De
3 à 18 ans : Le développement
cognitif de chaque individu s’opère en
passant par les 3 périodes de développement . La
quasis majorité des élèves passent par
tous les stades , et atteignent le troisième stade .
Ce troisième stade atteint ,chaque élève possède les
capacités cognitives pour capitaliser et maîtriser les savoirs et savoirs faire enseignés en
primaire et au collège. Pour
une même classe d’âge , le développement cognitif ne s’opère pas à
la même vitesse. Seule
restriction : la durée du développement pour chaque individu est
différente. Pour
une même classe d’age , on rencontre des différences
de développement , face à cette forme d’hétérogénéité ,il faudra , pour
chacun individualiser des ambitions et des objectifs terminaux différents. Ils
ne disposent pas des mêmes capacités cognitives…, en formation. Dans
l’univers scolaire ,on distinguera : Les
élèves en primaire ; Les
collégiens au collège ; Les
lycéens , Au
lycée on peut considérer que tous les élèves ont les capacités cognitives requises pour suivre des études
, par contre il en est beaucoup qui possèdent des lacunes (manques )
qui vont les gêner pour
progresser voir les empêcher de
pouvoir poursuivre parce que les « pré requis » exigés ne sont pas
acquis. , A
l’age adulte (après la fin de
adolescence) tous les individus sont capables de posséder et de
maîtriser tous les savoirs et savoirs faire scolaires .
A
partir de ce constat , il faudrait proposé à tous
les élèves , une formation de remédiation ( équivalent au niveau V ) pour
permettre à tous les élèves ou individus de poursuivre des formations de
niveau supérieur au niveau V. |
Conséquences : On n’aura pas la même approche « formative » suivant que l’on enseigne à la maternelle,
en primaire, au collège ou au lycée. Le contenu n’est pas le même. Les objectifs
et les exigences ne sont pas les mêmes . Former et éduquer : Socialiser et faire acquérir des connaissances
dont le contenu ( dans le système éducatif » est prédéfini. Ces connaissances « pré requis » sont
destinées à faire des individus des citoyens , à leur de
participer à la vie de la société dans laquelle ils vont évoluer en inter action et le plus possible en
« harmonie » avec d’autres individus . . |
Les trois
grands stades piagétiens
Commentaire : après avoir lu ces quelques lignes on comprendra
qu’il est difficile de positionner un élève par rapport à un autre élève
d’une même classe d’age .
Les
capacités cognitives « disponibles à une date donnée » des enfants leur sont propres.
Pour deux enfants du même age elles ne sont
pas identiques.
Les
capacités n’étant pas identiques il est alors difficile voir dangereux de vouloir partir mesurer des compétences à une date fixe pour
positionner tous les éléments d’une même classe et d’en tirer un constat sur le
développement d’un enfant.
Les
élèves ne se développent pas au même rythme ,
pourtant ils « grandiront » et
ils passeront par ces stades.
Il
faudra attendre la fin de l’adolescence pour
reprendre chaque individu et le mettre en situation de réussite en
reprenant l’intégralité des bases.
Warmaths
va permettre d’effectuer cette médiation ( remise à
niveau) pour chacun.
·
1 Stade sensori-moteur (de 0 à 2 ans), stade des réflexes et de la coordination d'action, il
est caractérisé par la permanence de l'objet et est composé de 6 sous stades :
Des réflexes à l'intentionnalité
_ exercice
des réflexes (0 à 1 mois)
_ réactions
circulaires primaires orientée sur le corps propre (1 à 4 mois 1/2)
_ réactions circulaires secondaires
orientée sur des objets extérieures (4 à 8, 9 mois)
De l'intentionnalité à la représentation
_ coordination des schèmes secondaires
(8, 9 à 12 mois)
_ réactions
circulaires tertiaires : introduction de variations (12 à 18 mois)
_ intériorisation
des schèmes tertiaires : phase de transition avec les représentations (18 à
24 mois)
·
2 : Stade des opérations concrètes (de 2 à 11 ans), l'intériorisation des coordinations
d'actions permet les
opérations : ce qui transforme un état A en un état B en
laissant une propriété invariante et avec retour possible de B en A, annulant
la transformation.
Le développement de l'intelligence se fait
par des structurations successives d'actions puis d'opérations.
Apparition de la fonction symbolique :
capacité de se représenter quelque chose par autre chose, c'est à dire pouvoir
séparer le signifiant du signifié. Avec l'activité symbolique apparaît les
représentations mentales. La fonction symbolique se retrouve dans le jeu
symbolique, l'imitation différée, le dessin, le langage, l'image mentale.
3 sous stades :
_ primat
de l'intelligence symbolique (2 à 5 ans)
_ préopératoire
ou intelligence intuitive simple et articulée (5 à 7 ,8 ans)
_ opératoire
concret (8 à 11 ans)
pensée intuitive :
conceptualisation croissante, cependant l'enfant affirme tout le temps mais ne
démontre jamais. Elle conserve un symbolisme imagé qui ne disparaît qu'à l'âge
opératoire.
outils conceptuels
: conservation, classification, sériation, nombre.
·
3 . Stade des
opérations formelles (à partir de 11, 12
ans), genèse des structures normatives (but de notre
développement) caractérisé par le raisonnement
hypothético-déductif.
_ genèse des opérations formelles (11,
12 à 14 ans)
_ les structures opératoires formelles
(14 à 16 ans), deux structures qui sous tendent les opérations formelles : combinatoires
(classification de classifications) et le groupe INRC (double
réversibilité).
3. Approche piagétienne de l'enfant
Piaget a une approche clinique : il suit la
pensée de l'enfant dans toutes ses directions. Le matériel et certaines
questions sont fixes, mais il garde une liberté dans l'adaptation des
questions. Ce n'est ni une méthode standardisée (tests) ni de l'observation
pure. La méthode clinique piagétienne est inspirée de l'investigation psychiatrique
et de la méthode diagnostic, mais sans avoir le même but.
è L'originalité de la démarche piagétienne est qu'elle
s'inspire de la démarche psychiatrique mais en diffère par son objet d'étude.
Elle est fondée sur l'interaction psychologue / sujet, et c'est en cela qu'elle
se distingue de l'observation pure. Cette interaction n'étant pas standardisée,
il n'obtient pas de performances à différent de la
méthode des tests.
But
: cerner la pensée de l'enfant avec un objectif et des hypothèses précises.