on attend de lui.

Lorsque l’on sait que réussir scolairement  est liée à l’obtention d’une note , et que l’élève porte un intérêt tout particulier à cette note, aucun n’est indifférent à savoir sur quels critères  son travail sera noté.

Buts : Il est « exhaustif » .

Il contient toutes les questions qui pourraient être posées  et tous les  exercices ou problèmes   types qui devraient  être résolus  il faire l’objet d’un devoir complet.

Ce contenu est communiqué à l’élève

Intérêts :

Pour impliquer l’élève dans sa formation.

Devenir plus juste dans l’attribution du niveau.

Rendre équitable la notation.

 

 

 

Ce devoir permet en phase d’apprentissage de situer les réussites aussi bien que les erreurs.

Il n’est pas raisonnable de penser qu’un élève en difficulté scolaire corrige ses erreurs qu’il a commises si il ne peut pas ou ne sais pas  ce qu’il a réussi

Communiquer des informations cours et le devoir  n’est pas suffisant.

Le devoir sert de point d’appui  pour activer les  apprentissages. Les corrigés doivent être disponibles.

Cette forme d’auto évaluation par comparaison permet de donner du sens au travail entrepris.

Il sait ce qu’il vaut , il sait  ce qu’il  sait , il sait ce qu’il ne sait pas et ce qui lui reste à faire.

Attention si l’on ne veut pas reprendre, aux valeurs numérique prés ce devoir,  il faut mettre en cohérence la « correction » avec les objectifs de l’apprentissage.

Ce problème est rencontré lorsque l’on veut conclure par un problème posé lié à  une activité interdisciplinaire, et qui demande ou fait appelle à un minimum de savoir relatif à la matière concernée.

Souvent il apparaît que les devoirs donnés en fin d’apprentissage vérifient d’autres compétences que celles qui ont  été l’objet de la formation dans  la période précédente. Même si le problème est intéressant donc difficile , et si l’élève a été entraîner à le résoudre ,on devra hiérarchiser les critères de notation en fonction des objectifs que l’on veut atteindre. Voir  des points en plus  pour celui qui développe des compétences de degré supérieur et  si le niveau défini est atteint intégralement. Pour ce type de problème  doit faire l’objet d’une correction   

 

Utiliser et développer les capacités d’évaluation  de l’ élève , dans le but de le rendre acteur de sa formation et d’acquérir un début d’autonomie  .

 

 

Attention : ce devoir ne peut  être utilisé en tout ou partie comme « devoir de contrôle »

 C’est un devoir qu’un doit s’inscrire dans l’accompagnement dans les apprentissages ce ne peut être un devoir « surprise ». Son utilisation comme auto - évaluation formative a pour but d’aider l’élève à se repérer dans ses progrès , l’aider à exprimer ses difficultés , à formuler des questions , à exprimer des besoins , e

Utilisé  pendant ses activités d’apprentissage , ce devoir doit l’aider en dehors du cours  à s’ auto évaluer .

 Il va servir à vérifier son degré d’assimilation et surtout  à comprendre et interpréter la démarche qui l’a conduit à tel résultat correct ou aberrant.

Il va le guider l’élève dans sa recherche à trouver une forme ,qui lui sera  propre, d’organisation matériel , de gestion de son temps et de l’espace ,de  repérer un style « cognitif » qui lui est propre (est -il visuel - auditif ? quelle méthode pour apprendre ? pour quel type d’aide (un intervention orale , une simple information ou un cours complémentaire ;……

Dans l’apprentissage , cette auto évaluation , provoquée, va servir d’outil de régulation pour parvenir progressivement au niveau visé.

Après 16 ans, les élèves  sont « murs ».Ils se rendent « indépendant » des parents.

 

En règle générale l’élève est conscient  que ses échecs « accumulés » au collège dans les matières de base est un grave handicap. Il a connu l’échec, les notes  obtenues en collège, montrent  qu’il s’est  « enfoncé» inéluctablement.

C’est le cercle infernal de l’échec qui continue et  qui se perpétue.

 

 Il quitte le collège avec l’idée que cela est irrémédiable.

 

S’il est socialement adapté, Il est forcément « orienté » vers l’apprentissage d’un métier.

 

Peut - il réussir et pour réussir que faut-il faire ?

 

On ne peut pas apprendre sans effort et sans contrainte, sans devoir.

Pour « réaliser » il va devoir  capitaliser des savoirs et savoirs faire, apprendre  des gestes « cohérents ». Il va devoir contrôler, mesurer , évaluer , anticiper pour ne plus refaire l’erreur il va faire appel  à des connaissances techniques et technologique , Il n’a pas le choix, s’il veut  progresser.

 L’objet qu’il fabrique est la synthèse d’un ensemble de connaissances acquises progressivement .Ces savoir et savoir faire identifiables et identifiés, sont accumulés, empilés et mis en lien  , étape par étape  , chaque étape est un objectif  à atteindre , qu’il  faut   atteindre .

 

En effet nous sommes passés d’un recrutement « homogène » :orientation: fin de 4ème  (pour le CAP) , à un recrutement  imposé , rarement choisi. Le seul critère est : « âge minimal :16 ans » .

Il est facile de  critèrier   les « d’individus » qui nous sont confiés.

 

A ce jour, vont cohabiter dans une même classe, pour 2 ans , des élèves de  niveau totalement différent :

 

- premier constat : pour  une même catégorie d’âge (jusque 16 ans) aucun élève n’a capitalisé l’intégralité des connaissances  liées à la culture scolaire (ce qui pose le problème des pré requis non acquis pour continuer « le programme » au lycée).

. -deuxième constat lié aux parcours scolaire des élèves : on retrouve dans la même classe des élèves issus de SEGPA , 3 T ; 3P ; 3ème normale, des « réorientations » de  seconde , de première,des changement de spécialité ;……

on retrouve des problèmes de différences d’age, des problèmes de  niveau  jamais atteint ou mal atteint , des problèmes d’élève qui ont déjà  des « vécus » difficiles à gérer,…, de mal « vivre » ……

Ce qu’ils ont en commun : connaître   l’échec scolaire et s ‘en être accoutumé . Sans avoir l’idée que l’on peut y remédier. 

 

« HOMOGENEISER » le groupe :

En mettant en place un processus d’individualisation, j’ai  pu  faire l’inventaire des « problèmes » et identifier les « pré requis - basiques » commun à tous les élèves .

 

Identifier les « lacunes » et  ce qui peut  empêcher l’élève de  progresser.

 Des connaissances « académiques »  de base et l’autonomie : organisation matériel et temporel.

Pris en main de la classe :

Discours de rentrée : fondamental : valeur morale :  respect des gens et des biens .

Déroulement du premier  trimestre :

Je propose aux élèves, pour le premier trimestre, et avant d’attaquer le programme proprement dit , une « mise  à niveau et d’apprentissage aux apprentissages» pour tous.

Chacun à un délai de 3 mois pour capitaliser un minimum de savoir et savoir faire (défini par des contrats) et pour apprendre à s’intégrer , et se mettre en situation de réussite.

Après avoir expliqué que je fais   un suivi individualisé. . J’explique que  chaque élève doit passer et  réussir « intégralement » les 9 devoirs (minima)  qui vont permettre de vérifier  et confirmer et authentifier  que le  niveau est réellement atteint.