google.com, pub-1129869842108177, DIRECT, f08c47fec0942fa0 2010_ prog Bac prof_ classe de première

WARMATHS     mise  en application Fin 2009 début 2010

Programme  du baccalauréat professionnel - mathématiques 13/ 25

Programme des classes de première professionnelle

 

 

1. STATISTIQUE ET NOTION DE PROBABILITÉ

1.1 Statistique à une variable (groupements A, B et C)

L’objectif de ce module est de réactiver les capacités et connaissances de seconde professionnelle en statistique (sans révision systématique) et de les compléter par les notions d’écart type et d’écart interquartile. Toutes les études sont menées à partir de situations issues de la vie courante ou professionnelle.

L’usage des TICE est privilégié pour les calculs des indicateurs et les réalisations graphiques.

Capacités Connaissances Commentaires

Interpréter des indicateurs de tendance centrale et de dispersion, calculés à l’aide des TICE, pour différentes séries statistiques quantitatives.

Indicateurs de tendance centrale : mode, classe modale, moyenne, médiane.

Indicateurs de dispersion : étendue, écart type, écart interquartile Q3 – Q1.

Diagramme en boîtes à moustaches.

Étudier des exemples de distribution bimodale.

Résumer une série statistique par le couple (moyenne, écart type), ou par le couple (médiane, écart interquartile).

En liaison avec les enseignements professionnels, avoir environ 95% des valeurs situées autour de la moyenne à plus ou moins deux écarts types est présenté comme une propriété de la courbe de Gauss.

Interpréter des diagrammes en boîte à moustaches. La réalisation de tels diagrammes n’est pas exigible.

 

1.2 Fluctuation d’une fréquence selon les échantillons (groupements A, B et C)

L’objectif de ce module est de consolider et d’approfondir l’étude, initiée en seconde professionnelle, de la variabilité lors d’une prise d’échantillon,

pour favoriser la prise de décision dans un contexte aléatoire. La consolidation des notions déjà acquises en seconde professionnelle se traite en prenant appui sur des exemples de situations concrètes, issues de la vie courante, du domaine professionnel ou des thématiques parues au B.O.E.N..

Capacités Connaissances Commentaires

Expérimenter, à l’aide d’une simulation informatique, la prise d’échantillons aléatoires de taille n fixée, extraits d’une population où la fréquence p relative à un caractère est connue.

Distribution d’échantillonnage d’une fréquence.

Calculer la moyenne de la série des fréquences fi des échantillons aléatoires de même taille n prélevés.

Comparer la fréquence p de la population et la moyenne de la série des fréquences fi des échantillons aléatoires de même taille n prélevés, lorsque p est connu.

Moyenne de la distribution d’échantillonnage d’une fréquence.

La population est suffisamment importante pour pouvoir assimiler les prélèvements à des tirages avec remise.

La stabilisation vers p, lorsque la taille n des échantillons augmente, de la moyenne des fréquences est mise en évidence graphiquement à l’aide d’un outil de simulation.

Distinguer, par leurs notations, la fréquence p de la population et les fréquences fi des échantillons aléatoires.

Calculer le pourcentage des échantillons de taille n simulés, pour lesquels la fréquence relative au caractère étudié appartient à l’intervalle donné

[p

n

1

; p +

n

1

].

Intervalle de fluctuation.

Se restreindre au cas où n 30, np 5 et n(1– p) 5 : la connaissance de ces conditions n’est pas exigible. La formule de l’intervalle est donnée.

Exercer un regard critique sur les données statistiques en s'intéressant à la « variabilité naturelle » des fréquences d'échantillon, c'est-àdire  environ 95% des échantillons fournissent une fréquence dans l’intervalle

[p

n

1

; p +

n

1

].

Consultation sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 14/ 25

 

2. ALGÈBRE – ANALYSE

2.1 Suites numériques 1 (groupements A, B et C)

L’objectif de ce module est d’entraîner les élèves à résoudre un problème concret dont la situation est modélisée par une suite numérique. On accorde ici une place importante aux séries chronologiques. En fin d’étude, la lecture critique de documents commentant la croissance de certains phénomènes est proposée.

Capacités Connaissances Commentaires

Générer expérimentalement des suites numériques à l’aide d’un tableur.

Suites numériques :

- notation indicielle ;

- détermination de termes particuliers.

Un tableur permet d’explorer différentes suites numériques (arithmétiques, géométriques, autres).

Reconnaître une suite arithmétique, une suite géométrique par le calcul ou à l’aide d’un tableur.

Reconnaître graphiquement une suite arithmétique à l'aide d'un grapheur.

Réaliser une représentation graphique d’une suite (un) arithmétique ou géométrique.

Suites particulières :

- définition d’une suite arithmétique et d’une suite géométrique.

un+1 = un + r et la donnée du premier terme,

un+1 = q ´ un (q > 0) et la donnée du premier terme.

La représentation graphique permet de s'intéresser au sens de variation d’une suite et à la comparaison de deux suites.

2.2 Fonctions de la forme f + g et k f (groupements A, B et C)

L’objectif de ce module est d’introduire de nouvelles fonctions de référence et d’entraîner les élèves à mobiliser leurs connaissances et leurs compétences pour étudier et exploiter de nouvelles fonctions qui peuvent modéliser une situation concrète. Ainsi l’étude mathématique peut être est motivée par la réponse à apporter au problème posé.

Capacités Connaissances Commentaires

Sur un intervalle donné, étudier les variations et représenter graphiquement les fonctions de référence x

a x et x

a x3.

Sens de variation et représentation graphique sur un intervalle donné des fonctions de référence

X  a x et x   a x3.

Traduire par des inégalités la croissance ou la décroissance de ces fonctions sur les intervalles envisagés.

Construire et exploiter, avec les TICE, sur un intervalle I donné, la représentation graphique des fonctions de la forme f + g et k f, k étant un réel non nul, à partir d'une représentation graphique de la fonction f et de la fonction g.

Processus de construction de la représentation graphique des fonctions de la forme f + g et k f, k étant un réel non nul, à partir d’une représentation graphique de la fonction f et de la fonction g.

Sur un intervalle donné, déterminer les variations de fonctions de la forme f + g (f et g de même sens de variation) et de la forme k f, k étant un réel non nul, où f et g sont des fonctions de référence ou des fonctions générées par le produit d’un réel par une fonction de référence.

En déduire une allure de la représentation graphique de ces fonctions.

Représentation graphique des fonctions :

x

a a x + b, x

a c x2, x

a

d

x

,

x

a x , x

a x3,

pour des valeurs réelles a, b, c et d fixées.

Variations d’une somme de deux fonctions ayant même sens de variation.

Variations d’une fonction de la forme k f, k étant un réel donné.

En classe de première professionnelle, les fonctions de référence sont : x a ; a x + b (a et b  réels), x

a x2, x

a

1

x

, x

a x et

x

a x3.

Les théorèmes sont admis après des conjectures émises à partir des représentations graphiques effectuées à l’aide des TICE.

Résoudre graphiquement des inéquations de la forme f (x) > 0 et f (x) g (x), où f et g sont des fonctions de référence ou des fonctions générées à partir de celles-là.

Processus de résolution graphique d’inéquations de la forme f (x) > 0 et f (x) g (x) où f et g sont des fonctions de référence ou des fonctions générées à partir de celles-là.

Les TICE sont utilisées pour faciliter les résolutions graphiques.

La détermination, à l’aide des TICE, d’un encadrement à une précision donnée d’une solution, si elle existe, de l’équation f (x) = c où c est un nombre réel donné, est réalisée.

2.3 Du premier au second degré (groupements A, B et C)

L’objectif de ce module est d’étudier et d’exploiter des fonctions du second degré et de résoudre des équations du second degré pour traiter certains problèmes issus de la géométrie, d’autres disciplines, de la vie courante ou professionnelle.

Capacités Connaissances Commentaires

Utiliser les TICE pour compléter un tableau de valeurs, représenter graphiquement, estimer le maximum ou le minimum d’une fonction polynôme du second degré et conjecturer son sens de variation sur un intervalle.

Expression algébrique, nature et allure de la courbe représentative de la fonction f : x ; a ax2 + bx + c (a réel non nul, b et c réels) en fonction du signe de a.

Consultation sur les nouveaux programmes du baccalauréat professionnel - mathématiques 15/ 25

Capacités Connaissances Commentaires

Résoudre algébriquement et graphiquement, avec ou sans TICE, une équation du second degré à une inconnue à coefficients numériques fixés.

Déterminer le signe du polynôme ax2 + bx + c (a réel non nul, b et c réels).

Résolution d’une équation du second degré à une inconnue à coefficients numériques fixés.

Dans les énoncés de problèmes ou d’exercices, les formules sont à choisir dans un formulaire spécifique donné en annexe.

Former les élèves à la pratique d’une démarche de résolution de problèmes.

La résolution de l’équation ax2 + bx + c = 0 et la connaissance de l’allure de la courbe d'équation y = ax2 + bx + c permettent de conclure sur le signe du polynôme.

2.4 Approcher une courbe avec des droites (groupements A, B et C)

L’objectif de ce module est d’utiliser les fonctions affines pour approcher localement une fonction. Cette partie donne lieu à une expérimentation à l’aide des TICE au cours de laquelle les élèves peuvent tester la qualité d’une approximation à l’aide des TICE et mettre en oeuvre une démarche d’investigation.

Capacités Connaissances Commentaires

Expérimenter à l’aide des TICE, l’approximation affine donnée de la fonction carré, de la fonction racine carrée, de la fonction inverse au voisinage d’un point.

La droite représentative de la "meilleure" approximation affine d’une fonction en un point est appelée tangente à la courbe représentative de cette fonction en ce point.

Déterminer, par une lecture graphique, le nombre dérivé d’une fonction f en un point.

Conjecturer une équation de la tangente à la courbe représentative d’une fonction en ce point.

Construire en un point une tangente à la courbe représentative d’une fonction f connaissant le nombre dérivé en ce point.

Écrire l’équation réduite de cette tangente.

Nombre dérivé et tangente à une courbe en un point.

L’étude ne se limite pas aux fonctions de référence.

Le coefficient directeur de la tangente à la courbe représentative de la fonction f au point de coordonnées (xA , f (xA)) est appelé nombre dérivé de f en xA.

3. GÉOMÉTRIE

3.1 Vecteurs 1 (groupements A et B)

L'objectif de ce module est d’aborder des notions vectorielles simples.

Capacités Connaissances Commentaires

Reconnaître des vecteurs égaux, des vecteurs opposés.

Construire un vecteur à partir de ses caractéristiques.

Éléments caractéristiques d’un vecteur : direction, sens et norme.

Vecteurs égaux, vecteurs opposés, vecteur nul.

Construire la somme de deux vecteurs. Somme de deux vecteurs.

Cette partie est traitée en liaison avec l’enseignement de la mécanique.

Le parallélogramme illustre l’égalité vectorielle et la construction du vecteur dans le cas où les vecteurs n’ont pas même direction.

Dans le cas où et ont même direction, la somme est construite en relation avec la mécanique.

Lire sur un graphique les coordonnées d’un vecteur.

Représenter, dans le plan rapporté à un repère orthogonal, un vecteur dont les coordonnées sont données.

Calculer les coordonnées d’un vecteur connaissant les coordonnées des extrémités de l’un quelconque de ses représentants.

Coordonnées d’un vecteur dans le plan muni d’un repère.

Calculer les coordonnées du vecteur somme de deux vecteurs.

Calculer les coordonnées du milieu d’un  segment.

Coordonnées du vecteur somme de deux vecteurs donnés.

Coordonnées du milieu d’un segment.

Calculer la norme d’un vecteur dans le plan rapporté à un repère orthonormal.

Norme d’un vecteur dans le plan rapporté à un repère orthonormal.

Ces différents éléments permettent d’identifier des figures usuelles construites à partir de points repérés dans un plan rapporté à un repère.

Construire le produit d’un vecteur par un nombre réel.

Reconnaître, à l’aide de leurs coordonnées, des vecteurs égaux, des vecteurs colinéaires.

Produit d’un vecteur par un nombre réel.

Vecteurs colinéaires.

Coordonnées du produit d’un vecteur par un nombre réel.

Deux vecteurs non nuls sont dits colinéaires lorsqu'ils ont même direction.

L’alignement de trois points, le parallélisme de deux droites sont démontrés en utilisant la colinéarité de deux vecteurs.

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3.2 Trigonométrie 1 (groupements A et B)

L’objectif de ce module est d’utiliser le cercle trigonométrique et de construire point par point la courbe représentative de la fonction sinus.

Capacités Connaissances Commentaires

Placer, sur le cercle trigonométrique, le point M  image d’un nombre réel x donné.

Cercle trigonométrique.

Image d’un nombre réel x donné sur le cercle trigonométrique.

L’enroulement de R sur le cercle trigonométrique, mené de façon expérimentale, permet d’obtenir l’image de quelques nombres entiers puis des nombres réels , - , ; -

2 ;

4 ;

6 ;

3 ….

Déterminer graphiquement, à l’aide du cercle trigonométrique, le cosinus et le sinus d’un nombre réel pris parmi les valeurs particulières.

Utiliser la calculatrice pour déterminer une valeur approchée du cosinus et du sinus d’un nombre réel donné.

Réciproquement, déterminer, pour tout nombre réel k compris entre - 1 et 1, le nombre réel x compris entre 0 et p (ou compris entre -

2 et

2

) tel que cos x = k ou sin x = k.

Cosinus et sinus d’un nombre réel.

Propriétés :

x étant un nombre réel,

- 1 cos x 1

     - 1 sin x 1

sin2x + cos2x =1

Définition : pour tout nombre réel x, cos x et sin x  sont les coordonnées du point M, image du nombre réel x sur le cercle trigonométrique.

Les valeurs particulières sont :

0, , - , ; -

2 ;

4 ;

6 ;

3

Faire le lien, pour certaines valeurs particulières, entre le cosinus d'un nombre et le cosinus d'un angle défini au collège dans un triangle rectangle.

Passer de la mesure en degré d’un angle géométrique à sa mesure en radian, dans des cas simples, et réciproquement.

Les mesures en degré et en radian d’un angle sont proportionnelles (p radians valent 180 degrés).

Le point A étant l’extrémité du vecteur unitaire de l’axe des abscisses et le point M l’image du réel x,

la mesure en radian de l’angle géométrique ÆAOM

est :

- égale à x si 0 Â x Â

- égale à – x si - ÂxÂ0

Construire point par point, à partir de l'enroulement de R sur le cercle trigonométrique, la représentation graphique de la fonction

x

a sin x.

Courbe représentative de la fonction x   a sin x Illustrer la construction à l'aide d'une animation informatique.